A propos du livre écrit par le Professeur Klaus Schwab et Thierry Malleret: COVID-19: La Grande Réinitialisation (dont Résistance républicaine a déjà publié un compte-rendu).
Selon Klaus Schwab l’objectif principal de ce livre publié début juillet 2020 est « d’aider à comprendre ce qui nous attend dans une multitude de domaines. » Son « livre est principalement explicatif, fournissant de nombreuses conjectures et idées sur ce à quoi le monde post-pandémique pourrait, et peut-être devrait, ressembler. »
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J’ai lu combien certains le critiquent et cherchent à le faire passer pour un totalitaire suppôt d’oligarques pas du tout recommandables, d’autres pour un socialiste impénitent messianique, rêvant d’un prix Nobel? A mon humble avis, lui et ses suiveurs ne pourront prendre en otage que des peuples ayant perdu leur souveraineté, croyant que les hommes sont les responsables du réchauffement climatique, croyant que les dispendieuses institutions supranationales telles l’UE, l’ONU, l’OMS sont les modèles à suivre d’une gouvernance mondiale, selon Klaus Schwab, nécessaire (?), efficiente (!) et utile (!) et que des immigrants en masse et sans formation paieront leurs retraites.
Bref, Schwab le soldat mondialiste helvétique serait devenu tout l’opposé de la swissitude et de tous ces accords économiques que la Suisse a conclus depuis des siècles, avec diplomatie, avec d’autres nations autour d’elle et ailleurs, sans partager sa souveraineté donc la perdre ou la remettre. Il y deux siècles, l’excellent et visionnaire juriste et diplomate suisse Emmerich ou Emer de Vattel (1714-1767) avait déjà bien analysé et décrit comment et pourquoi les États-nations sont attaqués d’en haut par le supra-nationalisme et d’en bas par le multiculturalisme, soit comment actuellement l’UE démantèle les Etats-nations européens souverains. En 1757, Emer de Vattel publia son ouvrage en trois tomes Le Droit des Gens ou Principes de la Loi Naturelle, appliqués à la Conduite et aux Affaires des Nations et des Souverains; il démontra que l’État-nation est indispensable à la démocratie et à l’état de droit et donc que démocratie et état de droit ne peuvent fonctionner que dans un État-nation souverain, cela sans ingérences étrangères. Il écrit: «C’est une conséquence manifeste de la liberté et de l’indépendance des nations, que toutes sont en droit de se gouverner comme elles le jugent à propos, et qu’aucune n’a le moindre droit de se mêler du gouvernement d’une autre. De tous les droits qui peuvent appartenir à une nation, la souveraineté est sans doute le plus précieux, et celui que les autres doivent respecter le plus scrupuleusement, si elles ne veulent pas lui faire injure. »
Schwab précise: « Ce livre comporte trois chapitres principaux, offrant une vue panoramique du paysage futur. Le premier évalue l’impact de la pandémie sur cinq « macro-catégories » principales: les facteurs économiques, sociétaux, géopolitiques, environnementaux et technologiques. Le deuxième examine les effets au niveau micro, sur des industries et des entreprises spécifiques. Le troisième émet des hypothèses sur la nature des conséquences possibles au niveau individuel. »
Pour lui et son co-auteur, « une seule voie nous mènera vers un monde meilleur: plus inclusif, plus équitable et plus respectueux de Mère Nature. »
En réalité, sans arrogance, Schwab et Malleret rapportent des faits, des hypothèses, des suggestions, des opinions et des choix. Il rappellent modestement que « Faire des prévisions, c’est le jeu des fous. » Est-ce là le grand reset populicide que certains prêtent à cet économiste suisse?
A mon avis, Schwab a raison de nous mettre en garde et d’écrire, entre autres, ce qui suit:
- « La catastrophe économique mondiale à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui est la plus grave enregistrée depuis 1945. »
- « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, c’est peut-être un cliché, mais Friedrich Nietzsche avait raison. » Trop de gens fuient le stress, n’apprennent pas à manager leurs stress et ont oublié que si nos ancêtres n’avaient pas été stressés jour après jour et avaient ainsi évolué, nous serions toujours des singes végétariens.
- « Psychologiquement, la conséquence la plus importante de la pandémie est de générer une quantité phénoménale d’incertitude, qui se transforme souvent en source d’angoisse. »
- « Si souvent, la peur de la mort finit par l’emporter sur toutes les autres émotions humaines. » En réalité beaucoup de personnes qui ont appris à faire face aux stress de la vie et de leur profession n’ont pas peur de la mort ni n’ont été terrorisées par ce Coronavirus ou paniquées par de leurs élus!
- « Les rapports incessants de décès, de cas infectieux et de toutes les autres choses qui pourraient mal tourner, ainsi que les images chargées d’émotion, ont permis à notre imagination collective de se déchainer en termes d’inquiétude pour nous-mêmes et nos proches. » Dieu merci par pour nous tous!
- « Certains économistes estiment approximativement que les Italiens ont perdu en moyenne trois ans de vie, un résultat très différent des 40 ou 60 ans de vie perdus lorsque de nombreux jeunes périssent à la guerre. »
- « Une atmosphère aussi alarmante a eu des effets désastreux sur notre bien-être mental. De plus, l’anxiété amplifiée par les médias peut être très contagieuse. »
- « La propagation des maladies infectieuses a cette capacité unique d’alimenter la peur, l’anxiété et l’hystérie de masse. »
- « Des inégalités croissantes, un sentiment d’injustice généralisé, l’approfondissement des clivages géopolitiques, la polarisation politique, des déficits publics croissants et des niveaux d’endettement élevés, une gouvernance mondiale inefficace ou inexistante, une financiarisation excessive, la dégradation de l’environnement: tels sont quelques-uns des défis majeurs qui existaient avant la pandémie. La crise du coronavirus les a tous exacerbés. » En réalité des élus et leurs experts « universitaires » les ont beaucoup plus exacerbés que la Covid-19 elle-même et ce sont les mêmes élus qui ont sabordé le budget des plans catastrophes mis au point par notre Département de la défense et de la protection de la population et bien trop diminué les effectifs de l’armée et de la protection civile, sous prétexte qu’il n’y avait plus de guerre froide. Comme le répète Eric Zemmour en quelques mots: « En politique, il faut prévoir le pire pour que celui-ci ne se produise pas et se donner les moyens de le combattre. »
- « Dans un monde interdépendant, les risques s’amplifient les uns les autres et, ce faisant, ont un effet domino. C’est pourquoi isolement ou confinement ne peuvent rimer avec interdépendance et interconnexion. »
- « Les mesures de confinement … ont un coût économique et sociétal dangereusement élevé. De plus le confinement est très malsain pour la santé. »
- « Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. Pour faire court, la réponse est: jamais. La normalité d’avant la crise est « brisée » et rien ne nous y ramènera. » Dans dix ans notre monde aura, peut-être, récupéré de nos erreurs et de cette coronafolie et il sera sûrement différent mais pas nécessairement tel que le croient Schwab et son collaborateur Malleret.
- « Nous devrions profiter de cette occasion sans précédent pour réimaginer notre monde, afin de le rendre meilleur et plus résilient lorsqu’il réapparaîtra de l’autre côté de cette crise. »
- « Qu’une entreprise doit servir non seulement ses actionnaires mais aussi toutes les parties prenantes pour atteindre une croissance et une prospérité à long terme. »
- « Les entreprises les plus agiles et les plus flexibles seront celles qui en sortiront plus fortes. »
- « L’automatisation est source de grands changements, mais elle améliore la productivité et augmente la richesse, ce qui entraîne une augmentation de la demande de biens et de services et donc de nouveaux types d’emplois pour satisfaire cette demande. »
- « La résilience devra être mieux mesurée et surveillée pour évaluer la véritable santé d’une économie, les réserves de capital sur lesquelles un pays peut puiser en temps de crise, y compris le capital financier, physique, naturel et social, devront faire l’objet de contrôles réguliers. »
- « Il faut faire attention à ce que la poursuite de la décroissance ne manque pas de but précis, comme ce fut le cas avec la poursuite de la croissance! Les pays les plus tournés vers l’avenir et leurs gouvernements privilégieront plutôt une approche plus inclusive et durable de la gestion et de la mesure de leurs économies, une approche qui favorise également la croissance de l’emploi, l’amélioration du niveau de vie et la sauvegarde de la planète. »
- « Globalement, les pays qui s’en sortent le mieux partagent les caractéristiques générales et communes suivantes: ils étaient « préparés » à ce qui allait arriver (sur le plan logistique et organisationnel). Ils ont pris des décisions rapides et décisives. Ils disposent d’un système de santé rentable et inclusif. » Surtout ils sont prêts à affronter des catastrophes, sans donner trop d’importance à la médecine de catastrophe et en ayant surtout beaucoup d’argent pour affronter crise, désastre voire catastrophe, donc pas que des dettes!
- « La réponse d’une nation à une catastrophe en dit long sur ses forces et ses dysfonctionnements, et avant tout sur la « qualité » et la solidité de son contrat social. »
- « Lorsque l’on ajuste les données en fonction de la démographie, le Japon fait mieux que la plupart des autres pays. Son PIB par habitant est élevé et croissant et, depuis 2007, son PIB réel par membre de la population en âge de travailler a augmenté plus rapidement que dans tout autre pays du G7. Bien sûr, il y a de nombreuses raisons idiosyncrasiques à cela (un niveau très élevé de capital social et de confiance dans la société, mais aussi une croissance de la productivité du travail supérieure à la moyenne, et une absorption réussie des travailleurs âgés dans la population active), mais cela montre qu’une diminution de la population ne conduit pas nécessairement à l’oubli économique. Les niveaux de vie élevés et les indicateurs de bien-être du Japon offrent une leçon salutaire : il y a de l’espoir face aux difficultés économiques. »
- « Le Japon possède deux caractéristiques distinctes qui sont étroitement liées : il a l’un des niveaux d’inégalité les plus faibles parmi les pays à revenu élevé et, depuis l’éclatement de la bulle spéculative à la fin des années 1980, il se distingue par un niveau de consommation ostentatoire plus faible. »
- « L’imposition va augmenter. Comme ce fut le cas auparavant, la logique sociale et la justification politique qui sous-tendent les augmentations seront basées sur le récit des « pays en guerre » (mais cette fois-ci contre un ennemi invisible). »
- « À l’avenir, les gouvernements décideront très probablement, mais avec des degrés d’intensité différents, qu’il est dans le meilleur intérêt de la société de réécrire certaines règles du jeu et d’accroître leur rôle de façon permanente. »
- « Même lorsque nous sortirons de cette crise, nous devrons être conscients qu’une autre crise se profile à l’horizon. Nous ne pouvons prédire à quoi ressemblera la prochaine, nous savons seulement qu’elle sera différente de la précédente. »
- « Quelle forme pourrait prendre le nouveau contrat social ? Il n’existe pas de modèles standard prêts à l’emploi, car chaque solution potentielle dépend de l’histoire et de la culture du pays auquel elle s’applique. » Malheureusement les bruxellisés et l’UE ne l’ont toujours pas compris!
- « La mondialisation, un mot passe-partout, est une notion large et vague qui fait référence à l’échange mondial entre nations de biens, de services, de personnes, de capitaux et maintenant même de données. »
- La « démocratie et la souveraineté nationale ne sont compatibles que si la mondialisation est contenue. »
- « De nombreux gouvernements se rendront compte que certaines situations de dépendance commerciale ne sont plus politiquement acceptables. »
- « Ce processus d’inversion de la mondialisation ne se fera pas du jour au lendemain; le raccourcissement des chaînes d’approvisionnement sera à la fois très difficile et très coûteux. » « Le gouvernement japonais l’a bien compris lorsqu’il a mis de côté 243 milliards de yens japonais … de son plan de sauvetage afin d’aider les entreprises japonaises à retirer leurs opérations de Chine. »
- « Les frontières entre la fragilité des États, un État défaillant et un État en déliquescence sont minces et floues. »
- « Il est fort probable que la dynamique n’ira que dans un sens pour les pays les plus pauvres et les plus fragiles du monde: de mal en pis. »
- « L’agriculture couvre plus d’un tiers de la surface terrestre et constitue l’activité économique qui perturbe le plus la nature. »
- « La plupart des scientifiques s’accordent à dire que plus la croissance démographique est importante, plus nous perturbons l’environnement. »
- « Nous savons maintenant que sans accès à la nature et à tout ce qu’elle a à offrir en termes de biodiversité, notre potentiel de bien-être physique et mental est gravement compromis. »
- « Capitalisme de surveillance… Si les entreprises et les gouvernements commencent à récolter nos données biométriques en masse, ils peuvent apprendre à nous connaître bien mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes, et ils peuvent alors non seulement prédire nos sentiments mais aussi les manipuler et nous vendre tout ce qu’ils veulent, que ce soit un produit ou un politicien. »
- « D’autre part, il y a les « solutionnistes punitifs » déterminés à utiliser la vaste infrastructure de surveillance numérique pour limiter nos activités quotidiennes et punir toute transgression. Il est beaucoup plus facile de déployer des technologies solutionnistes pour influencer le comportement individuel que de poser des questions politiques difficiles sur les causes profondes de ces crises. »
- « La résilience, comme toute bonne pratique, commence chez soi. Ainsi, nous pouvons raisonnablement supposer que, dans l’ère post-pandémique, nous prendrons tous ensemble davantage conscience de l’importance de notre propre résilience physique et mentale. » Malheureusement je ne crois pas que les enfants petits dieux devenus adultes en soient capables.
- « La condition préalable absolue pour une réinitialisation appropriée est une collaboration et une coopération accrues au sein des pays et entre eux. » Donc pas nécessairement une gouvernance mondiale politico-supranationaliste imposée par cette soi-disant minorité plus intelligente que le peuple.
- Etc, etc…
Par contre, dans son Mein Kampf Schwab est dans l’erreur quand il dit:
- « Que la pandémie entraînera des perturbations économiques d’une ampleur monumentale » parce que en réalité ce sont les sottes mesures prises, la misérable préparation aux catastrophes, la panique créée puis entretenue par des médecins, d’autres universitaires, des élus de la gauche élargie, les médias et les dettes immorales d’Etats qui ont causé une catastrophe économique, pas ce Coronavirus qui n’a lui jamais causé de catastrophe sanitaire, même pas hospitalière.
- « Des statistiques (déjà stupéfiantes) concernant « simplement » les décès. » Au contraire tant la mortalité que les années perdues associées à cette pandémie virale n’ont absolument rien eu de dramatique et il n’y avait aucune raison morale ou économique de créer une peur collective mondiale et de participer à la propagation de cette panique.
- « Le degré élevé d’incertitude qui entoure actuellement la COVID-19 rend incroyablement difficile l’évaluation précise du risque qu’elle représente. En juin 2020, soit environ six mois après le début de l’épidémie, nos connaissances sont encore très incomplètes et, par conséquent, nous ne savons pas encore vraiment à quel point la COVID-19 est dangereuse. « Non et non, en juin 2020 on savait déjà que l’âge moyen des décès associés à la Covid-19 était de 85 ans (86 ans aujourd’hui en Suisse et en Suède), que cette mortalité était très faible, voir insignifiante pour les enfants et les jeunes et que ce n’étaient surtout pas les morts qui devaient être la priorité tant statistique que économique mais les années de vie perdues ou gagnées et leurs coûts.
- Il utilise le terme de « cauchemar démographique » mais jamais n’aborde vraiment et franchement la relation entre augmentation de la population et destruction de la nature. A son niveau et son âge, Schwab devrait parler plus vrai et ne pas s’abaisser à être politiquement correct.
- « La COVID-19 est un maître du déguisement, qui se manifeste par des symptômes protéiques déconcertant la communauté médicale. » Non, dès janvier 2020 tout médecin suisse diplômé parlant deux langues nationales et lisant tant soit peu la littérature médicale en anglais savait que c’est une maladie d’origine respiratoire caractérisée par un important état inflammatoire, état inflammatoire désastreux mais pas catastrophique pour les personnes âgées caractérisées par l’inflammaging de la maladie du viellissement, surtout si elles souffrent du syndrome gériatrique de fragilité. En juin 2020, ses manifestations cliniques, son diagnostique clinique et son traitement symptomatique étaient connus des médecins praticiens.
- « La santé comme l’a démontré la pandémie, nécessite des investissements beaucoup plus importants, tant en termes d’infrastructures et d’innovation que de capital humain. » Non, en Suisse ce n’est pas la santé mais la préparation aux catastrophes de notre Département de la défense et de la protection de la population et la résilience de notre pays et de ses habitants bien trop psychiatrisés et manipulables et dont la moitié sont incapables de corréler deux paramètres entre eux qui nécessitent plus de moyens.
- « Une vague mondiale de troubles sociaux. Elle a commencé aux États-Unis avec les manifestations de Black Lives Matter suite à l’assassinat de George Floyd fin mai 2020. » « Au cours des six dernières années, près de 100 Afro-Américains sont morts en garde à vue, mais il a fallu l’assassinat de George Floyd pour déclencher un soulèvement national. » « La mort tragique de George Floyd (un Afro-Américain tué par un policier en mai 2020). » Je suis très choqué que dans mon pays quelqu’un comme Schwab participe, en juin 2020, au lynchage de policiers qui ont appliqué correctement ce qu’on leur a enseigné, avec raison, pour immobiliser de violents suspects qui n’obtempèrent à leurs ordres. Traiter des professionnel de la sécurité d’assassins avant même qu’ils soient investigués avec impartialité et jugés honnêtement est inadmissible. Les Universitaires de notre pays de droit ne devraient pas tomber dans le piège de la politique identitaire et du marxisme culturel, comme le font tant de ces prostituées intellectuelles que sont la majorité de nos journalistes. Un universitaire ne doit pas seulement écouter et croire aveuglément les Black Lives Matter mais faire l’effort de se documenter, cela afin de ne pas être manipulé et être objectif; par exemple en lisant l’’excellent livre avec des statistiques démonstratives sur la criminalité de David Horowitz: The Enemy Within. How a totalitarian movement is destroying America. Regnery Publishing. 2021.
Je ne sais pas quels médecins sans expérience de la vie et de l’art médical et quels élus de la gauche élargie ont fait croire à Klaus Schwab que « une reprise économique à part entière ne peut pas avoir lieu tant que le virus n’est ni vaincu ni derrière nous »; comme si l’objectif des médecins et de notre système de santé suisses était un monde sans virus, sans bactéries, sans microchampignons, sans flore intestinale, sans microbiote… sans vieillards qui meurent. Je suis stupéfait de constater que même des universitaires intelligents et âgés qui devaient posséder la sagesse de l’expérience se sont laissés manipuler, ont même participé à entretenir et à justifier la panique dans notre peuple souverain et ont pris des responsabilités dans la catastrophe économique.
Heureusement qu’il y a en Suisse des Professeurs d’économie qui comprennent mieux la santé et contrôlent bien mieux ce que des politiques et des médecins affirment, par exemple Konstantin Beck et Werner Widmer qui ont sorti en mai 2021 leur excellente et très complète deuxième édition mise à jour de leur livre devenu un classique: CORONA IN DER SCHWEIZ. Plädoyer für eine evidenzbasierte Pandemie-Politik (CORONA EN SUISSE. Un plaidoyer pour une politique pandémique fondée sur des preuves.) Possibilité de le télécharger gratuitement sur leur site: https://www.corona-in-der-schweiz.ch.
- Dr. med. Dominique SchwanderTraduction de la table des matières du livre:
CORONA IN DER SCHWEIZ. Plädoyer für eine evidenzbasierte Pandemie-Politik (CORONA EN SUISSE. Un plaidoyer pour une politique pandémique fondée sur des preuves)
AVANT-PROPOS DE LA PREMIÈRE ÉDITION 8
AVANT-PROPOS DE LA DEUXIÈME ÉDITION 10
PARTIE I 13
1 IRRITATION 14
1.1 Politique et science 16
1.2 Conseil fédéral, Parlement et peuple 19
1.3 Responsabilité personnelle 22
1.4 Liberté 26
1.5 Santé 28
1.6 Subsidiarité et fédéralisme 29
1.7 Manque de proportionnalité 30
1.8 Solidarité 33
1.9 La finitude de la vie individuelle 35
2 ESQUISSE DE LA POLITIQUE IDÉALE EN CAS DE PANDÉMIE 39
2.1 Phase de préparation 39
2.2 Phase de démarrage de la pandémie 42
2.3 Déroulement de la pandémie 44
2.4 Fin de la pandémie 45
3 COMPARAISON CIBLE-RÉELLE DE LA POLITIQUE SUISSE EN CAS DE PANDÉMIE 47
3.1 Phase de préparation 47
3.2 Phase de démarrage de la pandémie 52
3.3 Déroulement de la pandémie 56
3.4 Fin de la pandémie 57
4 ABSENCE DE DÉFINITION DE PANDÉMIE DANS LA LOI 62
5 À QUEL POINT LE COVID-19 EST-IL DANGEREUX ? 67
5.1 Que sait-on actuellement des décès dus au coronavirus ? 67
5.2 Les décès dus au Covid 19 dans le contexte global 71
5.3 Problèmes de mesure lors du calcul de la létalité 74
5.4 La recherche internationale en sait-elle plus ? 75
5.5 Le récent débat en Suisse 78
5.6 Les chiffres cibles politique ont manqué 79
6 PRÉVISION ASTRONOMIQUEMENT FAUSSE ? 82
7 LES SOINS DE SANTÉ AVANT L’EFFONDREMENT ? 89
7.1 Les effets sur le secteur hospitalier 92
7.2 Effets sur les résidents des maisons de repos 93
8 DISTORSION AU LIEU DE PREUVES STATISTIQUES 96
8.1 Qu’est-ce que le cadrage ? 96
8.2 Astuce 1 : Des sommes au lieu de données quotidiennes 97
8.3 Astuce 2 : Considérés les décès associés isolément 98
8.4 Nous concoctons une deuxième vague 101
8.5 Pas de croissance exponentielle, cadrage pour avancé 105
8.6 Encadrage maximal 109
8.7 Comment lire les statistiques ? 110
9 BILAN INTERMÉDIAIRE (OCTOBRE 2020) 112
PARTIE II 118
INTRO DE LA PARTIE II 119
10 EFFONDREMENT RAMPANT DE LA SANTÉ 121
10.1 L’accent a été mis sur la prévention de la surcharge des hôpitaux 121
10.2 Au moins 200 lits de soins intensifs libres chaque jour 123
10.3 Politique de pandémie basée sur des preuves anecdotiques 126
10.4 Trois médecins-chefs accusent : « Les politiciens n’ont pas compris à quel point la situation est dramatique »127
10.5 Combien de patients Covid 19 conduisent à un collapsus ? 130
10.6 Les soins de santé les plus chers 131
10.7 La spécialisation un progrès, mais aussi un obstacle lors de pandémie 133
10.8 L’effondrement se fait progressivement 134
10.9 Une stratégie pour des lits de soins intensifs supplémentaires lors d’une pandémie 137
11 Y A-T-IL UNE SURMORTALITE DURABLE ? 143
11.1 Que signifie la surmortalité ? 143
11.2 Le débat sur la surmortalité 147
11.3 Pourquoi les méthodes simples sont-elles importantes ? 151
11.4 Le Covid-19 a-t-il été la cause d’une surmortalité ? 152
11.5 La surmortalité est-elle durable ? 157
11.6 Conclusion sur la surmortalité 162
12 ANALYSE COUTS-BÉNÉFICES DU VERROUILLAGE 165
12.1 Combien coûte le traitement du Covid-19 ? 165
12.2 Combien coûte la prévention ? 167
12.3 Combien coûtent les effets secondaires des mesures prises lors de pandémie.168
12.4 Bénéfices des mesures en cas de pandémie. Combien de personnes pourraient être sauvées? 173
12.5 Combien d’années de vie sauvées ? 174
12.6 Comment évaluer les années de vie gagnées ? 178
12.7 Coûts et bénéfices des mesures pandémiques 180
12.8 Pourquoi la task force Covid-19 a-t-elle plaidé pour le confinement ? 187
13 ÉVALUATION 194
13.1 Aperçu : février 2020 à avril 2021 195
13.2 Cinq critères d’évaluation de la pandémie 200
13.3 Vaccin et tout est bien qui finit bien ? 204
13.4 Peur : domination des prudents 207
13.5 Une analyse politico-économique 210
13.6 Science et politique 212
13.7 Long Covid comme phénomène social 214
13.8 Souvenirs (relativement) positifs 216
14 ANNEXES 219
A.1 Loi des épidémies 219
A.2 Annexe aux modalités de calcul de la surmortalité 219
A.3 Les coûts de la prévention 228
À PROPOS DES AUTEURS 231
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Ben voyons !
J’ai lu le livre de Schwab. Je ne suis ni plus con ni plus intelligent que vous.
Schwab et Attali n’observent pas, ils préparent depuis des années. Ils font de la prophétie autoréalisatrice, ils ne sont pas neufs. La quantité de mots que vous utilisez ne sert qu’à masquer une chose : vous trouvez des excuses à une ordure.
Vous n’avez pas bien saisi : Schwab ne nous met pas en garde. Les mondialistes prennent depuis toujours un malin plaisir à se moquer de nous en rendant publics leurs objectifs criminels. Schwab nous dit qu’ils veut nous exterminer. Ca les fait jouir de se moquer de nous, dautant plus que ça leur fait même gagner de l’argent en faisant des films qui annoncent notre futur. Tapez Demolition Man, un film visionnaire de 1993 – L’avenir aurait-il été prédit ? voire planifié ? dans la barre de recherche de YouTube.
Bonjour,
Merci pour cet article !
Article assez étrange sur ce site, singulier ou pas, mais quel est son but, s’il en a un?
Dominique Schwander est docteur en quoi en médecine je suppose et quelle spécialité.
Il serait Suisse et analyserait Schwab à ce titre semble-t-il. ?
En fait cet article me paraît après une 1ere lecture malgré sa longueur, aussi rapide qu’ au raz des pâquerettes.
« A mon avis, Schwab a raison de nous mettre en garde et d’écrire, entre autres, ce qui suit: »
« Par contre, dans son Mein Kampf Schwab est dans l’erreur quand il dit: »
Donc d’un côté ce qu’on met à l’actif, de l’autre au passif, très simpliste en fait et totalement arbitraire.
L’appellation Mein Kampf pour le livre de Schwab serait sans aucun rapport avec ce que son auteur liste en fait très complaisamment à moins que ce ne soit destiné à stigmatiser de façon simpliste les détracteurs de cet individu.
Aucune explication ou justification pour ou contre, des arguments simplement relevés, placés on ne sait pour quoi dans une colonne plus ou une colonne moins.
Il me semble que
Il s’agit d’une absence d’analyse très simpliste, alors qu’il faut chez Schwab aller au delà, dans la volonté de manipulation et voir quels sont les buts recherchés qui sont cependant bien clairs.
Schwab n’aurait aucun but ce qui paraît invraisemblable mais c’est peut être ce que voudrait en fait nous prouver Schwander qui se caractérise par une absence d’analyse dans un texte qui est au mieux un inventaire avec un classement arbitraire en 2 parties.
Peut être ai-je mal lu ou suis je encore endormi,
Expliquez moi?
A chaque citoyen-électeur-contribuable de choisir parmi les mises-en-garde, les opinions et les suggestions plus ou moins pressantes du Mein Kampf de Klaus Schwab, tout comme mes parents, les Suisses, les Allemands, les Français, etc, le firent avec le Mein Kampf d’Hitler.
A 83 ans, je persiste, contre vent et marée, à choisir la liberté et je préfère le réalisme économique de Konstantin Beck et Werner Widmer qui sont eux épris de liberté, de démocratie, de notre constitution et de souveraineté du peuple suisse.
De plus, j’ai honte de tant de mes confrères médecins qui ont manipulé et manipulent encore les gens et les patients, participent à entretenir et à justifier la panique du peuple souverain suisse, détruisent nos libertés et ont pris de lourdes responsabilités dans la création de la catastrophe économique qui nécessitera tant d’années pour être surmontée.
Je n’ai qu’essayé de remettre certaines choses à plat sans hurler avec les loups. A chacun de choisir librement après avoir écouté plusieurs chants de cloche.
En supposant que vous soyez le Dr Dominique Schwander, c’est très sympathique à vous de me répondre avec sérénité, mais en fait cela ne fait qu’accroître ma perplexité
Je note quand même, que j’ai passé un temps assez court à lire votre article qui m’a paru singulier (question de sensibilité?).
L’appellation Mein Kampf pour le livre de Schwab qui est très forte et que vous réitérez serait donc sans aucun rapport avec une stigmatisation destinée aux détracteurs de cet individu, mais un jugement de valeur.
Cependant cette appellation extrême avec laquelle je ne suis pas en désaccord est étrange si en fait comme j’ai cru comprendre (?) vous cherchez à minimiser l’importance du personnage par rapport à celle que d’autres lui prêtent.
Un peu comme si vous disiez en fait Hitler c’était un nul (au sens des honnêtes-gens) et on n’a pas bien compris cela.
Mais le pb n’est pas là, en fait il a réalisé ce qu’il avait dit, les dirigeants politiques non Allemands en grande majorité n’y ont pas cru honteusement et le résultat énorme annoncé est arrivé, c’est effectivement cela qu’il conviendrait d’éviter sous une autre forme mais avec peut être autant de morts si ce n’est plus.
Par contre Hitler n’a pas réussi par hasard et n’était hélas pas le nul que l’on veut nous faire croire et c’est un problème qui devient récurrent; la manipulation de masse des foules n’ayant fait que progresser techniquement depuis.
Deuxième incompréhension (à mon sens) vous avez en fait effectué surtout un travail de classement à l’actif et au passif des principales thèses de Schwab soigneusement énumérées, qui me paraît arbitraire, et correspondant surtout à votre point de vue sans par ailleurs en fournit d’analyse ou de critique. Il n’y aurait pas non plus de critique ou d’analyse de l’œuvre de ce personnage.
Vous avez « honte de tant de mes confrères médecins qui ont manipulé et manipulent encore les gens et les patients, participent à entretenir et à justifier la panique du peuple souverain suisse, détruisent nos libertés et ont pris de lourdes responsabilités dans la création de la catastrophe économique qui nécessitera tant d’années pour être surmontée ».
Très bien, mais en fait le problème est que ce n’est hélas pas limité à la Suisse, et que l’on trouve à l’œuvre un mondialisme étendu en fait surtout à l’Europe de l’Ouest et à l’influence (?) de Schwab et du Forum de Davos.
Le suivisme des médecins en majorité aussi dans d’autres pays semble-t-il étant bien inquiétant.
ceci est tout à fait clair : . https://www.rts.ch/play/tv/pardonnez-moi/video/klaus-schwab?urn=urn:rts:video:9246565&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0446cdf8da
Ce livre , il faut le lire au premier degré , en réalité les propositions ou ces pensées , sont en réalité des souhaits , voir une forte probabilité , si les moutons ne réagissent pas !!
Très intéressant, même si d’autres citations que celles que vous donnez ont bien fait état – si l’on en croit d’autres rédacteurs, tenants d’une lecture alarmiste – de mesures préconisées telles que par exemple le revenu universel, la limitation drastique du droit à la propriété privée,etc.
Est-ce que vos citations ne seraient pas destinées à donner à boire et à manger à tous : les plus optimistes prenant celles que vous indiquez, ceux à tendance pessimiste, celles relatives à des mesures restrictives et contraignantes ?
Un tel point de vue, aussi « généreux » me paraît si improbable !
Quand on se fonde sur la tendance actuelle aux restrictions de liberté, pas seulement relatives à la pandémie mais aux libertés, aux attaques contre la propriété privée, encore timides il est vrai et toujours pour des raisons généreuses (par exemple législation sur le squat de propriétés privées), on a du mal à croire ce bon Mr Schwab et son acolyte. La réunion du G7 a eu lieu tout récemment, on a pu voir ces grands dirigeants méprisant totalement la distanciation sociale. Tous, à la seule exception du ministre japonais, sont responsables des politiques « solutionnistes » que vous citez : on a pu le voir avec leur approbation de la suppression du compte twitter de Trump, ils approuvent bel et bien les mesures de contrôle numérique pour « notre bien ».
Macron a fait une apparition au dernier forum de Davos, il lui a été fait un bien meilleur accueil qu’à Trump.
J’ai du mal à croire que tous ceux qui ont « mal lu » Schwab aient tout à fait tort.
N’est-il pas bien connu que de plus en plus de politiciens et gouvernants, sans parler de théoriciens tels Attali, haut fonctionnaire lui-même, penchent pour une gouvernance mondiale pour « plus d’efficacité » ? Macron d’ailleurs agit pour accélérer le transfert de souveraineté des Etats-nation à l’UE. Il plaide pour le multilatéralisme destiné à se substituer progressivement aux nations, et tel était l’intérêt avoué pour Attali et d’autres de la pandémie : faire prendre conscience aux peuples de l’intérêt d’une gouvernance mondiale pour mieux répartir les richesses au plan global.
L’UE pour survivre doit détruire les nations qui la composent, ça coule de source, et nous sommes menacés au dedans par le multiculturaliste et l’islamisme. La seule solution, sortir de l’UE, et reprendre la main sur notre politique intérieure!
Pardon « sociologues d’antan »
Je me méfie de ceux qui prétendent pouvoir tout analyser où comprendre à l’instar de Jacques Attali.
Trop présomptueux ce lourd ouvrage qui reprend les sempiternelles poncifs sur l’évolution des sociétés, nécessitant d’ailleurs un fascicule plus qu’un article pour le résumer.
La simplicité et la sobriété sont d’autant plus efficaces qu’elles sont compréhensibles d’un plus grand nombre, à défaut seule une minorité de penseur s’autorise pompeusement à l’exclusivité du savoir, les philosophes où autres sociologues d’autant n’avaient qu’a traiter d’une population de quelques centaines de millions d’individus.
A prochainement 9 milliards, la modestie dans le genre est de rigueur.
Jacques Attali, c’est pas le gars qui a annoncé le covid-19 dans un bouquin paru en 1981 ?