Nouveaux extrémistes islamistes potentiels aux abords de la métropole

Même le chercheur gauchiste Julian Junk continuera de vous dire que  le grand danger en Allemagne c’est « l’extrême-droite » et non l’islam. Quelle extrême-droite ? Hitler n’est donc pas mort ??? C’est aberrant et effrayant. Les gens comme Julian Junk sont aussi coupables que les islamistes qu’ils exonèrent pratiquement de tout. Et que les autorités allemandes affirment que 27200 radicalisés dans toute l’Allemagne serait un chiffre faible est scandaleux. 27200 bombes humaines… ce n’est rien ????

Christine Tasin

Émission de la Radio RBB du 29 octobre
Fichés S radicalisés
Nouveaux extrémistes islamistes potentiels aux abords de la métropole
Nina Heinrich

Interdiction de l’association al-Salam et présomption de planification de deux attentats islamistes : le sujet de l’islamisme occupe de manière renforcée le Brandebourg cette année. Mais il n’est pas possible ici d’apporter la preuve du danger uniquement à l’aide de chiffres

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Intervention du SEK (Spezialeinsatzkommando – Commando d’intervention spécial), barrages et photos de Forces spéciales encagoulées devant un immeuble : une arrestation à Bernau (Barnim) a fait les gros titres dans toute l’Allemagne à la mi-octobre. Il y a dix jours, un homme avait été surpris dans son logement puis emprisonné pour présomption de planification d’un attentat contre l’Ambassade d’Israël à Berlin.

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Le suspect aurait mené la « planification d’un attentat à motivation islamiste ».

La politique et la police locales n’ont pas pu se prononcer – il s’agissait ici d’une affaire relevant de la compétence du Landeskriminalamt (Police judiciaire du Land). Islamisme à Bernau ? En matière d’islamisme radical, le Land de Brandebourg ne dispose que d’une expérience limitée – du moins par comparaison avec certains autres Länder d’Allemagne de l’Ouest ou bien Berlin. C’est là l’appréciation claire de l’islamologue Caspar Schliephack. Il est consultant des services spécialisés en islam, qui font partie des acteurs les plus importants en matière de travail de prévention et de déradicalisation du Brandebourg.
Sur la totalité des personnes cataloguées islamistes radicaux en Allemagne, moins d’un pour cent vivent dans le Brandebourg. On peut déduire cela des chiffres publiés par le Service de sécurité du territoire en 2023. Dans le domaine de l’extrémisme de droite, le nombre de personnes qualifiées de potentiellement islamistes  par les autorités dans le Brandebourg – selon une enquête du ministère de l’Intérieur de Potsdam – est plus que 13 fois plus élevé. L’évolution actuelle est toutefois alarmante et impossible à fixer en chiffres.

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Incidents apportant la preuve d’une évolution
Rien qu’au cours du second semestre 2024, les cas de présomption islamiste se sont accumulés dans le Brandebourg-Ouest : c’est ainsi qu’un jeune de Francfort-sur-l’Oder âgé de 15 ans aurait été en contact avec un terroriste présumé de Vienne – donc là où il a été nécessaire d’annuler trois concerts de Taylor Swift en août pour cause de possible danger terroriste. Puis, à la mi-septembre c’est le centre islamique al-Salam à Fürstenwalde qui a été interdit. Le ministère de l’Intérieur avait présumé une proximité de cette association avec les Frères musulmans et l’organisation terroriste du Hamas. À cela s’est ajouté ensuite l’incident à Bernau. Aussi bien le jeune de 15 ans que l’homme de Bernau auraient été en contact avec le groupement terroriste État Islamiste (ÉI).
L’extrémisme islamique – réduit aux simples chiffres – est certes, aussi bien dans le Brandebourg que dans toute l’Allemagne, un moindre problème que l’extrémisme de droite, déclare à rbb le chercheur en radicalisation, Julian Junk, de l’institut de recherche Peace Research Institute Frankfurt (PRIF). Mais le danger potentiel particulièrement élevé de l’islamisme pour la démocratie résiderait avant tout dans la visibilité de la mise en scène de l’usage de la violence. Selon Junk, les enquêteurs sont confrontés ici à une situation particulière, parce que cette menace de violence inquiéte justement la population.
Jusqu’à présent concentration sur le risque d’usage de la violence par les extrémistes de droite
Les autorités du Brandebourg s’étaient concentrées jusqu’à présent sur le risque d’usage de la violence par le camp de l’extrême droite : le Violence Prevention Network – Réseau de prévention de la violence – par exemple est en route dans toute l’Allemagne avec ses programmes de déradicalisation d’acteurs extrémistes à l’intention des repentis, en Brandebourg avec le projet « Exchange Brandenburg ». Un porte-parole du réseau a assuré à rbb que jusqu’à présent, il n’y avait eu dans le Brandebourg que des cas dans le domaine de l’extrémisme de droite et non dans celui de l’extrémisme à motivation religieuse.
Mais un coup d’œil plus précis sur les années écoulées met en évidence l’évolution rendue nettement visible pour la première fois avec l’arrestation à Bernau : depuis 2013, on trouve année après année de plus en plus de radicalisés islamistes dans le Brandebourg – leur nombre a grimpé de 30 à 210 jusqu’à la dernière enquête de la Protection du territoire en avril 2023. Mais par rapport à l’ensemble du territoire allemand, cela continue à être très faible : les autorités estiment ici le total à 27 200 radicalisés pour toute l’Allemagne.
L’islamologue, Caspar Schliephack, souligne que le sujet a gagné en importance dans le Brandebourg à partir de 2015, donc l’année au cours de laquelle la migration de réfugiés est devenue un thème prédominant dans la politique et le discours social. En 2017, le service spécialisé « Islam » a alors vu le jour dans le cadre du concept d’action « Tolerantes Brandenburg ». « Notre travail consistait dans un premier temps à répondre à des questions et à les accompagner en ce qui concerne la vie musulmane qui est apparue à ce moment. » La mission des services spécialisés consistait aussi à expliquer la différence entre « islam » et « islamisme ». Schliephack reconnaît de plus des indices montrant au cours des dernières dix années que les scènes islamistes s’étaient élargies et avaient intensifié leurs aspirations.
Recherche d’adeptes dans les communes à faibles structures
C’est ainsi que selon Schliephack, les islamistes essaient de trouver de possibles adeptes dans les communes du Brandebourg à faibles structures. En outre, de plus en plus d’influenceurs islamistes s’établissent sur les réseaux sociaux. L’expert souligne en outre que le conflit au Proche-Orient s’accompagne d’un important potentiel de mobilisation et de radicalisation : « La scène islamiste du Caucase du Nord s’y ajoute en Allemagne de l’Est et plus précisément dans le Land de Brandebourg. »
L’islamologue met en garde contre la tendance à vouloir rassembler fondamentalement les sujets Islamisme et Réfugiés, car le discours d’acteurs islamistes s’adresse à des groupes cibles tout à fait divers – par exemple « avec ou sans origine migratoire, culturels ou a-culturels, mineurs et adultes ». Mais ce qui a essentiellement changé au cours des années écoulées, c’est une plus forte accessibilité des réseaux islamistes même dans les campagnes. La raison en est le recours aux réseaux en ligne. Selon Schliephack, les islamistes utilisent pour le recrutement différents réseaux de façon très novatrice – en fonction de leur groupe cible et des possibles motifs de radicalisation. « Cela peut également concerner des personnes tout à fait sans antécédent migratoire. »
Dans le Brandebourg, outre le contact par le réseau – par exemple via des plates-formes comme TikTok – il s’y ajoute également la proximité de Berlin. « Le long de la voie ferrée vers Berlin, des cas suspects islamistes apparaissent en quantité particulièrement élevée », dit-il. La prise de contact physique avec des réseaux islamistes comme étape ultérieure est facilitée par cette proximité de Berlin.

Traduction de Jean Schoving pour Résistance républicaine

https://www.rbb24.de/panorama/beitrag/2024/10/praevention-deradikalisierung-islamismus-brandenburg.html

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