Ci-dessus, notre amie Mélanie Dittmer, invitée à un rassemblement du SIEL à Paris en 2015, brûle le drapeau européen.
Pour en savoir plus sur Mélanie et le petit bout de chemin que nous avons fait ensemble :
https://resistancerepublicaine.com/?s=Mélanie+Dittmer+
Christine Tasin
Avant, tout était mieux – Melanie DITTMER
Chez certains lecteurs, le titre à lui seul devrait déjà amener le sang à ébullition. Mais un tel blog est déjà une provocation – du moins parfois. Quelqu’un ne souhaitant lire toujours que des opinions sans anicroches, s’est de toute façon trompé d’endroit sur ce City-Prepping-Blog. J’en resterai donc tout à fait sérieusement à ma thèse du « avant tout était mieux » et écrirai pour quelle raison je le ressens ainsi. Au bout du compte, cela est certainement extrêmement subjectif, mais si j’incite toutefois l’un ou l’autre à réfléchir par le biais de ce titre accrocheur, alors je serai plus que satisfaite.
Les sentiments négatifs caractérisent le quotidien
Nous sommes tombés dans une spirale absolument négative avide de tout dévorer, où s’entremêlent inflation, goulots d’étranglement dans la production, hausses des prix dans le secteur énergétique et des carburants, guerre en Ukraine, répliques sismiques du covid, bagarres au couteau, terrorisme, hausse de la criminalité, violence et crainte d’un black-out plus ou moins foncé. Je le concède, de mauvais pressentiments m’étreignent moi aussi à l’écoute de certaines annonces. Mais comme la génération actuelle continue à toujours tout enjoliver et minimiser, nous avons perdu l’habitude de combattre et surmonter le stress. Et c’est pourquoi je le répète à qui veut l’entendre : avant, tout était mieux. Mes grands-parents étaient encore des réalistes vraiment solides que rien ne pouvait ébranler. Ils m’ont raconté tant de choses et m’ont transmis la force. Connaissons-nous encore quelque chose comme la ténacité ? Ou en d’autres termes la résistance ? Chez nous, c’est de suite toujours la fin du monde.
La prospérité nous a tous ramollis
Née en 1978, j’ai grandi au cours de la décennie dorée des années 80. Depuis ma jeunesse, j’ai été marquée par des stars à chaînette d’or au cou. De Modern Talking à Ice-T. La prospérité nous a offert l’eau chaude à tous, nous avons perdu l’habitude de la douche froide. Je suis heureusement une fille de la classe ouvrière d’une cité d’ouvriers mineurs dans la Ruhr. Chez nous, les WC étaient encore dans le couloir à l’étage et quand on se baignait, on grimpait dans l’eau l’un après l’autre. Ce serait impensable aujourd’hui – ihhhh les bactéries, vite, vite le désinfectant. Je suis vraiment contente d’avoir connu cette vie rude en grandissant. Ce n’est qu’à l’âge de neuf ans que nous avons déménagé dans une cabane équipée d’une véritable salle de bains.
Prends exemple sur tes grands-parents
Grâce à ce que m’ont raconté ma grand-mère et mon grand-père, je sais ce que signifient des privations. Ils ont logé à dix dans une baraque pendant la guerre. Quand il ne restait plus rien à manger, c’est le berger allemand qui y passait. Et pourtant, ils n’ont jamais perdu le moral. Je le répète une fois de plus : avant, tout était mieux, merci grand-père, de m’avoir rapprochée de la nature. Ainsi, quand les temps sont durs, je puis au moins cueillir des champignons et je sais à quoi ressemblent des framboises en pleine nature. Et je voudrais aussi remercier ma grand-mère pour mon penchant pour un petit jardin à moi. C’est ainsi que j’ai appris très tôt comment s’occuper de manière raisonnable des légumes et des plantes.
Sept raisons pour lesquelles tout était mieux dans le temps :
- Les femmes attendaient le retour des hommes pendant la guerre et en grande majorité ne leur étaient pas infidèles. La tentation n’était pas aussi vive qu’actuellement avec l’hypersexualisation des publicités, des plates-formes de rencontre et Co. Les valeurs morales avaient encore une valeur.
- Un esprit de concurrence aussi abominable n’existait pas. Les gens avaient plus la fibre sociale. Les intérêts économiques n’étaient pas au premier plan. On accordait aussi plus de valeur aux services rendus à la communauté. L’individu se sentait responsable envers cette collectivité. Une caractéristique que nous retrouvons aujourd’hui le plus probablement chez les habitants de la zone est-allemande. L’éducation n’y allait pas encore dans le sens opposé.
- Les femmes n’étaient pas obligées d’aller travailler. Un homme pouvait nourrir sa famille et les congés étaient encore possibles. Une politique sociale désastreuse fait que de nos jours, les deux parents sont obligés d’aller travailler et malgré cela, on ne peut plus se permettre quoi que ce soit.
- Les garçons pouvaient se bagarrer de temps à autre sans que l’enseignant n’informe de suite l’office de protection de la jeunesse. De nos jours, l’enfant est immédiatement emmené chez le psychologue pour enfants. Il en résulte des handicapés mentaux sans couilles, qui tendent volontiers l’autre joue à chaque vulgaire taré qui se précipite sur eux. Mon père a appris très tôt à sa fille à quel endroit une fille devait donner un coup de pied, quand un garçon l’agressait. L’éducation des enfants par la société actuelle en fait des victimes ramollies louvoyant de ci, de là, qui atterrissent un jour ou l’autre en rangs serrés chez le psychologue. Insupportable. Avant, tout était mieux !
- Aujourd’hui, on commence immédiatement à pleurer si toute la maisonnette ne peut pas être chauffée au quart de tour. Dans le temps, il y avait un poêle dans la pièce ou bien alors des pulls et autres couvertures chaudes.
- Mes grands-parents étaient encore capables de faire beaucoup de choses eux-mêmes. À savoir construire, réparer, cultiver des légumes, mettre en conserve, abattre la bête, faire du saucisson. Et toi, tu es capable de quoi ? Aller au supermarché et te gaver de nourriture génétiquement manipulée tirée d’emballages en plastique ? Nous devrions nous hurler dessus tous ensemble devant une glace et nous ordonner d’apprendre à nouveau des métiers manuels. Vraiment, sommes-nous devenus hypersensibles à ce point ?
Agir au lieu de pleurnicher
Si jamais l’Internet tombe une fois de plus en panne, prends un livre et continue à te cultiver. La nature sans courant électrique a beaucoup de choses à proposer. Encore mieux, enlève leur smartphone à tes enfants et envoie-les jouer dehors et faire des découvertes. Peut-être pouvons-nous créer ainsi une nouvelle génération. Bientôt, nous aurons beaucoup de temps pour apprendre, car la situation ne va pas s’améliorer, mais au contraire plutôt s’aggraver. Ainsi le bon grain sera séparé de l’ivraie et beaucoup de gens repenseront leur conception du monde et leur manière de vivre. Peut-être réapprendrons-nous alors à lire une carte au lieu de circuler d’après les indications du navigateur GPS (si le réseau ne fonctionne pas pour une raison quelconque). Ou bien, regardons le ciel et les nuages pour connaître l’évolution de la météo. Bien des choses sont plus simples que tu ne le penses. Il faut simplement te décider à t’y mettre. Demande à grand-mère et grand-père, ils pourront te le confirmer. Prends leur volonté de vivre en exemple. Tu n’as que cette seule vie devant toi ! Pour être un peu mieux préparé à la prochaine crise qui s’annonce, je voudrais également te recommander cet article de mon blog : Plan préventif de crise (Plan zur Krisenvorsorge).
Traduction d’un Podcast de Mélanie Dittmer par Jean Schoving pour Résistance républicaine
1,806 total views, 1 views today
Je confirme, et je signe ; . J’ai connu cette période (84 ans) et l’entraide, la solidarité et tout ce qui fait la vraie vie existais bel et bien. Aujourd’hui, c’est l’indifférence, l’individualisme, la consommation, le dernier iPhone, bref, tous ces veaux sont partis pour être vaccinés covid pour l’éternité. Ils disparaitront sans bruit.
l’article est intéressant… mais les parents qui mangeaient le berger Allemand!!! j’en doute fort!
Mélanie Dittmer est une grande combattante de la cause National et identitaire dont l’Europe a besoin.
Mme Melanie DITTMER vous êtes une vrai résistante.
C’est grâce à vous que la petite flamme de l’espoir d’un monde meilleur peut continuer à briller.
Merci
Tout est dit.
Notre Vie Réelle sera toujours plus précieuse et importante que la vie du métavers ( ou vie virtuelle). Cette dernière prend trop d’importance et nous fait oublier nos priorités fondamentales pour nous développer dans le bon sens. Dans une Humanité qui fait sens, non dans un humanisme d’usage, qui malheureusement lui, est bel et bien bafoué, hors d’usage et tordu dans tous les sens