En 1947, Albert Camus publie La Peste, roman qui, 80 ans plus tard, n’a rien perdu de son charme, de ses leçons, de la multiplicité des analyses et interprétations que l’on peut en faire. Et l’une l’exclut pas les autres. Mais, ce qui est sûr, c’est que Albert Camus l’humaniste est, comme son héros, le docteur Rieux, un « médecin » qui a foi en l’homme, malgré tout.
C’est pourquoi j’ai décidé pour ce coup de coeur dominical de lui donner la parole, en ces temps de peste noire en Europe et en France. Ecoutons Camus-Rieux nous dire dans la dernière page du roman que, malgré tout, après le pluie, le beau temps peut se lever, mais qu’il ne faut jamais oublier que les rats porteurs d’épidémie et de mort guettent. Résistance et amour de la vie sont là les 2 leçons les plus importantes de La Peste.
Le roman commence par une épigraphe de Daniel Defoe : Il est aussi raisonnable de représenter une espèce d’emprisonnement par un autre que de représenter n’importe quelle chose qui existe réellement par quelque chose qui n’existe pas.
Daniel Defoe : Journal de l’année de l’année de la peste, 1720.
Que le récit de Camus soit ou pas la transcription symbolique d’évènements réels, peu importe. Il développe à loisir les thèmes de l’emprisonnement, de l’oppression. La peste peut même parfois être libératrice, les hommes s’habituent, l’utilisent….
La Peste, une Allégorie de l’occupation en France ? Au début, comme au début de la guerre, chacun pense que ce sera une guerre/maladie éclair. Camus montre juste, selon ses propres mots « un équivalent de l’espace mental de la France occupée».
Ecoutez le docteur Rieux qui n’a jamais cessé d’espérer, de soigner, de guérir…
Au milieu des cris qui redoublaient de force et de durée, qui se répercutaient longuement jusqu’au pied de la terrasse, à mesure que les gerbes multicolores s’élevaient plus nombreuses dans le ciel, le docteur Rieux décida alors de rédiger le récit qui s’achève ici, pour ne pas être de ceux qui se taisent, pour témoigner en faveur de ces pestiférés, pour laisser du moins un souvenir de l’injustice et de la violence qui leur avaient été faites, et pour dire simplement ce qu’on apprend au milieu des fléaux, qu’il y a dans les hommes plus de choses, à admirer que de choses à mépriser.
Mais il savait cependant que cette chronique ne pouvait pas être celle de la victoire définitive. Elle ne pouvait être que le témoignage de ce qu’il avait fallu accomplir et que, sans doute, devraient accomplir encore, contre la terreur et son arme inlassable, malgré leurs déchirements personnels, tous les hommes qui, ne pouvant être des saints et refusant d’admettre les fléaux, s’efforcent cependant d’être des médecins.
Écoutant, en effet, les cris d’allégresse qui montaient de la ville, Rieux se souvenait que cette allégresse était toujours menacée. Car il savait ce que cette foule en joie ignorait, et qu’on peut lire dans les livres, que le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais, qu’il peut rester pendant des dizaines d’années endormi dans les meubles et le linge, qu’il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, et que, peut-être, le jour viendrait où, pour le malheur et l’enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse.
Extrait de La Peste (fin du roman) – Albert Camus
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Quand il faut entendre Borne aujourd’hui dans sa volonté de salir le RN, de salir 42% de ses électeurs, cad de millions de français, en disant comme une attardée que le RN est l’héritage de Pétain, je suis scandalisé par cette ignominie, exprimée par une 1ère ministre, une personne issue du PS de Mitterrand ayant prêté serment d’allégeance à Pétain en 1943, en disant vouloir suivre ses préceptes, qu’il a pu faire pendant les 14 années de sa présidence entre 1981 et 1995, car il existe aujourd’hui des preuves qu’il a appliqué ces préceptes de Pétain pendant cette période.. Elle doit démissionner car elle confond son illusion de vouloir nuire à ceux qui n’ont pas voté Macron avec la réalité historique du patri politique, le sien..
nous subissons le pire régime que la France ait subit ; celle de notre anéantissement programmé par un fada à la solde de fadas plus que lui
Je ne voudrais pas casser le moral, mais j’ai bien peur que ce nouveau virus de la peste ne soit plus dangereux et dévastateur que les autres. L’Empire Mayas a disparu, victime de la « grippe espagnole » de l’époque, l’Empire romain victime des barbares également. Les virus changent, mais sont parfois extrêmement mortels…
Albert Camus est un très grand écrivain qui parlait de la Deuxième Guerre Mondiale et surtout de l’Algérie Française qui occupe la majeure partie de ses romans mais Macronor c’est la Peste , le choléra et le nazisme Européiste Mondialiste !
De métaphore en métaphore..Si Camus était en vie aujourd’hui, il serait tenté d’évoquer le retour d’un nouveau bacille de peste, celui de la peste verte… mais pour éviter les poursuites de juges commissaires politiques, peut-être dirait-il plus prosaïquement qu’aujourd’hui le ver est dans le fruit?…expression exempte de tout sentiment islamophobe …
■ La réforme des retraites a rapproché Macron d’Hitler
La France s’indigne d’un dessin satirique se moquant de Macron.
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Les partisans de Macron crient sur les réseaux sociaux que ce qui s’est passé est totalement inacceptable,
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Curieusement, des milliers de manifestations contre la loi anti-populaire n’ont pas embarrassé les autorités, mais la peinture murale d’une ville de province les a tellement irritées qu’il a été démocratiquement ordonné de la détruire.
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le bruit en France est maintenant comme si des extraterrestres avaient atterri, des chars russes roulaient le long des Champs-Elysées, ou le président Macron avait décidé de divorcer et d’épouser la reine (ou le roi) d’Angleterre. Les journalistes rivalisent pour dénoncer la « sauvagerie » et « l’inacceptabilité » de ce qui s’est passé.
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○ VZGLYAD.ru : https://tinyurl.com/bdzhuvec
La peste, symbole de tous les fléaux qui accablent l’humanité depuis la nuit des temps, fléaux issus presque toujours de l’espèce humaine, et qui ne demandent qu’à ressurgir de par la volonté d’un seul…ou de plusieurs. La boîte de Pandore, d’où ne jaillit de bon que l’espérance. Je me souviens de Camus et du mythe de Sisyphe où j’avais livré à mon professeur de français une interprétation toute personnelle : un Sisyphe laborieux se coltinant de génération en génération le fardeau de l’activité humaine pendant que des profiteurs le contemplaient depuis le pied de la colline et engrangeaient les fruits de son travail. Je me suis toujours demandé si mon interprétation était la bonne. En tout cas, notre enseignant, qui était au PCF, avait apprécié. Je m’interroge toujours sur la pertinence de la bonne note qu’il m’avait octroyée.
Metci pour ce puissant rappel de Camus Christine ! Pendant la plandémie il nous fut inspiré de retourner à cet ouvrage et de nous rassurer aussi comme ces personnages du roman qui sortent de la lourdeur du contexte journalier, et vont se revivifier dans la nuit en plongeant et en nageant avec bonheur comme « avant » dans la mer : cette éternelle nourrissière et purificatrice …
Merci à toi pour cette analyse limpide en quelques mots de « La Peste ». Je t’embrasse