Pour ou contre les bassines : le point de vue de Emma Haziza

J’ignore le sérieux et l’indépendance d’esprit je devrais plutôt dire l’objectivité de Emma Haziza puisque elle est experte en hydrologie, spécialiste de l’adaptation de nos sociétés au changement climatique. Elle a fondé un centre de « recherche-action » (Mayane Labs), pour aider les collectivités à anticiper les conséquences du réchauffement climatique sur leur territoire et prévenir les risques liés. On voit d’emblée que la donzelle participe au mythe du réchauffemet climatique, mais l’histoire ne dit pas si elle croit vraiment que c’est à cause des hommes.

Néanmoins cette video ne me semble pas inintéressante pour compléter l’article d’Argo et les multiples arguments (pour/ou contre) des différents commentateurs.

Sous la video sur youtube il y avait une transcription mise par un commentateur, truffée de fautes d’orthographe et de mots incompréhensibles, c’est la transcription youtube, je vous la mets tout de même sous la video ça va plus vite de lire que d’écouter, même si la video ne fait que 6 minutes.

Les conséquences des bassines dans l’agriculture – Emma Haziza : « ( La seule et unique raison pour laquelle on crée ces bassines qui coûtent des millions d’euros , c’est juste pour réussir à dépasser les arrêtés préfectoraux de crise : quand on est en arrêté prefectoral de crise, on arrête l’irrigation, sauf pour ceux qui ont une bassine,)  »
Les bassines, c’est simple : Pour réussir à maintenir l’eau, on a des barrages, des retenues collinaires , c’est à dire que l’on utilise le réseau hydrographique principal, cet espèce de chevelus qui draine les territoires : tu réussis a mettre une sorte de barrière, un mini barrage qui va permettre de conserver l’eau , c’est un système intéréssant pour soutenir les petites agricultures locales, qui fonctionne, mais si tu mets des barrières sur tous les chevelus, à la fin, tu n’as plus de cours d’eau, tout peut être intéréssant à condition de le jauger de manière intelligente et équilibrée, ce qui est loin d’ être le cas 2)
la question des bassines : on va prélever massivement dans l’eau des nappes phréatiques, on va prendre cette eau , la mettre en surface dans des bâches PVC, (l’équivalent d’une quinzaine de piscines olympiques) , on va en mettre un peu partout : L’argument est le suivant : on prélève le trop plein d’hiver pour le conserver pour les agriculteurs l’été. La réalité, c’est une eau prélevée massivement dans les nappes, mais cette eau est censée au printemps servir a soutenir le cours d’eau, et justement quand le cours d’eau va être a sec , il faut imaginer que , quand tu vois un cours d’eau avec de l’eau et qu’il n’a pas plu, ce n’est pas l’eau du cours d’eau, mais c’est l’eau des nappes, (sauf quand il y a des canaux dérivatifs) mais le plus souvent c’est la nappe qui redonne son eau au cours d’eau qui n’en a plus . On coupe cet équilibre quand on prélève massivement dans la nappe : ce n’est pas des petites quantités, et quand on les met en surface, tu crées une déconnection entre la nappe et la rivière, cette déconnection fait que la rivière va être 2 fois plus à sec plus rapidement , avec tout l’écosystème qui va autour, on est sur ce système impensable de déconnecter des milieux qui étaient connectés entre eux, à des fins d’utilisations superficielles, et tu crées un problème : l’eau que tu es allé cherché en profondeur , tu la met en superficiel, tu vas la soumettre a l’évaporation massive : si tu accrois le nombre de vagues de chaleur ou de canicules, tu accélère davantage le système, tu perds entre 20 et 40 % d’eau, voire plus, tu mets de l’eau en superficie , elle s’évapore a partir d’une certaine température : pourquoi on ne conserverait pas cette eau dans les nappes et on continuerait à prélever dans les nappes ?
La seule et unique raison pour laquelle on crée ces bassines qui coutent des millions d’euros , c’est juste pour réussir à dépasser les arrêtés préfectoraux de crise : quand on est en arrêté préfectoral de crise, on arrête l’irrigation, sauf pour ceux qui ont une bassine, donc on crée des privilégiés, tous les autres n’ont plus le droit d’irriguer, tous ceux qui n’avaient pas les moyens de se connecter a cette bassine,
Ceux qui sont a l’échelle du bassin versant (c’est important , un bassin versant : tu as enlevé le niveau de la nappe pour ceux qui sont sur la nappe (qui peut être très importante), tous ceux-là qui avaient un petit forage peu profond n’ont plus d’eau 2 fois plus vite : ca, c’est le modèle californien, si la France continue a faire comme cela, ressemblera à la Californie dans 10 ans, si on continue a mettre des bassines partout comme prévu, en disant : « il faut adapter l’agriculture au changement climatique, la solution : créons donc des bassines partout, » c’est un système qui court a sa perte, qui suit les modèles américains et chiliens : a Santiago du chili on a arrêté l’adduction en eau potable pour les populations, par ce que il y a encore 10 ans , on cultivait massivement du maïs , on a du coup aridifié les sols, on ne conserve plus d’eau dans les nappes : Si on ne regarde pas ce qui se passe ailleurs dans la manière ou l’on a cultivé le maïs partout , on ne comprends pas ce qui va nous arriver chez nous, Or, on a juste un temps d’avance, ces années de recul nous rendent plus riche que les autres, pour pouvoir changer très vite, car ce n’est pas possible d’agir ainsi le 2eme énorme mensonge, est de dire : «il faut vite qu’on prélève cette eau, parce que sinon, elle part dans les rivières et on la perd…on ose donner cette eau à l’océan ! « C’est incompréhensible de sortir un argument de cette sorte avec les connaissances que l’on a en 2022.

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21 Commentaires

  1. Oui, les bassines, un modèle qui court à sa perte.
    Et comme d’habitude on copie le modèle américain, sans vérifier si ce système est pérenne, on a régulièrement 20 à 30 ans de retard sur les USA et on ne tient pas compte de leur expérience négative.

    Aux chiottes les méga-bassines ! Préservons l’eau, elle est indispensable à la vie.
    Il y a deux jeunes dans le coma, avec le crâne défoncé par les milices mondialistes.
    Les familles ont déposé une plainte pour tentative d’assassinat, on verra la suite.

  2. Par le drainage, on a tari les sources. La drainage est OK lorsqu’il s’agit de mettre à l’abri de l’humidité les bâtiments mais pas le sol des prés et champs même si un excès d’humidité de surface n’est pas bon pour les cultures. Mais on ne voit jamais LE TOUT des choses, chacun ne voyant ce qui l’intéresse et ce qui intéresse c’est combien à court terme, je peux tirer de quelque chose, transformé en ARGENT. L’eau qui goutte à travers les sols et atteint les nappes si en excès et à la longue, c’est équivalent au travail journalier de l’homme qui arrive à se nourrir et nourrir les autres par persévérance et opinâtreté, avec Dieu au-dessus. Mais l’argent et le court terme a TOUT remplacé. GRANDE, TRES GRANDE CARTASTROPHE en vue, la nourriture artificielle ne nourrira pas l’Homme, elle le tuera.

  3. La première chose à faire est de stopper la culture du maïs fourrage, véritable catastrophe agricole et environnementale ( https://www.letelegramme.fr/debats/tribune-le-mais-voila-l-ennemi-21-03-2023-13300991.php ) L’idée des bassines est bonne À CONDITION DE NE PAS LES EMPLIR AVEC LES NAPPES PRÉATIQUES. Il faut les emplir avec une partie des eaux des crues (une partie seulement) et la pluie. On ne rempli pas la citerne de récupération d’eau de pluie en pompant l’eau du puits, c’est complètement crétin et contraire au but poursuivit. Les  » petits producteurs  » qui disposent d’un voire plusieurs forages individuels ne valent pas mieux : ils pompent dans la nappe et 1000 petits qui pompent 10m³/jour chacun privent les sources et les rivières de 10 000m³ d’eau par jour. Une entreprise de ma région spécialisée dans les forages particuliers disposait de 3 équipes de foreurs qui réalisaient chacun entre 2 et 3 forages par semaine… C’est cette pratique qu’il faut absolument interdire À TOUS, je dis bien TOUS.
    .

  4. L’évaporation de l’eau est une bénédiction car elle participe à la création de nuages qui à leurs tours vont donner de la pluie. C’est le cycle magique et naturel de la nature. Notre mère la terre se moque complétement des jérémiades de tous ces beaufs qui n’ont aucune base scientifique sinon pour se faire du fric.

    • « …L’évaporation de l’eau est une bénédiction car elle participe à la création de nuages… » L’EAU DE SURFACE, lacs, étangs, rivières mais pas l’eau souterraine qui constitue la réserve de l’été. En pompant l’eau souterraine ont tari les sources !

    • Tu oublies que les nuages se déplacent avec les courants aériens et avec la rotation de la terre.
      Donc ton eau évaporée va tomber à des milliers de km de là.

  5. « spécialiste de l’adaptation de nos sociétés au changement climatique »
    Ca me suffit : poubelle !

  6. Emma Haziza ce n’est pas une personne compétente au contraire c’est une illuminée qui collabore au délire du prétendu Réchauffement climatique qui est une arnaque inventé de toute pièce par l’extrême gauche Mondialiste Écolo Nazis qui veulent détruire l’agriculture française et la ruralité. La Méga bassine d’eau pour le bétail et les récoltes est une très bonne chose pour eux et l’économie agricole. Haziza n’a qu’à aller se faire Hazizer !

    • On ne peut contester que le climat se dérègle. Parlons plutôt de dérèglement météorologique transitoire. Notre planète a connu de nombreux épisodes de dérèglements. Sécheresses, périodes glaciaires, inondations dilluviennes. Seules 7,5% des entreprises agricoles utilisent l’irrigation sous toutes ses formes. Les agriculteurs pourraient récupérer l’eau de pluie à partir des toits de leurs exploitations pour abreuver leurs cheptels. Pomper les nappes phréatiques durant l’hiver en espérant qu’elles se remplissent ensuite est un parti risqué. Si tel n’est pas le cas, les particuliers n’auront plus d’eau au robinet. Dans mon coin, les agriculteurs utilisent des systèmes d’irrigation classiques. Ils ont creusé des puits et arrosent le soir lorsque la chaleur est moindre avec des systèmes performants. Ils ont ainsi des récoltes correctes voire très abondantes même en cas de sécheresse et utilisent moins d’eau qu’auparavant. Nous avons passé ainsi le dernier été sans aucune restriction. En plus ces bassines sont constituées de plastiques qui ne durent pas à l’usage.

  7. Deux bassines dans la Vienne : une s’est effondrée sous le poids de l’eau et l’autre a été abandonnée de peur qu’elle ne subisse le même sort.

    • Argo c’est l’ingénierie (sic) qui est responsable pas le principe. Le recul des connaissances en sciences fondamentales est une catastrophe en France. Il vaudrait mieux que ces ingénieurs de pacotille retournent à l’école au lieu de jouer aux playmobils.

    • Argo, si tu veux, je peux t’emmener voir des dizaines de bassines, crées dans les années 80 et 90 et plus recemment encore et qui n on jamais subit aucun dommage, alors évidemment si l’ingénieur n’est pas assez competent en la matière, cela crée un problème dans les ouvrages … ce qui soit dit en passant est bien plus courant dans d autres domaines que dans celui des bassines !
      Alors , apres vis a vis de retenir l’eau des rivieres par le biais de barrages ou plus simplement de  » chaussée  » , perso je dis oui , mais depuis quelques années , depuis le gouvernement Hollande on s’ echine a détruire les barrages de nos moulins et la encore a grand renfort de fric , car ça coute une blinde , mais ce qu on fait nos anciens autrefois , les ecolos le detruise maintenant …… sous couvert de la libre circulation des poissons et des alluvions , et sans que l on ne puisses rien dire la encore , alors on fait quoi au final ??

  8. Pour ou contre les bassines ? Les agriculteurs qui ont mis en place se projet ,seraient quand même bien passés par des études d’impacts environnementaux avant ? dans la mesure ou ces études seraient sincères ,indépendantes, neutres ,sans conflits d’intérêts derrières ,du moins on l’espère …se serait intéressant de voir ses études ,elle n’en parle pas ,tout est mis en avant les causes et ses effets négatifs dans le long terme ,ok, quand on parle de sécurité alimentaire , de quoi parle t’on ? et quels seraient les priorités dans ses cas là ? leur projet est validé c’est donc qu’il y a eu approbation des études et des cahiers des charges afférentes ?

  9. Ce que dit cette vidéo est très juste, et si au lieu de casser bêtement comme le font les black-blocs on expliquait comme elle le fait ce serait mieux et plus efficace..

    Mais il ne faut pas oublier de rappeler une chose: il existait et il en subsiste encore une partie, un patrimoine national ancien très important correspondant aux retenues d’eau dues aux barrages créés il y a des siècles.
    Ils permettaient en plus de réguler les cours d’eau et d’avoir des réserves d’eau de fournir une énergie utilisée de diverses façon: « moulins » et petit hydroélectrique.
    Cela préservait les nappes phréatiques.

    Mais au niveau Européen avec la bien pensance verte des Allemands et des dogmes écolos depuis plusieurs dizaines d’années à été imposée la « continuité hydraulique » et sa conséquence l’ « effacement » obligé et imposé des ouvrages existant depuis des siècles.

    Heureusement en France, une loi méconnue de fin été 2021 a partiellement (?) interrompu cette catastrophe menée au non de dogmes écolos Allemands par des ayatollas nationaux.

    • cela me fait penser à une certaine Mme Voynet, jurassienne, secrétaire régionale d’Europe EELV, qui avait organisé des manifestations en Franche Comté, il y a 25 ans, contre le grand canal ! Elle n’attendait pas les allemands ! aujourd’hui elle a juste fait en sorte que l’électricité soit hors de prix et permis que des artisans, des entreprises survivent, voir ferment leurs portes ! et elle réitère, car elle manifestait le 23/3 pour les rivières, dans le Doubs, à l’occasion de la journée mondiale de l’eau ! Ils se mobilisaient sur les enjeux climatiques, en évitant les polémiques ( C’EST UN PEU TARD !) qui ternissent les mandats écolos dans de nombreuses villes de France ! est-il écrit dans le journal local !

    • Vous avez raison sur le sujet des manifestants qui cassent ! car dire qu’ils venaient pacifiquement alors qu’ils avaient un arsenal de guerre impressionnant dans leur sac à dos, n’est pas justifiable ! ceux qui venaient pacifiquement auraient dû créer un service d’ordre sérieux !. Mais pas que : les écolos font de la politique depuis fort longtemps, et personnellement je ne comprends pas pourquoi ! leur discours ne peut, alors, être entendu, à juste titre, quand il s’agit d’écologie ! alors au lieu de s’occuper des migrants, du social et de casser les devantures de boucheries etc , qu’ils fassent une véritable information, comme vous le dites ! concernant l’abattage hallal, – bien être animal – curieusement je ne les entends pas !! aider les agriculteurs, non plus !
      Mais pour être optimiste, il semble qu’il y ait des solutions qui fleurissent et qui ne sont pas dénuées de bon sens

      • denise,

        je me souviens de l’époque (20 ans, 30 ans?) où il se disait parfois que l’écologie doit être neutre, trans-partis, ne pas appartenir à l’un ou à l’autre.
        Pas plus à gauche qu’à droite car elle concerne tout le monde.

        Ah, c’était beau de rêver. Un peu comme d’avoir cru au Père Noël (en oubliant que c’est le Père Coca-Cola).

  10. En Dordogne, les paysans font de petits étangs, les sols sont assez argileux (La Double par exempe)…
    Quand le terrain le permet loin de la platitude de la Beauce, ils construisent de petits barrages, guère en général que 3 à 4 piscines olympiques en somme -si je peux me permettre cette nouvelle mesure des volumes d’eaux.
    Les eaux récupérées sont celles de ruissèlement, parfois de sources dont l’eau se perdrait et les exploitations sont de petites exploitations en général.
    Certains même ne les exploitent plus, ils sont à la retraite mais cela permet d’élever du poisson. Alors tous les 4 ou 5 ans, on vide l’étang… Tout le monde profite du poisson, la famille, le village. L’année prochaine ce serat celui de la ferme du Huchet qui videra son étang et qui nous fera cadeau de son poison -souvent de la carpe- à mettre au congélo pour partie !

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