ENTRETIEN – Plusieurs établissements pénitentiaires, notamment en Île-de-France et dans le sud de la France, ainsi que l’école nationale d’administration pénitentiaire d’Agen ont été pris pour cibles ces derniers jours. Ces actes de violence se sont traduits par des incendies de véhicules coordonnés et des tirs. La prison de Toulon-La Farlède a été visée par des tirs à l’arme automatique. Des domiciles de personnels pénitentiaires ont aussi été ciblés.
L’ancien commandant de police Jean-Pierre Colombies répond aux questions d’Epoch Times sur ces attaques.
Epoch Times : Ces attaques coordonnées contre des centres pénitentiaires ne sont-elles pas une première ?
Jean-Pierre Colombies : Les agressions de personnels pénitentiaires sont nombreuses. J’ai moi-même eu à traiter une affaire de règlements de comptes entre un gardien de prison et un caïd marseillais au cours de ma carrière. Le risque de se faire agresser pour ces agents est bel et bien réel.
En revanche, ces attaques coordonnées ultra-violentes sont une première. Je pense que nous avons affaire à une démonstration de force de la sphère du trafic de stupéfiants ou à une action politique. Et pourquoi pas les deux !
Ce qui est certain, c’est que ces groupes très bien armés ne craignent absolument plus rien et viennent attaquer l’État sur son terrain. Nous sommes à un niveau supérieur de défi de l’autorité de l’État.
L’inscription DDPF (Défense des Droits des Prisonniers Français) a été retrouvée sur les murs de certaines prisons. Que peut-on en déduire ?
Cela peut être la signature d’un mouvement anarchiste d’extrême gauche qui cherche à déclarer la guerre à « l’État fasciste ». N’oublions pas que pour ces activistes, les prisonniers sont des victimes de la société. Ou alors des assaillants issus du trafic de drogue qui voulaient emmener les enquêteurs sur une fausse piste.
Ces attaques ont de quoi tous nous inquiéter. Elles révèlent une montée en puissance de ces organisations de narcotrafiquants. Elles sont désormais capables de commettre des actes de violence simultanément sur l’ensemble du territoire national et de s’en prendre à des agents de la pénitentiaire à leur domicile !
J’ai été d’ailleurs sidéré par les réactions de Bruno Retailleau et de Gérald Darmanin. Ils ont traité cette histoire comme une victoire. Si des centres pénitentiaires ont été attaqués, c’est parce que l’action gouvernementale aurait gêné le trafic et aurait, par conséquent, fonctionné. |
Mais où est la réussite ? Des individus ont tiré sur des murs de prisons avec des armes de guerre et sont venus attaquer des agents directement chez eux. Cela traduit une déclaration de guerre et non une manifestation du succès d’une politique pénale.
De son côté, Bruno Retailleau privilégie la piste du narcotrafic. Qu’en pensez-vous ?
Le ministre de l’Intérieur, comme d’autres, devrait surtout arrêter les déclarations de principe et les éléments de langage du type : l’État ne reculera pas, nous ne lâcherons rien, les narco racailles, etc. Il est dans l’incantation. Ce sont des déclarations qui sont destinées aux médias, à l’opinion publique pour faire croire qu’il maîtrise la situation. Mais l’action réelle, je ne la vois pas.
Avec ce genre d’attaques, le personnel pénitentiaire n’a jamais été autant en danger…
Oui, mais le citoyen lambda aussi. La sécurité de tous est mise en péril. On est face à des groupes armés très organisés.
Quand j’ai travaillé à la brigade des stupéfiants, je n’ai jamais été confronté à ces organisations quasiment paramilitaires. Nous sommes au cœur de la mexicanisation de la France. Cette mexicanisation est l’aboutissement logique d’un abandon du régalien. Les gouvernements qui se sont succédé ont laissé le trafic se développer.
J’observe, par ailleurs, une évolution du vocabulaire au fil des années. Au départ, on parlait de narco-quartier, ensuite de narco-ville, et maintenant de narco-État mexicanisé.
Y a-t-il un risque que, un jour, des attaques de plus grande ampleur contre des prisons aient lieu ?
Oui, c’est à craindre. Nous évoluons dans un contexte d’ultraviolence décomplexée. Souvenez-vous de l’opération commando visant à libérer Mohamed Amra l’année dernière. Elle a coûté la vie à deux agents pénitentiaires.
J’attends du gouvernement de vraies mesures et qu’enfin le constat soit matérialisé. De grands chantiers doivent être mis en œuvre. Une vision de long terme de la police et de la justice est nécessaire pour que de réels changements puissent s’opérer.
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Seul la déchéance de nationalité française pour les binationaux délinquants est la seule solution.
Et la remigration encore une question tabou.
Dites vous bien que les politichiens et les flics savent très bien qui fait quoi,, maintenant à qui profite les crimes ,?
◙ Des islamistes voulaient massacrer un village breton : Erik Tegnér dans Face à l’info | 15/04/2025
○ YOUTUBE (Chaîne FRONTIÈRES émission surCNEWS) : https://tinyurl.com/7a2yucyv
► DURÉE : 9mn22s
► DESCRIPTION :
→ Erik Tegnér, directeur de la rédaction de Frontières, était l’invité de Face à l’info sur CNews, aux côtés de Christine Kelly, pour une chronique consacrée à un projet d’attentat islamiste glaçant, qui visait à exterminer tout un village en Bretagne à l’arme lourde.
QUI sont les clients du narco-trafic ?
Pas de clients dans l’épicerie ou le café et ceux-ci ferment….
Notre société est bien malade pour croire se soigner de cette façon.
Le nouvel alcoolisme.
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Ils font « déjà » la loi ; ils refont l’U€ et l’Europe. Mais l’U€ veut s’agrandir, devenir plus puissante et en fait entrer des nations entières en son sein – (idiote, dictatrice, criminelle ; tu bosses pour les prochains maîtres de l’U€ ! Quand le coup de sifflet sera donné, ces maîtres réels et affirmés, confirmés n’auront plus rien à faire qu’à régner).
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■ Prison de Manchester (Royaume-Uni): des djihadistes se plaignent que les chiens renifleurs vont à l’encontre de leurs croyances religieuses. Contre sa base, la hiérarchie supprime les chiens | 20/04/2025
○ FdeSOUCHE.com : https://tinyurl.com/5269jnu6
C’est bien se qui prouve que l’état est faible devant les racailles.
La piste à privilégier : le narco-trafic, issu des banlieues. Chut! Surtout laisser croire que c’est la famille Durand-Dupont. Certains parlent de Français (de papiers). Ces attaques visent à libérer les trafiquants incarcérés.