Quelques pistes d’économies sur les fromages de la République, à l’attention de M. Bayrou

Le Palais d’Iéna est depuis 1960 le siège du Conseil économique, social et environnemental et de la Chambre de commerce internationale. 
Voici des pistes de recherche pour François Bayrou dont l’imaginaire  semble bien limité par une grosse fatigue, lui qui n’a pas pris de vacances, et dont la sénilité précoce apparaît peu à peu, afin qu’il cesse de faire les poches des Nicolas, nos compatriotes, épuisés par les ponctions fiscales d’un Etat glouton insatiable qui est géré par  ses semblables inamovibles depuis plusieurs générations.
Il est temps qu’il retourne à son nouveau bureau de Pau rénové  pour 40 000 euros !!! et cède sa place à la nouvelle génération Kilnoufo !

Train de vie, primes, gestion budgétaire : le CESE (Conseil Économique, Social et Environnemental) épinglé par un rapport de la Cour des comptes

Au Conseil économique, social et environnemental, «on travaille peu mais on vit confortablement» résument nos confrères du Canard enchaîné. Le 14 mars 2025
C’était, il y a encore quelques semaines à peine, l’une des pistes phares du gouvernement de François Bayrou pour renflouer les comptes publics : faire la chasse aux agences publiques jugées redondantes ou inutiles. Pour boucler rapidement un budget 2025 sur lequel son prédécesseur s’était cassé les dents, le premier ministre et son équipe avaient promis des fusions et suppressions parmi les quelque «1000» structures financées par la collectivité. L’Ademe, l’Agence bio ou encore l’Office français de la biodiversité (OFB) avaient tour à tour été la cible de critiques de parlementaires venus de tous horizons. La nouvelle piste d’économies pourrait bien concerner le Conseil économique, social et environnemental (CESE).
La «troisième assemblée» est la cible d’un «rapport d’observations provisoires» accablant de la Cour des comptes, comme l’a révélé Le Canard enchaîné  sur son site internet le 11 mars dernier. Au CESE, «on travaille peu mais on vit confortablement» résument nos confrères. Créé en 1946, le Cese représente les organisations de la société civile dans un rôle consultatif auprès du gouvernement et du Parlement, pour lesquels il rédige des avis. Difficile, pour un Français non averti, de distinguer ses missions de celles d’autres opérateurs publics comme le Haut-commissariat au plan (HCP), le Conseil d’analyse économique (CAE), le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI) ou encore France Stratégie.

«Pas possible de se faire une idée de la situation budgétaire réelle»

D’autant que le premier ministre n’a saisi le CESE qu’à douze reprises en cinq ans. Le Sénat et l’Assemblée nationale ? Quatre fois durant cette même période.

La Cour des comptes chiffre ainsi à 1,4 million d’euros le coût moyen d’un rapport du CESE.

De quoi faire rougir McKinsey, un autre de ses concurrents sérieux. Mais c’est surtout la gestion budgétaire de l’institution qui interpelle les Sages de la rue de Cambon. Ils notent que «les informations qu’il fournit sur sa situation financière sont extrêmement succinctes» et qu’il n’est «pas possible de se faire une idée de la situation budgétaire réelle». Le budget annuel alloué (45 millions d’euros en 2023) au CESE est loin d’être entièrement utilisé puisqu’il resterait environ 18 millions d’euros «dans les caisses».

Ce qui n’empêche pas une politique de rémunération et d’avantages généreuse pour les 175 membres de l’institution du palais d’Iéna (Paris, 17e arrondissement), issus de la société civile (syndicats, associations, personnalités qualifiées, etc), ainsi que ses 155 agents. «Les 10 rémunérations les plus hautes représentaient 2.026.284 euros en 2023», soit plus de 200.000 euros annuels par tête, indique le document. Un temps cité pour Matignon, le président, Thierry Beaudet, bénéficie d’un logement de fonction et d’un véhicule qui n’avaient pas été déclarés aux impôts par le Conseil avant mai 2023, avance le rapport, toujours selon nos confrères. Il touche par ailleurs 1977,32 euros brut d’indemnité de base, auxquels s’ajoutent notamment 7414,94 euros brut d’indemnité de fonction président, selon le Cese.

54 jours de congés annuels

Le secrétaire général et ses émoluments élevés pour un travail «pas complètement défini» sont également particulièrement écornés. Le rapport épingle par ailleurs les primes des membres qui n’ont pas «d’équivalent dans la fonction publique», leurs 54 jours de congés annuels (contre 40 pour la moyenne nationale) et leurs frais en tous genres, des déplacements aux restaurants en passant par les habits et la garde des enfants. Cerise sur le gâteau, les membres qui manquent une ou plusieurs séances peuvent «ne faire l’objet d’aucune pénalité».

Contacté par Le Figaro, le CESE confirme indirectement l’existence de ce rapport, regrettant la «publication d’informations non définitives» dans cet «article à charge» du Canard Enchaîné, alors que la «phase contradictoire n’est pas terminée». L’institution précise qu’elle réserve ses commentaires pour la Cour des comptes et «apportera de nombreuses rectifications sur des éléments et analyses qu’[elle] juge erronés voire infondés». Le Figaro.   Et aussi sur Le Figaro.

 

Le CESE: bienvenue au «Club Med de la République»

Le Conseil économique, social et environnemental procure des indemnités confortables, dans des locaux somptueux, sans imposer à ses membres aucune obligation en termes de production.

Le 27 octobre 2024

Comment gagner entre 3700 et 4500 euros brut par mois pendant cinq ans, renouvelables une fois, et toucher ensuite une retraite à vie en en faisant le moins possible ? Le Conseil économique, social et environnemental est le « Club Med de la République ». C’est Sophie de Menthon qui le dit, en connaissance de cause : elle y a été membre de section, un poste quasi bénévole, de 1997 à 1999, puis conseillère de 2009 à 2015, période pendant laquelle elle a touché 2600 euros brut par mois. Sa retraite du CESE est aujourd’hui de 2500 euros par trimestre. 

« C’est un nid de syndicalistes, nommés ici par leurs centrales pour les récompenser, dit-elle. Ils ont la main sur tout. » Chef d’entreprise et président du mouvement Ethic (Entreprises de taille humaine, indépendantes et de croissance) elle n’a jamais eu d’aussi bons rapports avec des représentants de salariés qu’au sein de l’institution du palais d’Iéna. « Ma présidente de section, une cégétiste, était absolument exquise, se souvient-elle. L’influence sans doute de ces locaux magnifiques et de l’urbanité des rapports entre nous ! Ici, tout le monde s’entend avec tout le monde. » Outre les représentants du monde du travail, le CESE accueille des acteurs du monde associatif et des militants de mouvements divers, jeunes et écolos notamment. 

«Aider l’État sur les sujets compliqués»

Les 175 conseillers doivent participer un après-midi tous les quinze jours aux séances plénières, sous peine d’amende. Ils y votent des rapports que personne ne lit, rédigés par les 153 fonctionnaires du CESE. Ils produisent aussi des avis que personne ne suit. 

Peut-être parce qu’ils « n’intègrent guère la contrainte financière », comme le reconnaît une conseillère en activité ? Cette personnalité désignée en 2021 par une ONG environnementale défend pourtant l’institution : « C’est le seul endroit où se parlent librement des organisations qui ne se voient pas régulièrement ailleurs, plaide-t-elle. Nous élaborons des consensus pour aider l’État à trouver des chemins de passage sur les sujets compliqués. » 
Le président du CESE, Thierry Beaudet, a connu une célébrité fugace quand son nom a circulé pour Matignon. C’est un farouche défenseur des « Conventions citoyennes », dont l’organisation est l’une des prérogatives du CESE. 

Celle sur la fin de vie est le bébé de ce mutualiste qui avait pris position pour la légalisation de l’euthanasie quand il présidait la Fédération nationale de la Mutualité française. 

Comparé à d’autres « opérateurs », le CESE, dont la suppression exigerait une révision de la Constitution, ne coûte pas très cher, une cinquantaine de millions par an. Mais il a aussi 23 avatars dans les régions, les CESER. 200 conseillers y siègent en Île-de-France. Contribuables associés a demandé à la Cour des comptes de se pencher sur les CESER.   Le Figaro  

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« CESER de France » regroupe aujourd’hui les 23 conseils des régions métropolitaines et des outremers, ainsi que ceux de Nouvelle Calédonie, de Polynésie française, de Mayotte, de Saint-Barthélemy et Saint-Martin, Saint Pierre et Miquelon, Guyane… Voir ici 

Proposition de loi du 15 oct. 2024.   La dette publique française s’établissait à 3 159,7 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2024 (Insee), pour 110.7% du produit intérieur brut (PIB). La majorité de la dette est portée par l’Etat pour 2 558 milliards d’euros, les administrations publiques locales contribuent à hauteur de 251 milliards d’euros. Le 15 juillet 2024, la Cour des comptes a souligné que la situation est « préoccupante », avec une trajectoire de réduction de la dette et des déficits « difficilement crédible ». Régulièrement, cette institution demande aux responsables politiques d’engager un effort budgétaire crédible et documenté. 

Devant cette situation alarmante de nos finances publiques, il est temps de reprendre le contrôle de nos finances publiques. Augmenter les prélèvements obligatoires nuirait à la compétitivité, détruirait des emplois et nourrirait le ras-le-bol social. Il est donc nécessaire de réduire la dépense publique, en réduisant notamment le train de vie de l’État.

Les conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER) font partie de ces dépenses que l’État ne peut plus assumer, au regard de la situation de ses finances publiques.

Les CESER ont un rôle uniquement consultatif auprès des régions. Ils rendent des rapports et des avis (entre 20 et 30 au total selon les années), relativement ignorés par les élus et les citoyens. Leur avis est notamment obligatoire sur les rapports concernant le contrat de plan État-région (CPER), le budget régional ou les schémas d’aménagement du territoire.

Leurs membres, entre 100 et 190, sont répartis entre quatre collèges censés représenter la diversité de la société civile : le monde économique et entrepreneurial de la région concernée, le monde syndical, le monde associatif et des personnalités « qualifiées » désignées par l’autorité politique régionale. Ces membres rémunérés sont régulièrement accusés d’alimenter les corporatismes, les amitiés syndicales ou politiques. Un président de CESER peut percevoir jusqu’à 50% des indemnités d’un président de conseil régional, pour des responsabilités peu comparables.

Leur coût est loin d’être négligeable. On estime que les budgets cumulés de l’ensemble des CESER représentent entre 50 et 60 millions d’euros, pour un nombre de rapport limité. Le rapport coût / bénéfice ne semble donc pas favorable aux CESER.

Par conséquent, la présente proposition de loi propose de supprimer les CESER dans l’ensemble des régions de France pour générer des économies de fonctionnement, ainsi que des comités comparables dans certains territoires d’Outre-mer.

Ps : LES C.E.S.E.R. (R pour régionaux) au nombre de 23: Leur coût est loin d’être négligeable. On estime que les budgets cumulés de l’ensemble des CESER représentent entre 50 et 60 millions d’euros, pour un nombre de rapport limité.

Source

Juvénal de Lyon

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8 Commentaires

  1. Sans oublier, ne serait-ce que « pour sa santé » parce que nous sommes bienveillants :
    Le LAR-CHER à la diète !

    • Merci Hoplite de ce rappel. Le sujet est, hélas, toujours d’actualité… Et sans réaction étatique. Copains et coquins se partagent les sinécures de la République. Bon appétit, messieurs, Ô ministres intègres… (RUY BLAS. V. HUGO) Y’a bon banania ! disait naguère la publicité, avant l’intervention de la police racisée de la bien-pensance.

  2. Et le cumul des retraites des « zélus », ah ben non, il est partie prenante. Et les emplois fictifs des préfets honoraires ?

  3. Et l’immigration qui sème la terreur dans nos villes et nos campagnes et qui ont un coût humain et financier, les émeutes Nahel avec ses brûleries et ses pillages, le financement des mosquées, les voitures de police brûlées, les commissariats qu’il faut remettre en état, les tags qu’il faut effacer, les associations qu’on biberonne généreusement. Quand j’entends l’âne de Pau et tous ces économistes à la con reprocher aux boomers de ne pas avoir fait assez d’enfants, c’est faux! Il y avait deux enfants par femme jusqu’en 1965. Si vous aviez construit des crèches au lieu de foyers de migrants, connards, il y en aurait eu plus. Et avoir des enfants dans les conditions actuelles, il faut être singulièrement optimiste.

    • Contribuables associés estime le coût migratoire entre 50 et 100 milliards par an, une étude choc estime le manque à gagner à 3,4 % de PIB soit près de 100 milliards, on y ajoute le pillage et les razzias, cimetières, églises, entreprises, fermes, câbles SNCF, d’éclairage public et opérateurs internet, etc.. avec au surplus le coût humain et social des viols, tabassages, égorgements avec l’insécurité qui ruine l’économie les gens ne sortant plus, on peut estimer le coût migratoire entre 300 et 400 milliards par an. Jamais en temps de paix un pays ne s’était autant appauvri dans toute l’histoire de l’Humanité.

  4. C’un fromage escrolo, une chambre de recyclage des badernes usagées souvent pré-séniles. Des sinécures sans responsabilités aux frais de ces Nicolas qui payent ces danseuses saprophytes. republicaines