Parlementaires de droite, demandez à rencontrer à chaque heure les policiers incarcérés !

Parlementaires de droite, apportez votre notre soutien aux policiers incarcérés en usant voire en abusant de votre droit de rencontrer à toute heure des prisonniers !

Une suggestion à nos parlementaires de droite : usez, voire abusez -comme l’ont fait vos « collègues » de gauche lors de l’interpellation d’émeutiers casseurs- de votre droit de visite aux détenus, pour vous -si, bien évidemment, vous le souhaitez- au profit des policiers actuellement incarcérés !
Nous le savons (1), en France, tout parlementaire, c’est-à-dire tout député ou tout sénateur, peut -quel que soit le jour ou l’heure, même la nuit d’un jour férié !- rendre visite à n’importe quelle personne détenue, que ce soit lors d’une simple garde-à-vue ou après une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité ! Et cela sans même avoir à en avertir les autorités du lieu, que ce soit le commissaire de police du quartier ou l’officier de gendarmerie de la localité ou, encore, même le Directeur du plus grand centre pénitentiaire de France !
Nous suggérons à ces parlementaires siégeant donc au Sénat et à l’Assemblée Nationale, d’aller rendre visite à ces policiers s’ils veulent vraiment -mais peut-être y ont-ils déjà réfléchi ?- apporter leur soutien aux membres des forces de l’ordre incarcérés suite à des faits survenus durant leurs missions au service de tous les Français… De tout Français tel vous ou moi !
Ces parlementaires, essentiellement, précisons-le, des groupes « Les Républicains » et « Rassemblement National »…
-mais si d’autres veulent s’y joindre, nous les en remercierons… Surtout centristes voire ceux de gauche qui sentent que leur réélection, lors d’un futur scrutin, sera inenvisageable en raison d’un virage à droite de leur électorat- donc les parlementaires LR et RN sont 150 à l’Assemblée Nationale et 145 au Sénat, soit, au total, 295 !

Bien évidemment, il faudrait que le détenu accepte cette visite quotidienne d’un parlementaire (ou deux ou trois certains jours ?). Mais, si une telle visite, peut lui remonter le moral, reconnaissons que ce ne serait pas un grand sacrifice de la part de nos parlementaires surtout s’ils veulent montrer à leur électorat (qu’il soit de base pour les Députés ou grands électeurs pour les Sénateurs) qu’ils sont du côté des fOrces de l’Ordre, à droite, et non des fArces du DÉSordre, à gauche !
En transformant en un immense « soutien à la famille du policier » la cagnotte lancée par Jean Massiha
-que « l’Ajustice » veut faire tomber en représailles après le succès remporté par cette opération d’aide à la famille- un succès inattendu quoiqu’en disent mes confrères journalistes prompts à dénigrer un tel élan de solidarité, l’électorat a prouvé qu’il soutenait les policiers en répondant « OUI ! » à cette cagnotte qualifiée aussitôt de « scandaleuse » par les parlementaires de gauche voire très à gauche ayant , eux, apporté leur soutien aux interpellés lors de manifestations en faisant jouer leur droit à rendre visite aux manifestants conduits dans des commissariats.

Pour mettre en place un tel agenda, il conviendrait qu’une petite délégation d’élus rendent visite (après avoir, par convenance, prévenu les responsables des lieux de détention) à ces quelques policiers retenus du côté de Paris et de Marseille afin d’expliquer à ces derniers leur démarche et savoir si, eux, seraient heureux d’avoir ce genre de visites et à quel rythme. Il suffira, en tenant compte de leurs desiderata et des parlementaires volontaires, qu’une coordination de sénateurs et de députés établisse un agenda unique, agenda qui pourrait être remis aux policiers (retenus voire à leurs syndicats) mais également, par politesse et afin d’aider le personnel pénitentiaire à préparer ces visites, aux directeurs des établissements de détention.

Et, pourquoi ne pas publier, sinon les dates de visites du moins la liste des parlementaires ayant accepté de soutenir ces policiersn? Les électeurs pourraient ainsi faire le tri entre le bon grain -ces parlementaires- et l’ivraie. Pour ceux d’une « autre » culture qui liraient cet article, simple petite précision, l’expression « il faut séparer le bon grain de l’ivraie » est une parole… biblique reprenant une pratique du monde agricole. Celle-ci était obligatoire pour le paysan qui devait éviter au « bon grain » c’est-à-dire aux céréales d’être contaminées par la toxicité, portant sur une certaine… ivresse, de « l’ivraie » (d’ailleurs ce mot « ivraie » vient du latin « ebrius » qui signifie… « ivre »).
Oui, je sais, ce n’est pas bien ce que je vais ajouter mais… puis-je écrire que ceux qui « séparent le bon grain de l’ivraie » ce sont les forces de l’ordre ! Nos policiers et nos gendarmes qui risquent leurs vies pour défendre les nôtres menacées par les partisans de l’ivraie sur la voie publique.

(1) Observatoire international des prisons/section française : Exercer son droit de visite en prison, guide pratique. Septembre 2022
https://oip.org/wp-content/uploads/2022/09/oip-guide-visites-parlementaires.pdf

JACQUES MARTINEZ, journaliste 
ancien de RTL (1967-2001), l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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