Macron aux Serbes : « Vous voulez des Rafale ? Je vous en mets une douzaine ! »

Le freluquet est d’une incohérence rare. On le savait. Mais là, on doit s’en réjouir. Puisque dans son aveuglement, il va faire un cadeau aux Russes toujours alliés des Serbes.

Alors que la France joue son Muppet Show tragi-comique à la recherche d’un gouvernement introuvable, Fripounette se rend à Belgrade. Endossant cette fois un déguisement qu’on ne lui connaissait pas : commis voyageur marchand d’armes.

Pense-t-il à son avenir ? Le job, bien qu’un brin risqué, serait hyper juteux. S’il veut maintenir son train de vie après 2027, il doit penser à sa reconversion professionnelle. Il n’aura que 49 ans. Un peu tôt pour prendre sa retraite. Or la grande finance, c’est fini pour le petit Mozart. Pour les banksters du Nouvel Ordre Mondial, il est grillé comme une merguez charbonnée. Ils le lui ont fait savoir sans ménagements, les ingrats.

L’idée de vendre nos avions serait de Jean-Michel, le Pygmalion de Macrounette, sa Galatée. Jusqu’à présent, il a été d’excellent conseil pour son épigone. Il l’a fait entrer et sortir de l’ENA par la porte de service, la seule année où les examens ont été annulés pour fraude. Et il l’a installé à l’Élysée grâce à son exceptionnel entregent. Les mauvais esprits écrivent entre-jambes.

Un avion aux débuts difficiles, qui a fini par convaincre les sceptiques

Déjà, au départ, les Boches nous ont poignardés dans le dos. Ils ont plaidé en faveur d’un avion européen, symbole de solidarité, fraternité et autres conneries, pour qu’on abandonne la construction en série du Mirage 4000 qui aurait fait trop de concurrence à leurs usines.

Puis conformément à leur habitude (ces Teutons sont incorrigibles !) ils ont exigé de prendre la direction technique, financière et opérationnelle du projet, ne laissant à la France, pourtant conceptrice, qu’une présidence d’honneur. Comme le doigt du même nom.

Mitran s’étant rebiffé, les Boches sont partis en claquant la porte, avec leur pognon, et en emportant les plans et les dossiers sur lesquels ils avaient travaillé. Par la suite, ces canailles se sont associés avec les Anglais, les Italiens et les Espagnols pour construire l’eurofighter typhoon qui est une copie du Rafale, plus chère, moins bien équipée, et dont la fiabilité laisse à désirer. Les pilotes mercenaires engagés par l’Arabie saoudite ont refusé de continuer à voler sur ce fer à repasser.

De dépit, nos amis les Boches se sont livrés à un dénigrement des Rafale, en se faisant les VRP zélés des avions étasuniens qu’ils avaient achetés, dans tous les pays avec lesquels ils entretenaient des relations commerciales.

Petit succès commercial

Le Rafale fut longtemps invendable, car perçu comme démodé à sa création. Près de trente ans se sont écoulés entre son premier vol en 1986 et son premier acheteur l’Égypte en 2015. Mais les avionneurs ont profité de ce long délai pour l’améliorer. Portant la vitesse de pointe de mach 1,4 à 1,8, deux en piqué, le plafond à 50.000 pieds, et la vitesse ascensionnelle à 18.300 mètres/minute. Et en rajoutant de l’avionique et de l’armement toujours plus performants.

Depuis, on a trouvé d’autres clients. Pas tous très respectables comme les Émirats, le Qatar et l’Indonésie. D’autres plus présentables comme l’Inde et la Grèce. Avec 253 avions vendus, l’affaire est tout juste rentable compte tenu des « promotions » et autres avantages accordés aux acheteurs. Mais l’honneur de la France est sauf.

Le principal défaut de ce zinc était son manque de furtivité

On y a remédié, en le rendant « discret » grâce à un nouveau design des surfaces réfléchissantes, et l’emploi de matériaux absorbeurs d’ondes radar. Les experts dans ce domaine affirment qu’il ne serait quand même pas du même niveau que ses équivalents russes et américains.

Par rapport au F35 vraiment furtif, son atout est son prix : 75 millions de dollars pièce contre 100. Pour le prix de trois F35, vous pouvez mettre 4 Rafale dans votre caddy.

Les critiques reconnaissent toutefois que sa vitesse supérieure et ses capacités d’accélération sont les meilleurs moyens d’échapper aux missiles ennemis. Sauf si ceux-ci ont l’occasion de trouver le défaut de la cuirasse. Or que croyez-vous que feront les Russes, habiles en rétro ingénierie, quand ils pourront en décortiquer un en Serbie ?

Déjà que des simulations faites en Australie donnent l’avantage aux différentes versions du Sukhoi Su-35 aux performances comparables, mais plus maniable dans différentes plages de vitesse, et tout particulièrement en combat tournoyant.

Si un combat aérien commence à grande vélocité mais qu’on manque le premier tir, parce qu’on est occupé à éviter les missiles, l’avion va se retrouver à plus basse vitesse, là où la super-manœuvrabilité du Sukhoi lui permet de faire un tour complet en trois secondes.

Ceci dit, il est difficile de se faire une idée de la valeur réelle de ce jet, car les merdias du NWO montent en épingle ses quelques déboires en Syrie et en Ukraine, et jamais n’évoquent ses victoires. Et les États vassaux de l’OTAN cenSSurent tous les médias pro-russes.

Les Serbes, acerbes depuis que l’OTAN les a bombardés, sont toujours de grands amis des Russes

Si la transaction aboutit, la Serbie disposera d’une douzaine de « Rafales » considérés comme un des meilleurs chasseurs bombardiers du monde par sa puissance de feu et son adaptabilité multi-fonctions. Ils ne se contenteront pas d’admirer ces avions et de les exhiber lors de leur fête nationale.

Choupinette pourra leur faire signer toutes les clauses de confidentialité possibles et imaginables, il n’a pas compris que depuis vingt-cinq ans la plupart des Serbes, même les plus pacifiques, ressassent les aigreurs d’une injustice inqualifiable. Ils nourrissent une animosité farouche contre l’OTAN, une aversion féroce contre l’Amérique qui les a roulés avec des accords bidon, et une haine imprescriptible contre la France qui les a trahis.

Les Serbes et nous étions amis et alliés de longue date, dans le même camp pendant les deux guerres mondiales. À partir de 1942, les Serbes ont infligé de cruelles défaites aux Boches parmi les pires, les SS à tête de mort, et à leurs supplétifs musulmans des Balkans, les Handschar plus connus pour leurs exactions sur des villageois désarmés que pour leurs exploits militaires.

Et voilà que cette grande andouille de Chiracula s’est soumis aux diktats de l’Arabie et des monarchies pétrolières qui exigeaient qu’on se batte au profit de leurs coreligionnaires islamo-mafieux Kosovars (en fait des Turcs Albanais). Des brigands de droit commun qui agrémentaient leurs rapines d’attentats en Serbie depuis des années. L’UCK qui réclamait la sécession était considérée comme une organisation terroriste, avant que Washington change d’avis.

Le paltoquet, qui n’a aucune vision historique ni géopolitique et ignore tout de la polémologie, ne se doute pas du ressentiment des Serbes.

Slaves et de religion orthodoxe comme les Russes, ils les considèrent à juste titre comme des grands frères. Et ils ne leur en veulent pas de leur inertie lors de l’agression de l’OTAN, suivie du dépeçage de leur pays, parce qu’ils savent que la Russie d’alors était en pleine pagaille. Désorganisée. En proie à des troubles internes. Incapable de se déployer hors de ses frontières. Mais depuis, grâce à Poutine, la donne a changé.

Un indice qui ne trompe pas : les Serbes qui négocient des accords commerciaux et douaniers avec l’Eurocrature n’ont rien modifié dans leurs relations avec Moscou depuis 2022 et ils ont refusé d’appliquer les boycotts de chantage décidés par l’OTAN et l’UE. Malgré un rappel à l’ordre cavalier de Pustula la Hyène, que Aleksandar Vucik le président serbe a envoyée se faire voir chez Plumeau à dos de chameau.

Ce même Vucik que Macronescu va rencontrer ces jeudi et vendredi pour lui fourguer nos appareils. En échange de la promesse que Belgrade renonce à récupérer sa province occupée par les Turkosovars. Comme si ce genre de promesses n’engageait que les imbéciles qui y croient. Le plus pressé que la vente se fasse doit être Vladimir qui en rigole déjà avec son ours de compagnie.

Christian Navis

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