Terrorisme : Mohamed Amra aurait séjourné chez Louis Boyard lors de sa cavale

C’est un journal roumain « Adevărul » (« La Vérité » en français) qui rapporte cette information.

Le journal, qui appartient à Dinu Patriciu, un milliardaire membre du Parti national libéral de Roumanie (centre droit), ne révèle pas ses sources, mais promet des détails dans ses prochaines éditions.

Il explique comment tout cela s’est passé. Les services de renseignements roumains étaient intrigués de voir le député insoumis Louis Boyard à Bucarest. Ils ont contacté l’ambassade de France qui a saisi le ministère français de l’Intérieur qui a dépêché une équipe d’enquêteurs à Bucarest. On s’est alors rendu compte qu’il ne s’agissait pas de Louis Boyard, mais de Mohamed Amra. Avec la teinte des cheveux de Mohamed, la ressemblance entre les deux personnes, de carrures égales, était parfaite.

Le journal, qui voulait avoir plus d’éclaircissements sur les raisons de la présence de Amra en Roumanie, a envoyé deux enquêteurs à Paris.

Là où la police française n’a pu localiser le dangereux fugitif après de longs mois de traque et malgré les énormes moyens humains et techniques mis à sa disposition, il n’a fallu que trois jours aux deux enquêteurs du journal roumain pour découvrir que Amra avait été logé chez son ami le député Louis Boyard.

Les services de police qui ont traqué Mohamed Amra se sont refusés à tout commentaire. Le procureur de Paris, Laure Beccuau, en charge du dossier, n’a pas voulu se prononcer, non plus.

Arrivés à Paris, les deux enquêteurs roumains s’étaient aussitôt rendus à la résidence de Boyad et avaient sollicité les services du concierge de l’immeuble.

Un concierge, c’est un compressé de tous les services de police et de toutes leurs techniques utilisées.

Si l’information du quotidien roumain est boudée par les médias officiels dits de grand tirage, c’est certainement en raison de la modeste envergure du média roumain et de la difficulté de confirmer l’information.

Certains journalistes ont essayé de contacter Louis Boyard, mais le député insoumis les a envoyés se faire paître en disant ne pas avoir de temps pour de telles sottises.

Le silence des médias pourrait également s’expliquer par une volonté de ne pas faire perdre la face aux enquêteurs français qui ont employé d’importants moyens pour mettre la main sur le narcotrafiquant en cavale. Pas moins de 800 techniques spéciales d’enquête, dont des géolocalisations, des écoutes téléphoniques, des images de vidéosurveillance des communes, surveillance par satellite des frontières ont été largement utilisées.

Avec de tels moyens, une fourmi d’un centimètre aurait pu être localisée, appréhendée, menottée, ligotée, bâillonnée et livrée à la Justice en cinq minutes. Mais pas Amra. Pourquoi ?

L’information donnée par le journal roumain, un véritable scoop, semble parfaitement crédible.

Amra, croit savoir le journal roumain, aurait été accueilli chez Boyard dès sa fuite le 14 mai.

Les deux hommes se connaissent depuis longtemps. C’est Amra qui approvisionnait Boyad de la came qu’il revendait pour financer ses études. Mohamed avait beaucoup de sympathie pour Louis. Il lui faisait un bon prix. Ce qui permettait à Louis de faire de bons bénéfices. Il ne l’a pas oublié.

Mohamed aurait continué à l’approvisionner plus tard pour ce dont il se servait pour égayer ses soirées de député. Toujours à prix d’amis.

Le journal explique que grâce à son nouveau look, Mohamed pouvait être confondu avec Louis. Ce qui lui permettait d’entrer et de sortir du domicile à son aise. Louis lui laissait aussi sa voiture.

Personne ne serait venu perquisitionner chez Boyard. On se rappelle de la houleuse tentative de perquisition chez Mélenchon.

C’est après l’humiliant échec de Boyard aux élections municipales anticipées à Villeneuve-Saint-Georges que la relation entre les deux hommes s’est détériorée.

Boyard en voulait à Amra pour son échec. Il pensait qu’il en était la cause. En conséquence, il lui a demandé de vider les lieux.

Amra est donc parti en Roumanie où il envisageait de subir une opération de chirurgie esthétique pour changer d’apparence. On dit qu’il voulait partir en Colombie. Faux, affirme le journal « Adevărul ». Il voulait se transformer en Dracula. En quoi d’autre peut-on se transformer en Roumanie ?

Amra voulait se transformer en Dracula pour régler son compte au minable Louis, précise le journal. On ne peut que le croire. Quoi de plus normal si celui qu’on surnomme « la Mouche », « Yanis », « Grotarba » ou « Schtroumpf », se transforme en Dracula ?

Le journal roumain doit publier une édition spéciale sur ce sujet.

Nous essayerons d’en avoir une copie et nous tiendrons les lecteurs de RR au courant. En dehors de la Roumanie, le journal est distribué uniquement par courrier postal. Cela prend un peu de temps.

L’édition spéciale doit sortir ce 1^er avril.

On l’aura peut-être le 1^er avril de l’année prochaine.

Messin’Issa

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