Le très poli Bernard Arnault se révolte contre les caves de Bruxelles

C’est une révolte ? Non, sire, une révolution.

Arnault à la tête de la révolte des grands patrons français contre la Macronie et l’UE de Der Leyen ? Incroyable… Une des conséquences du séisme Trump ? Bien possible ! 

Bernard Arnault demande clairement une zone de libre échange  entre les USA et l’UE et tacle les bureaucrates de Bruxelles... Et il n’est pas le seul ! Patrick Martin (Medef), Patrick Pouyanné (Total Énergie), Olivier Andres (Safran), Michel Édouard Leclerc… suivent.

Il demande simplement des « négociations à l’amiable », c’est d’ailleurs la méthode Trump. « Ces négociations sont vitales pour beaucoup d’entreprises en France, et malheureusement, j’ai l’impression que nos amis britanniques sont plus concrets dans l’avancée des négociations. Il faut absolument trouver un accord, comme les dirigeants de Bruxelles semblent essayer d’en trouver un pour la voiture allemande. Pour la viticulture française, c’est vital.

 Le RN applaudit, la gauche pousse des cris d’orfraie. Je ne suis pas économiste mais entre la parole de grands patrons qui  depuis des années ont su développer de grandes entreprises et celle de nullités crasses  comme Manon Aubry, la Tondelière ou Fabien Rousseau, j’ai tendance à penser que les grands patrons n’ont pas tort, surtout quand ils suivent un Trump. 

Manon Aubry : « Une zone de libre-échange avec les États-Unis est la pire réponse à la guerre commerciale lancée par Trump : cela signe la mort de notre agriculture et de notre industrie

 La Tondelière : Après s’être plaint des méchants impôts dont il est victime, Bernard Arnault adopte la rhétorique complotiste de l’extrême droite.

Fabien Roussel : « Bernard Arnault réussit l’exploit de défendre une zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis en disant que ce serait une chance pour nos agriculteurs. Il est vendu aux Américains. Il est dangereux »

La parole se libère, que va-t-il en advenir ? Une chose est sûre c’est qu’il n’y a plus un seul chef d’entreprise  digne de ce nom en France pour suivre les recommandations de Der Leyen, la preuve ? Ils ne parlent même plus d’elle, sauf à souligner que les technocrates à la solde de  l’Allemagne s’emploient à sauver la voiture allemande mais surtout pas la viticulture française et nos vins… Il y a beau temps qu’ils ont compris que l’UE est construite pour l’Allemagne, aux dépens de la France… ils ont mis le temps pour le dire !!! Le temps est à la révolte, au changement, mieux vaut tard que jamais.

Bref, le message d’Arnault c’est : face à une Amérique qui gagne, qui dit oui ou non mais agit pour le bien des siens, la France doit suivre le mouvement, sauf à mourir.

Arnault et ses amis sont prêts à tout. Ils ont raison, il est question de survie pour eux mais aussi pour la France. La mise en demeure est claire. 
Si les négociations entre l’Europe et les États-Unis aboutissent à des droits de douane élevés, son groupe sera « forcément amené à augmenter (ses) productions américaines ». « Il ne faudra pas dire que c’est de la faute des entreprises. Ce sera la faute de Bruxelles si cela devait arriver », a prévenu le PDG. « Il faudrait que les États européens réussissent à essayer de maîtriser cette négociation et ne pas la laisser à des bureaucrates ». Ouest France
La Frexiteuse que je suis ne peut que se réjouir du vocabulaire utilisé par le Président de LVMH : il n’est pas question de demander l’avis aux bureaucrates de  Bruxelles (quelle claque pour der Leyen ! ) il est question d’Etats européens… Une révolution. Un séisme ? 

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9 Commentaires

  1. Il ne faut plus obéir a ces gens ils sont hors sol complètement déconnectés des réalités ils nous entrainent vers une faillite généralisée sur toute l’Europe , avec d’autres ce grand patron a parfaitement raison de ruer dans les brancards et de sonner l’urgence a réagir .

  2. Le barrage à la liberté et la prospérité de l’Union dire Européenne se fissure de plus en plus. Si les patrons grands ou petits se révoltent, ça va bouger.

  3. Heureusement, notre ex-Mozart de la finance réfugié de l’autre côté des Alpes nous revient en Guillaume Tell de la dette :
    L’ex-ministre de l’Economie Bruno Le Maire propose d’unifier une partie de la dette publique en Europe pour faire de l’euro « une monnaie de référence mondiale »
    https://www.francetvinfo.fr/politique/bruno-le-maire/l-ex-ministre-de-l-economie-bruno-le-maire-propose-d-unifier-une-partie-de-la-dette-publique-en-europe-pour-creer-un-euro-de-reference_7198890.html
    Mutualiser les bilans négatifs des états, fallait y penser. Rien ne les arrête.

    • Nono parle de référence mondiale !?
      Pauvre garçon, on l’a reconnu…il ose tout.
      Lui-même n’était pas une référence quand il était député dans mon département.
      Et il s’est enfui comme un péteux. Les Helvètes ne méritaient pas ça…
      Comme disait Tattal, tu casses tu payes. Et il a bien cassé nos finances ce grand (bip).

  4. Les normes contraignantes et imbéciles détruisent l’emploi. Il faut décarboner le cerveau des écologistes, quitte à utiliser des électrochocs branchés sur le secteur et de forte intensité.

  5. Ce type ne pense qu’à se faire du pognon, il ne sait plus s’arreter. Pour le moment il est surtout embarrassé par son héritage. Que va devenir tout ce pognon? La famille ? Il parait qu’aucun ne trouve grâce à ses yeux. La guerre de succession promet de belles affiches. A suivre .

  6. C’est une claque pour la hyène, pour Macronescu, bref pour pour les eurogagas.Seul le frexit nous sortira de ce marasme. Macron ne rêve que d’Europe, moi,j’en veux à tous les péteux qui ont voté pour lui,un seconde fois.