Après le lait de Nouvelle Zélande, le poisson d’Oman, à 8000 km ! A l’heure où il prétendent nous interdire à nous avion et voiture au nom du réchauffement climatique !
Cerise sur le gâteau, ce n’est pas une idée de Davos ou de Bill Gates, non, c’est carrément une société française détenue à 60 % par l’agglomération de Lorient. Là aussi, les autres avant les nôtres.
Le port de Lorient (Morbihan) va-t-il importer des poissons pêchés à des milliers de kilomètres ? Ce sont les dessous d’un projet qui anime le port breton, décrit par ses opposants comme une aberration écologique. Eric Guyvarch, mareyeur, dit constater une baisse du nombre de poissons pêchés localement et mis en vente à la criée de Lorient, une conséquence, selon lui, des quotas imposés aux pêcheurs bretons. Le projet consisterait à importer du poisson depuis Oman jusqu’à Lorient, un voyage de 8 000 kilomètres par avion-cargo ou bateau.
Une menace pour certains
En Bretagne, alors que la filière est déjà en difficulté, cette perspective est perçue comme une menace. La société à l’origine du projet est française et détenue à 60 % par l’agglomération de Lorient. Selon son président, l’objectif est aussi de nouer un partenariat dont les retombées économiques pourraient profiter aux entreprises bretonnes dans les années à venir.
Le Maire de Lorient et président de l’agglomération est un ancien UDF, un UDI élu avec le soutien des LR, Fabrice Loher, qui a ravi le pouvoir aux socialistes dans ce bastion de la gauche. Comme toujours, des personnages à la courte vue…
L’objectif est de créer au port de Duqm « un ensemble portuaire directement inspiré de l’écosystème lorientais ». « Il s’agit d’apporter notre savoir-faire portuaire », détaille Maurice Benoish, président de la SAS Ker’Oman, citant la construction et la réparation navale, la vente de matériel de pêche ou la formation. Sur une plaquette de présentation du projet, la SAS Ker’Oman affirme « en tant qu’associée au projet souhaite mobiliser des compétences complémentaires et attirer des investisseurs pour la réalisation des superstructures, ainsi que pour leur gestion sur le long terme. » Soit une somme de 80 millions d’euros.
« Cette polémique, c’est quand même dommage, car c’est la première fois qu’un port français s’exporte de cette manière-là », regrette Maurice Benoish. « C’était un éventuel financeur qui voulait faire une ligne aérienne pour importer du poisson à Lorient », explique-t-il. Selon lui, si l’importation de poisson n’était pas du tout l’objet du partenariat avec le sultanat, « si les mareyeurs le veulent, ils auront un accès à Oman qu’ils n’avaient jamais eu jusqu’à présent. L’avion, c’est un transport normal pour du poisson aujourd’hui. »
Un transport qui alourdit cependant « de 10 fois l’empreinte carbone du poisson », dénoncent les écologistes, qui voient dans le partenariat avec Oman le « symbole d’un développement économique climaticide ».
« On sacrifie les pêcheurs lorientais en allant créer une structure qui va les concurrencer. La question, c’est : est-ce qu’on veut encore un port de pêche à Lorient ? », cingle Damien Girard, chef de file de la gauche et des écologistes à Lorient.
Une ligne partagée par les pêcheurs, comme David Le Quintrec, patron pêcheur lorientais, qui dénonce « un non-sens, faire importer du poisson qui vient du Golfe persique. Du grand n’importe quoi ! »
Le deuxième port de pêche français importe déjà de grandes quantités de poissons, pour ses mareyeurs et usines de transformation. Le port traite 80.000 à 100.000 tonnes de produits de la mer chaque année, pour seulement 18.109 tonnes de poissons débarqués par les pêcheurs en 2022. En France, 80% des produits de la mer sont d’ailleurs importés.
Un système « d’avances remboursables »
Un autre point a créé le débat : le soutien des collectivités à la SAS Ker’Oman sous formes d’avances remboursables. « Cette petite avance remboursable ne coûtera pas un centime au contribuable », estime Pascal Le Liboux, vice-président de Lorient Agglomération. « On investit de manière massive dans la modernisation du port pour assurer un avenir à la pêche bretonne »
L’élu assure lui aussi qu’il « n’y a pas de projet à court terme d’importer du poisson d’Oman ». Mais « qu’est-ce qu’on fera dans 15 ou 20 ans ? Je n’en sais rien », reconnaît-il, car personne n’est capable de prévoir « comment évoluera la ressource ».
Les marins sont d’autant plus remontés que le port de Lorient, au rôle moteur dans le partenariat avec Oman, est présidé par Olivier Le Nézet, qui est aussi à la tête du comité des pêches du Morbihan, de Bretagne et du comité national. « A force d’avoir de multiples casquettes, il en oublie son rôle principal : défendre les pêcheurs français !« , fulmine Stéphane Pochic, armateur à Loctudy (Finistère).
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A quand du champagne fabriqué en Afrique dans des gourbis infames (comme cela est le cas pour le caca cola),se substituant trompeusement à notre Champagne, Unique et Incomparable.
Déjà que les russes ont tenté (en vain heureusement) de s’accaparer la marque pour en faire une simple substitut local !
Le poisson doit être péché et consommé à l’interieur du territoire français.Les habitants d’oman n’ont qu’à consommer leur poisson chez eux.D’ailleurs j’ai remarqué que les poissons péchés dans les mers du sud . sont trop forts au point de vue gôut,je n’achète que le thon blanc péché en Atlantique Nord Est.Déjà ils nous contrarient avec la viande halal.On est chez nous!
Le poisson français remplacé par du poisson musulman. Désolé, je ne consomme pas halal. Pour cela remercions les maquereaux de Renaissance qui ont vendu leur pays.
Y a aussi des morues, MDR.
Le poisson va devenir intouchable, vu les prix qui n’arrêtent pas d’augmenter, il va devenir un vrai produit de luxe.
Je connais Oman avec un « N », pays musulman. Par contre, je n’ai jamais entendu parler d’Omam.
Bonjour,
Corrigé !
Merci pour votre vigilance !
(Le modérateur).
Sincèrement Joël, vous faites à Antiislam (en sa qualité de modérateur, quand même !!) un inutile et dérisoire procès. J’aurais préféré de votre part, comme vous le faites par ailleurs et souvent, une meilleure et profitable répartie.
Il nous arrive à tous de faire quelques accrocs en tapant sur notre clavier. J’en relève de temps en temps et moi même je n’en suis pas exempt! Cela ne m’offusque pas.
Mon salut amical.
Que Antiislam n’en prenne pas ombrage, je me doutais bien qu’il s’agissait d’une coquille ou inattention. Et je ne voulais pas m’étendre sur un non-sujet.
Moi-même, étant souvent pressé ou la tête ailleurs « en même temps », j’oublie des mots ou fais des fautes. J’ai la fâcheuse tendance à ne pas me relire aussi.
Bonjour,
:=)
Merci à tous les deux.
Plus d’exactitude ne nous nuit pas, bien au contraire.