Carole Delga, présidente PS du conseil régional d’Occitanie, n’a plutôt pas bonne presse auprès des patriotes.
Ses méthodes de « maîtresse d’école » retirant le micro à l’opposition ont choqué la patriosphère à juste titre…
L’étau se resserre autour de Delga, qui sent le pouvoir lui échapper petit à petit. Tant mieux ? Sans doute. Sauf que la relève est encore pire ! En tous cas, c’est elle qui le dit.
Delga, c’est le fruit de la méritocratie à petite échelle. C’est un pur produit du PS, un parti qui propulsait en tête de gondole des gens qui ont eu une réussite médiocre en provenant d’un milieu populaire.
Elevée par sa mère et sa grand-mère femme de ménage, petite fonctionnaire territoriale amenée à côtoyer des élus locaux, elle gagne de petites élections et petit à petit, réussit à se hisser jusqu’aux législatives.
Une bonne tête, une capacité à réciter la propagande socialiste sans la remettre en cause, de l’entregent, et là voici secrétaire d’Etat, présidente de région…
Delga entrait parfaitement dans le moule du PS, avec une politique immigrationniste très conformiste, une hostilité de principe au Rassemblement national catalogué à « l’extrême-droite ».
Au point de s’acharner, selon la justice.
En avril 2019, Carole Delga est condamnée par la cour d’appel de Nîmes à 8 000 € d’amende et dommages-intérêts à la commune de Beaucaire pour « discrimination fondée sur des opinions politiques » et « entrave à l’exercice d’une activité économique » après avoir refusé de signer un contrat de ville établi par la municipalité de Beaucaire dirigée par Julien Sanchez, et ne pas avoir choisi cette commune pour accueillir le futur lycée général construit par la région dans le Gard. Carole Delga réagit en dénonçant l’opportunisme du projet, et la campagne de procès judiciaires menées par le RN contre la région21. Son pourvoi en cassation est toutefois rejeté22,23. Elle annonce toutefois son intention de saisir la Cour européenne des Droits de l’Homme24.
Avec Delga, il y eut de nombreux dégâts, si l’on en croit ses opposants et des propos outranciers au sujet des attentats de l’islam, son socialisme internationaliste très islamophile…
Pour parvenir au pouvoir, Delga n’avait pas hésité à s’allier avec les autres partis de la même mouvance :
« La liste qu’elle conduit l’emporte au second tour, le 13 décembre 2015, avec 44,8 % des suffrages exprimés, dans une triangulaire l’opposant au FN et aux Républicains, après une fusion dans l’entre-deux tours de sa liste avec celle d’EELV. Une fois élue, elle choisit de gouverner avec plusieurs partis de gauche : le PS, EELV, le PCF et le PRG. Elle nomme notamment Agnès Langevine, figure régionale d’EELV, troisième vice-présidente, chargée de la transition écologique et énergétique ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carole_Delga
Pourtant, c’est la même Delga, qui paraissait trop formatée pour penser un peu en dehors des sentiers battus, qui désormais s’élève contre l’accord « NUPES » très proche de ce qu’elle avait fait localement pour dénoncer les ambitions antirépublicaines de cette gauche qui est pourtant sa famille politique.
Maintenant qu’elle est aux abois, là voilà qui dit enfin la vérité à ce sujet !!
ENTRETIEN. Carole Delga : « Je veux créer un mouvement d’union de la gauche républicaine »
Quelques heures après la ratification par le Conseil national du PS de l’accord avec LFI, EELV et le PCF, la présidente de la région Occitanie prend acte de sa position minoritaire dans les instances du parti. Réaffirmant son opposition à ce qu’elle considère comme « une liquidation du PS », Carole Delga annonce son intention de réunir les militants qui partagent sa vision, puis d’organiser des états généraux de la gauche républicaine cet été.
Comment accueillez-vous le vote du Conseil national du PS qui valide l’accord électoral avec La France insoumise ?
Je reste résolument opposée à cet accord, à la négation de nos valeurs et de notre projet socialiste et je prends acte – qu’à ce jour – je suis minoritaire dans le parti.
À la lecture de ce résultat, envisagez-vous de quitter le PS ?
Je suis profondément socialiste et je considère avoir encore toute ma place dans ce parti qu’il faut transformer. Je ne suis pas moins socialiste qu’Olivier Faure. Je vais donc continuer à travailler avec tous les militants et sympathisants qui partagent mes idées et me témoignent leur soutien. Evidemment, je serai porteuse d’une vision différente de celle de la direction du parti.
« Je ne suis pas moins socialiste qu’Olivier Faure, je ne quitterai pas le parti »
Comment voyez-vous alors l’avenir du PS et quel rôle entendez-vous jouer ?
Dans un premier temps, je vais rassembler prochainement toutes ces personnes qui n’acceptent pas la liquidation du PS.
Faut-il conclure que vous pourriez présenter une motion au prochain congrès du PS ?
Ma feuille de route est claire et précise : réunir d’abord toutes celles et tous ceux qui, comme moi, ne peuvent pas se résoudre à l’anéantissement de l’héritage socialiste, du travail accompli par les militants, les élus locaux et nationaux pour défendre et promouvoir nos valeurs ; ensuite consacrer toute mon énergie pour qu’un maximum de candidats de gauche l’emportent aux législatives et puissent constituer une opposition forte à la politique d’Emmanuel Macron ; Et enfin, réunir cet été des états généraux de la gauche républicaine, européenne et écologiste en France car je pense en effet qu’un grand rassemblement est nécessaire, mais sur des bases claires. C’est aussi ce que réclame le peuple de gauche qui, en récusant cet accord, dit « non » aux compromissions, « non » aux omissions sur des sujets majeurs tels que la question européenne, l’Ukraine, la laïcité, la lutte contre le communautarisme, la relation à l’entreprise ou le vivre ensemble. Voulons-nous une société de l’affrontement, de la désobéissance, de la violence, de la rupture, ou voulons-nous plutôt une société progressiste, ambitieuse sur le partage des richesses et rassemblée ? C’est de ces sujets dont nous aurons à parler…
Le rendez-vous sera fixé en Occitanie ?
Le lieu importe peu et je n’y ai pas encore réfléchi. Ce qui compte, ce sont les principes énoncés et les bases qui doivent être claires et solides car ce qui se dessine, c’est un mouvement de rassemblement et d’union de la gauche républicaine. J’en suis convaincue et cela doit donc se faire avec sérieux, sincérité et cohérence. Toutes celles et tous ceux qui, à gauche, ont envie de participer à un nouvel élan seront les bienvenus.
« Les responsables politiques d’aujourd’hui s’occupent surtout de leurs petites comptabilités électorales et pas assez de la comptabilité des fins de mois difficiles »
Voyons-nous apparaître à grands traits dans vos propos l’esquisse d’un nouveau parti ?
Il faut sortir de ces logiques de chapelles mortifères. Avant toute chose, il faut travailler sur les idées. Le cadre, la structuration juridique, tout cela vient ensuite, ce n’est pas le plus important. Parlons en premier du projet pour la vie des gens. C’est cela qui guide mon engagement, et c’est pourquoi je fais de la politique. Les injustices de notre société, les périls environnementaux ne trouvent pas vraiment de réponse et pour ce qui nous concerne, l’explication est évidente : la gauche et le PS n’ont pas travaillé, et les Français nous ont sévèrement sanctionnés par les urnes à la présidentielle ! Ma priorité c’est donc de rassembler cette gauche républicaine, écologique, européenne. Travaillons sur un projet de société ambitieux, un nouveau contrat social, et nous verrons ensuite sur quoi débouche cette dynamique. Soyons humbles. Je m’oppose à cette politique de la personnalisation et je veux le dire clairement : l’objectif n’est pas de créer un parti au service de Carole Delga, alors qu’en vérité, les 17 millions de Français qui se sont détournés des urnes nous reprochent de ne pas assez parler d’eux et de ne pas travailler assez pour eux. Les responsables politiques d’aujourd’hui s’occupent surtout de leurs petites comptabilités électorales et pas assez de la comptabilité des fins de mois difficiles.
Revenons à l’accord LFI / PS ? Fallait-il consulter les militants ?
C’était évidemment indispensable, car il s’agit d’un changement de ligne politique majeur. Le timing imposé par La France insoumise ne l’a pas permis, je le regrette, et c’est aussi pour cette raison que je vais réunir et donner la parole à tous ceux qui refusent la liquidation du Parti socialiste. Parlons vrai, d’ailleurs, sur la nature de cet accord qui n’est pas applicable, comme chacun doit raisonnablement en convenir. Il n’a que deux objectifs : le premier est purement électoraliste, c’est-à-dire comment on se partage les circonscriptions et les places à l’Assemblée. Le second est stratégique, puisqu’il consiste à désigner Jean-Luc Mélenchon comme seul opposant à gauche à Emmanuel Macron. Mais j’avertis ces messieurs : je suis aussi une opposante de gauche à Emmanuel Macron, ils pourront compter sur moi !
« J’entends déjà les menaces qui visent les éventuels candidats dissidents. C’est la direction du PS qui a créé cette situation incompréhensible »
Sur les 49 circonscriptions d’Occitanie, 6 ont été attribuées au PS selon l’accord conclu. Encouragez-vous les candidats socialistes déçus à entrer en dissidence ?
Je récuse ce terme de dissidence. Des militants socialistes d’Occitanie ont travaillé avec sincérité et abnégation pour le parti et n’acceptent pas la décision de la direction nationale. Certains n’excluent pas, en effet, de se présenter. J’entends déjà les menaces qui visent les éventuels candidats « dissidents ». C’est la direction du PS qui a créé cette situation incompréhensible. Comment pouvez-vous expliquer qu’aucun candidat socialiste ne peut se présenter dans l’Hérault ? Comment peut-on expliquer que le Tarn, département de Jaurès, a zéro candidat PS ? La direction du parti a créé cette situation d’injustice, c’est à elle qu’il appartient de la régler. Il lui reste 15 jours jusqu’au 20 mai, date limite du dépôt des candidatures…
On aurait presque envie de pleurer sur son sort, n’est-ce pas ? Le PS s’est dilué, il est même mort et Delga qui n’existait que par son adhésion totale, aveugle à l’appareil politique se trouve perdue…
Son projet de créer un parti socialiste bis, phénix qui renaîtrait de ses cendres, est voué à l’échec.
Son aveuglement idéologique, sa haine formatée contre le Rassemblement national, qui, en réalité, est le seul parti qu’on puisse situer « à gauche » qui défende la laïcité, la lutte contre le communautarisme ainsi que la sécurité, dont Delga ne parle point, ont conduit l’intéressée dans une impasse.
Elle se réclame de Jaurès qui, aujourd’hui, aurait peut-être fait alliance avec Marine le Pen voire Eric Zemmour…
Je ne parviens pas à comprendre comment Delga peut ne pas avoir voulu de cet accord alors qu’il représente complètement sa politique dévoyée. Il me semble qu’il n’y a entre une Delga, un Piolle ou un Mélenchon que l’épaisseur d’une feuille de cigarette.
Alors faut-il y voir une question de personnes, des luttes d’ego qui puissent expliquer ce soudain isolement de la demoiselle ?
Enfin, toujours est-il qu’elle a craché le morceau : Mélenchon et ses amis sont les ennemis de la République !
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Une pouffiasse qui subventionne SOS Méditerranée et qui arrache le micro d’un contradicteur, c’est tout le PS immigrationniste qui nous a foutu dans la merde actuelle .
Quand on s’allie avec le Diable, on doit s’attendre à connaître l’enfer.
Bonjour,
Merci Maxime !
Ils font 1,5 % aux élections et on les voit toujours ?
@ palimola
Bah, oui, ils font partie de la minorité toxique agissante.