Un homme jeté en psychiatrie après avoir crié « Macron démission! » pendant un journal télévisé

 

« Macron, démission! Benalla, en prison! »

Un homme a été placé en services psychiatriques après avoir crié un slogan appelant à la démission d’Emmanuel Macron, durant le journal télévisé de France 2.
Le même sort avait été réservé à l’auteur du récent jet d’œuf sur le Président.
Si la grogne anti-pass sanitaire semble avoir perdu en vigueur et si aucun mouvement social d’ampleur ne se dessine à l’horizon, l’exécutif continue d’essuyer des critiques de part et d’autre.
De simples citoyens montent parfois au créneau pour crier leur désarroi, quant à l’action du gouvernement.
C’est ce qui s’est passé lors du journal télévisé de France 2, le 4 novembre. Un homme a profité d’une retransmission en direct pour crier « Macron, démission! Benalla, en prison! », dans les rues de Dieppe.
Une intervention qui a quelque peu déstabilisé le présentateur Julien Bugier.

 

L’homme a été repoussé par le service d’ordre et le reste de l’émission s’est déroulé dans le calme, rapporte le quotidien Paris-Normandie. L’histoire aurait sans doute pu s’arrêter là, mais la police nationale s’est finalement mise en quête du perturbateur, qui a été interpellé peu après. Emmené au commissariat, il a été placé en garde à vue.

 

Il a expliqué en vouloir à Emmanuel Macron pour la faillite de son entreprise dieppoise, qui a coulé en 2015, alors que l’actuel Président était encore ministre de l’Économie. Il a tenu des propos décousus, ce qui a motivé le procureur de la République à demander l’intervention d’un psychiatre. À l’issue de cette consultation, l’individu a finalement été placé en services psychiatriques.

Des critiques étouffées?

Cet épisode rappelle celui du Salon international de la restauration (Sirha), où Emmanuel Macron avait essuyé un jet d’œuf, en septembre dernier. Rattrapé par la garde rapprochée du Président, l’auteur de ce geste avait également fait l’objet d’un examen psychiatrique, à la demande du parquet de Lyon. Les experts avaient conclu à une « abolition du discernement » et l’homme avait été admis dans un établissement spécialisé.
Des cas qui poussent certains observateurs à se demander si nous n’assistons pas aujourd’hui à une psychiatrisation du débat politique. Un problème qui avait déjà fait surface en 2018, lorsque Marine Le Pen avait été astreinte à un examen psychiatrique par la justice, après avoir publié des photos d’exactions de Daech*. L’ex-présidente du RN avait alors dénoncé un procédé « hallucinant » sur Twitter.
Plus généralement, l’attitude du pouvoir vis-à-vis de certains opposants politiques a parfois interrogé, durant le quinquennat d’Emmanuel Macron. Les excès de zèle de la justice ont souvent été montrés du doigt, comme dans le cas de cette Toulousaine, placée en garde à vue pour une banderole « Macronavirus » accrochée dans son jardin.
Lors de cette affaire, plusieurs magistrats s’étaient d’ailleurs demandé si l’appareil judiciaire n’était pas trop complaisant avec l’exécutif. Dans les colonnes d’Atlantico, l’avocat Régis de Castelnau avait fustigé une « instrumentalisation de la justice à des fins politiques ».
« On voit bien là la volonté même pas cachée d’empêcher toute critique d’Emmanuel Macron […]. Qu’il se trouve dans la magistrature, puisque les procureurs sont des magistrats, des gens pour déployer ainsi un zèle militant au service du Président le plus impopulaire de la Ve République, en dit long sur la culture des libertés publiques fondamentales qui les habitent », avait-il ainsi écrit.
Les divers dispositifs anti-fake news lancés par le gouvernement, comme l’espace Désinfox retiré précipitamment durant la pandémie, ont aussi pu donner l’impression que l’exécutif ne tolérait pas l’expression d’opinions contradictoires.
Au choix les électrochocs. 
Certains encore doivent se rappeler d’Antonin Artaud et de la terreur qui étreignait le poète les matins où il devait aller «au choc».
Sur l’électrochoc, le cas ANTONIN ARTAUD
Ou la camisole chimique. Dans les deux cas, l’opposant à macron ne va pas sortir frais de son séjour.

La justice sous Macron

 

 

Une mère interpelle Castex : garde à vue !

Une maman son fils suspendu interpelle Castex le  28 octobre à Lorient.
Au lieu d’écouter cette mère ​en détresse non elle a été conduite au commissariat, On va l’accuser de quoi? De ne pas avoir pris rdv? S’exprimer sur la voie public n’est pas un délit : le monde à Macron.

 

Jugement de Damien Tarel :

4 mois ferme, sans passer par la case  domicile pour se changer.

Voir aussi : 4 mois de prison ferme pour Damien T, mais les salauds qui menacent Mila sont libres et continuent….

Frejusien
Sur trois ans, pas un jour de prison ? qu’est-ce à dire ? micron continue à le protéger ?
Dorylée
Frejusien
 C’est bien la première fois que j’entends qu’une personne condamnée à trois ans de prison, sort du tribunal sans faire une seule journée.

Ce n’est pas comme Damien Tarel, aussitôt enfermé, aussitôt jugé, aussitôt emprisonné.
Il a roulé combien d’années avant d’être jugé Benalla ???

 1,238 total views,  3 views today

image_pdf

29 Commentaires

  1. Attention avec Macron. S’en prendre à Macron, c’est dangereux. C’est un homme capable de grande violence, quand on vient se mettre en travers de son chemin.
    Comme il tient tous les médias,….

  2. Macron est dans la même psychologie qu’un Louis XVI : il ne comprend pas le peuple français et sa colère profonde et, en avril 2022, quand il comprendra qu’il est battu dès le 1 er tour, il demandera à ses conseillés Attali ou le Mari du porte parole Attal « C’est une révolte » ? – « Non, ô Jupiter, c’est une révolution » !

    Ou le soir du résultat du second tour présidentiel, ses mêmes conseillés lui diront, « Nous avons une bonne et une mauvaise nouvelle concernant le résultat final ».
    « Dites-moi la mauvaise nouvelle d’abord » !
    « Il n’y a pas de bonne nouvelle »…

  3. En toute rigueur, c’est certainement pour son bien, l’offensé prévoit qu’on prenne conscience de son cas et souhaite le retrouver bientôt dans le même établissement…

  4. Je suis furax ! Furax !

    Ce qui me scandalise, c’est la rapidité (valant brutalité) avec laquelle les poulets « interpellent physiquement » cette dame en souffrance et qui a été probablement envoyée dans un hôpital psychiatrique..

    Bon Dieu !!

    A quoi jouent ces flics, que je vais « recommencer » à haïr (comme je l’ai fait pendant une certaine période des gilets jaunes quand ils tapaient sur eux et pas sur les blacks blocs) ?

    Je vais finir par ne plus les plaindre quand ils se feront buter au couteau ou par arme à feu !

    Un peu plus d’humanité et de discernement Messieurs les flics devant une telle détresse ! Il y a des moyens plus humains pour calmer cette dame qui s’est révoltée (avec une bonne raison) face à un Homme du Pouvoi,r qui désespère le peuple (dont il n’a rien à foutre)

    Cassez plutôt les malfaisants des cités. Vous n’êtes même pas foutus de mater des rodéo-motards Honte à vous !!

    • Dans la police nationale il y a toujours eu des collaborateurs, et ça ne date pas d Aujourd’hui.

    • Les policiers obéissent au pouvoir politique. La racaille ne dérange pas tant que cela, les élites. Peut-être même que cela les arrange, dans leur projet de déconstruction, afin de casser les identités des peuples, et d’instaurer le nouvel ordre mondial…

    • Il est vrai qu’on attend toujours qu’ils donnent le signal de la révolte.

    • Je ne connais qu’une solution au problème, et en plus, il a lancé l’invitation…

  5. Je n’en peux plus de le voir ! Pitié, ne montrez plus de photo de ce débile ! Il me fait gerber, il a un regard de fou furieux. Se faire prendre en photo avec des enfants pour faire croire qu’il les aime, c’est de la provocation. C’est lui qui devrait être interné car il manipule tout le monde, cela relève de la psychiatrie.

    • Non il ne manipule personne !tout le monde sait que c’est un pourri, cela prouve seulement que les pourris sont plus malins que nous et que nous ne nous en sortirons que par la révolution !!

    • Je suis d’accord avec vous. C’est un manipulateur de première, et ce n’est pas quelqu’un de gentil.

  6. Ce n’est manifestement pas le bon candidat à avoir été interné…. Cherchez l’erreur ?,,,

  7. Incroyable … Mort de la liberté d’expression; Dictature en marche …

  8. Quand on s’en prend verbalement à Macron c’est la prison direct ! On trouve tjrs de la place alors que les prisons sont sois disant saturées ! Par contre pour les islamistes qui foutent le souk tous les jours en pillant, agressant, la relaxe est de mise ! La liberté d’expression est en voie de disparition et la liberté d’aller et venir des honnêtes gens aussi, sauf si ils acceptent de se faire piquouser à tour de bras par un vaccin très peu efficace !

    • On peut serrer dans les prisons, ils ne font rien et en plus çà ferait des économies de chauffage !

Les commentaires sont fermés.