La belle émotion de femmes britanniques apprenant que la Cour suprême juge qu’un transgenre ne peut être une femme

 

A chacun ses combats.

Je n’irai pas me battre pour empêcher qu’un transgenre soit considéré comme une femme.

Les enjeux ne me paraissent pas suffisants.

La question est anecdotique, quand d’autres sujets sont plus graves et urgents en termes de militantisme.

Si l’opération de changement de sexe était impossible, beaucoup ne se poseraient même pas une seconde la question de leur assignation de genre.

Que cette opération puisse être prise en charge par la Sécurité sociale me choque, car j’estime qu’appartenir à son sexe biologique n’est pas une maladie et alors que la Sécurité sociale dérembourse de véritables traitements pour soigner de vraies maladies.

Cependant, je suis touché profondément par la photographie qui sert d’illustration à cet article : la joie profonde, sincère, totale de femmes biologiques, de femmes tout court, appelées « femmes cisgenres » par le wokisme, quand ces militantes apprennent que la Cour suprême britannique réserve le qualificatif de femme aux femmes nées de sexe féminin.

C’est leur combat : « fact is not hate », un fait n’est pas de la haine scandent-elles.

On sait qu’outre-Manche, la maman de Harry Potter, l’auteur J K Rollings, en a pris plein la tronche pour avoir des positions jugées transphobes.

Seule une femme peut être enceinte, seule une femme peut savoir ce qu’est avoir un cycle menstruel, ce que constitue réellement un corps de femme…

Ces femmes militent car elles se sentent insultées dans leur genre par la prétention d’hommes qui seraient devenus femmes à être considérés pleinement comme des « femmes ».

Avec toute l’ambiguïté qui caractérise la jurisprudence anglaise, cependant, les transgenres ne pourront être discriminés et malgré le jugement de la Cour suprême, ils conserveront le droit d’être assimilés à des femmes en matière de droits.

Ce qui est beau, c’est de voir le bonheur authentique de ces militantes conservatrices obtenant une victoire, la reconnaissance du caractère artificiel de ce wokisme, l’affirmation qu’on ne pourra jamais réellement changer de sexe, que certaines vivent comme une véritable libération.

Elles sont inquiètes, peut-être moins pour elles-mêmes que pour les garçons qui pourraient succomber aux sirènes de ce discours selon lequel on pourrait désormais librement changer de genre et ce, dès un très jeune âge. Certains « transgenres » sont encore des enfants, la transidentité leur est inoculée à un moment où leur corps et leur personnalité sont soumis à la rude épreuve de la croissance avec ses aléas et complications, la disgrâce de l’adolescence, la fragilité qu’une mutation corporelle génère pour celle ou celui qui la subit…

Le changement de sexe est ensuite très lourd physiquement comme mentalement, il constitue une forme de mutilation consentie sur son propre corps.

On peut tous se reconnaître dans cette joie, en imaginant par exemple l’annonce de l’élection d’un président de la République patriote pour la France, l’annonce de la mort d’Emmanuel Macron, ou encore du rétablissement de l’amitié franco-russe, de la dératisation des « cités sensibles » par l’armée avec une « reconquista » à la clé…

Peu importe ce qu’on pense du fond de la question, qu’on soit plus ou moins woke. Par exemple, je n’ai jamais été opposé au mariage homosexuel, je trouve normal que des couples de même sexe puissent se marier, mais ce mariage n’a rien à voir tant dans son esprit, son rôle social et son déroulement avec le mariage de deux jeunes hétérosexuels fondant une famille biologique avec leurs propres enfants. Il s’agit de la liberté matrimoniale dans les deux cas, mais on ne mélange pas les torchons et les serviettes.

Et les citoyennes britanniques qui se sont mobilisées pour cette cause, la cause des femmes biologiques, ont des revendications qui sont dignes de respect, qu’on soit d’accord ou pas avec elle. Leur joie est à ce titre d’une beauté dont la contemplation remplit de contentement. Profitons-en !

 

https://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/artc-les-femmes-transgenres-ne-sont-pas-des-femmes-tranche-la-cour-supreme-britannique

Il a également été décidé à l’unanimité que la définition de femme dans la législation sur l’égalité fait référence à une « femme biologique », mettant ainsi fin à une longue bataille juridique entre le gouvernement écossais et des groupes de soutien aux femmes.

La Cour a tranché la question de savoir si les femmes transgenres possédant un certificat de reconnaissance de genre (GRC) – qui offre une reconnaissance légale du sexe féminin d’une personne – sont protégées contre la discrimination en tant que femmes selon la loi sur l’égalité du pays de 2010.

Un groupe d’activistes en Écosse a soulevé cette question juridique en 2018, affirmant que ces droits ne devraient protéger que les femmes cisgenres (celles nées dans le genre auquel elles s’identifient), mais le gouvernement écossais affirme qu’une femme transgenre avec un certificat de reconnaissance est légalement une femme et devrait donc bénéficier des mêmes protections juridiques. Bien que l’affaire découle d’un débat sur les quotas de conseils d’administration selon la loi écossaise, le résultat de mercredi devrait intensifier la rhétorique clivante autour des droits des personnes transgenres dans toute la Grande-Bretagne.

Le jugement complet n’a pas encore été rendu, mais parallèlement, des cris de joie ont déjà commencé à se faire entendre de la part des partisans de For Women Scotland (un groupe conservateur opposé aux réformes proposées permettant aux personnes de changer de sexe dans les documents juridiques par auto-déclaration), qui étaient dans la salle lorsque le juge a lu sa décision.

https://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/artc-les-femmes-transgenres-ne-sont-pas-des-femmes-tranche-la-cour-supreme-britannique

Mon cher  Maxime je suis en désaccord avec vous sur plusieurs points de cet article. Il serait difficile d’ajouter quelques lignes à la fin de l’article, je vais être obligée de faire à mon tour un article sur le sujet… Je sais que ça va déchaîner passions, engueulades, mots d’oiseau.. mais j’assume, comme d’habitude, mon devoir de rappeler la ligne de Résistance républicaine que j’incarne comme directrice de publication. 

https://resistancerepublicaine.com/2025/04/20/je-les-trouve-laides-et-mechantes-ces-bonnes-femmes-obnubilees-par-leur-uterus/

Christine Tasin

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7 Commentaires

  1. Prise de sang et établissement du caryotype. XX=femme, XY=homme, et les anomalies, on voit au cas par cas pour les aider. Le reste relève de la psychiatrie. Ça vaudra mieux que de les laisser délirer.

  2. Devoir aller devant les tribunaux pour rappeler une évidence de base, c’est quand même inquiétant et illustre la décadence de la pensée occidentale contemporaine !
    Une femme née femme est un mammifère de sexe féminin et un homme né homme est un mammifère de sexe masculin, et en aucun cas, il n’est un mammifère de sexe féminin pouvant porter des enfants dans son ventre. Cela s’appelle la nature et les lois de la nature ; nier ces lois est le propre d’esprits détraqués qui avec des raisonnements alambiqués et inacceptables nous expliqueront sans doute un jour qui doit vivre et qui ne doit pas vivre !

  3. Tout est dit ,bravo Maxime pour cet excellent texte .On ne peut pas être d’accord sur tous les sujets ,son point vue vaut la peine d’être publier.Je le soutien à 100%, désolée si mon commentaire peut susciter la colère ,j’assume mon point de vue.Malgré que nous puissions avoir des avis différents, RL reste un excellent site avec des articles pertinents.