Il y a encore des hommes, des vrais… dans l’armée française.
André Bercoff, en octobre dernier, avait reçu ce capitaine de gendarmerie. Il me semble que son discours, lucide, est plus que jamais d’actualité.
Voici d’abord la présentation de son livre : (pour l’acheter, c’est ici : https://librairieducapitaine.com)
Vérités d’un Capitaine de Gendarmerie – Un officier d’active rompt le devoir de réserve.
Un camarade, officier de Gendarmerie d’active, nous informe de la sortie prochaine de son livre « Vérités d’un Capitaine de Gendarmerie – Un officier d’active rompt le devoir de réserve. »
Profession-Gendarme, qui a toujours défendu la Liberté d’expression, reconnait ici le courage de cet officier, qui en rompant le devoir de réserve, s’engage au bénéfice de l’ensemble de ses camarades gendarmes de tous grades.
Je suis le capitaine Hervé Moreau, je sers au sein de la gendarmerie nationale et je demeure en poste au sein de la base de défense de Creil en qualité d’officier de liaison gendarmerie.
J’ai écrit un livre intitulé « Vérités d’un Capitaine de Gendarmerie », de 440 pages.
Il s’agit d’un témoignage vivant, vibrant, de la réalité, telle que nous la vivons, telle que nous la subissons, et nous voulons autre chose, je crois, pour nos enfants et pour nous-même.
Au bout de deux années d’efforts, j’ai donc récemment fini de rédiger cet ouvrage, ce témoignage, sur les quatre années qu’il m’a été donné de vivre lorsque je commandais en second la compagnie de gendarmerie départementale de BEAUNE, en Bourgogne, de 2015 à 2019.
Je suis toujours d’active et j’ai tenu à le demeurer à la parution de l’ouvrage, le 15 octobre prochain et donc à rompre le devoir de réserve. A en assumer toutes les conséquences, et notamment au plan disciplinaire.
C’est cela, je crois, le vrai courage : dire les choses alors qu’on a à perdre et à risquer et ne pas attendre d’être à la retraite comme tant d’autres.
Il importe ainsi d’énoncer ces vérités que tout le monde conserve à l’esprit, les dire haut et fort et ensuite demeurer dans l’action et contribuer modestement mais de toutes nos forces au véritable changement, celui que toutes et tous attendent.
C’est, je crois, un livre, beau, puissant, un témoignage fort sur les réalités telles qu’elles sont vécues sur le terrain par les gendarmes.
J’y encense cette gendarmerie de terrain, si dévouée à nos concitoyens. J’y énonce bien des vérités sur la situation criminogène, sur le laxisme de la Justice, sur les forces et faiblesses de la gendarmerie, sur des faits majeurs de société, sur le monde rural et paysan, sur les traditions de notre magnifique Bourgogne dont je me fais l’ambassadeur.
Je suis indigné, comme tant d’autres, par ce que devient notre nation, par les formes d’impuissance et de renoncement que l’on identifie partout. J’ai constaté et j’ai lutté, pendant quatre ans, contre la violence, l’injustice, l’irrespect, le développement du communautarisme et du prosélytisme…
J’ai lutté contre l’émergence de la loi du plus fort, contre le désordre, contre tout ce qui favorise la désunion. Je me suis attaché à toujours protéger et à servir. Et je suis, de fait, assez bien placé pour évoquer toutes les vérités dont il est question dans ce témoignage.
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Et pour corollaires à ces naufrages sociétaux : l’immobilisme et l’État méprisé et tenu pour faible, la faillite de l’institution judiciaire, l’impunité pour ceux qui nous font du mal. L’actualité va tous les jours, hélas, dans le sens des vérités que j’énonce, avec ce déchaînement de violence, de haine, d’injustices répétées. Ce que l’on qualifie aujourd’hui « d’ensauvagement », mais qui prospère depuis déjà si longtemps. L’actualité donne une aura supplémentaire à cet ouvrage qui dénonce ces situations et apporte des solutions.
Je me suis efforcé de témoigner avec hauteur, élégance et justesse de ton. Mes avocats m’ont utilement conseillé et aucune attaque, au pénal et au civil, pour injure publique ou non publique, pour diffamation n’est à craindre.
Je romps le devoir de réserve, je dis les choses avec une très grande sincérité, sans hypocrisie aucune, et j’espère que l’ouvrage trouvera un certain écho, qu’il rencontrera un certain succès.
Je crois énoncer, je l’espère avec talent, ce que beaucoup pensent. Je crois être une sorte de porte-parole de l’immense majorité silencieuse, celle qui se tait mais n’en pense pas moins et surtout celle qui n’en peut plus.
Je l’ai fait publier à compte d’auteur ne m’étant pas satisfait des conditions imposées par le monde de l’édition. « L’harmattan », notamment, était désireux de me publier mais le contrat proposé m’apparaissait inacceptable…
Capitaine Hervé Moreau
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Je suppose que son profil de carrière va ressembler à celui du Général SOUBELET, du Général DEVILLIERS……
COMME C EST PARLANT DE VERITE BRAVO A SON COURAGE
LA FRANCE EST BIEN MALADE
MALADE DU MANQUE DE COURAGE DE NOS GOURVERNANT
Exactement c’est la politique de l’autruche « pas de vagues!),il y a aussi le carriérisme des supérieurs !Il y a aussi les prisons qui débordent de Muzz !Notre éducation nationale qui a failli a sa fonction l’on n’enseigne plus l’on éduque!Bref le mal ne fait que progresser car nos moyens ne sont pas utilisés correctement et l’on en fait beaucoup trop pour la délinquance!
C’est nos élus qui ont failli au Bataclan et partout !Les forces de l’ordre na sont pas la pour servir la politique mais assurer la défense des citoyens!Et bientot toutes les forces de l’ordre seront du coté du peuple!
Merci au capitaine Moreau et son courage. Il va nous falloir beaucoup d’hommes de volonté comme lui pour faire cesser cette violence en France. Il va falloir que la peur change de camp et oui, il faudra incarcérer les malfrats, les violents et tous ceux qui n’aiment pas la France. Merci à vous Captine Moreau.
Bravo à ce Capitaine courageux et exemplaire.
En espérant qu’il suscitera des réactions en chaîne auprès de ses amis de la Gendarmerie et de la Police (sans oublier l’Armée, la vraie).
J’ai toujours pensé que si un clash insurrectionnel devait se déclencher un jour en France ce serait le fait d’officiers subalternes et non de haut rang.
Les juges, c’est la seule profession où on peut éviter de faire son travail et continuer à être payé, c’est le pied !!
Une réforme en profondeur s’impose
beaucoup de gendarmes, de policiers pensent comme le capitaine Moreau
et bientôt ils diront ce qu’ils pensent et feront ce qu’ils disent
vive la France éternelle
et Mort aux tyrans et aux traîtres que sont les Maures-vivants et les collabos-dhimmis
Nous sommes un troupeau de moutons, nous avons besoins de bergers ,de stratèges pour nous guider et peut-être refaire de nous des gaulois ,des vikings » des FRANCAIS «
Il est CLAIR qu’on ne peut agir efficacement qu’avec leader ET stratégie.
A bon entendeur : salut.
Merci M. Vatinel