Macron se couche devant les terroristes du Hezbollah et injurie Malbrunot qui a décrypté ses manoeuvres

Tout le monde connaît Georges Malbrunot, maintenant journaliste au « Figaro ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Malbrunot

Il a été enlevé, il y a seize ans, par un groupe musulman et libéré par le versement d’une forte rançon.

On peut ne pas être d’accord avec lui sur tous les sujets,    mais c’est un journaliste courageux qui a dénoncé dans plusieurs livres la corruption et l’infiltration musulmane en France.

Il a publié, il y a deux jours, l’article que voici :

Liban: le pas de deux d’Emmanuel Macron avec le Hezbollah

Le chef de l’État rencontrera, mardi, le chef du bloc parlementaire du mouvement chiite pro-iranien, convié à la résidence des Pins parmi d’autres responsables politiques.

Par Georges Malbrunot

 

De notre envoyé spécial à Beyrouth,

Le Hezbollah a encore du mal avec la métaphore macronienne. «Il faut arrêter de discuter du sexe des anges», avait enjoint Emmanuel Macron aux chefs de parti, reçus à la résidence des Pins à l’issue de sa première visite le 6 août dans un Liban, meurtri par la tragique explosion qui avait tué près de 200 personnes, deux jours plus tôt au port de la capitale.

 

Sur un ton très ferme, le président de la République avait sommé ses interlocuteurs de s’engager sur la voie des réformes indispensables à la survie d’un pays au bord de la faillite.

Parmi eux, Mohammed Raad, chef du bloc parlementaire du Hezbollah, demanda ensuite à des proches de lui décrypter cette image auquel un pieux musulman chiite n’est guère familier.

Mais le représentant du Parti de Dieu pro-iranien, qui domine la scène politique grâce à son arsenal militaire, n’en voulut point à Macron.

Et pour cause!

Il eut droit, à l’issue de la rencontre, à un aparté de huit minutes avec le chef de l’État. Première fois depuis la naissance du Hezbollah, en 1982, qu’un président français échangeait en direct avec un de ses membres. «Cela équivaut à une reconnaissance internationale», se félicitait quelques jours après un proche de la mouvance, classée terroriste par les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Allemagne.

 
«Je veux travailler avec vous pour changer le Liban»,lui avait dit Macron, selon une source française à Beyrouth.«Mais prouvez que vous êtes libanais, avait-il ajouté.
 
Tout le monde sait que vous avez un agenda iranien.
 
On connaît très bien votre histoire, on sait votre identité particulière, mais vous êtes libanais, oui ou non?
 
Vous voulez aider les Libanais, oui ou non?
Vous parlez du peuple libanais, oui ou non?
 
Donc rentrez à la maison, avait recommandé Macron, quittez la Syrie et le Yémen, et faites le boulot ici pour construire un État parce que ce nouvel État va aussi bénéficier à vos familles».

Le Hezbollah a des députés élus par les Libanais, il fait partie de la scène politique

Quelques instants après, lors de sa conférence de presse, Macron enfonçait le clou en réponse à une journaliste libanaise qui lui demandait s’il pouvait accepter des membres du «Hezbollah terroriste» dans un futur gouvernement.

«Le Hezbollah a des députés élus par les Libanais, il fait partie de la scène politique», assurait Macron.

Sous-entendu: je ne peux pas le rayer de la carte. Message bien reçu au fief du parti dans la banlieue Sud.

Le lendemain, Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, saluait «la visite positive» de Macron.

«Emmanuel Macron a réellement une approche différente de celle des États-Unis, se félicite l’analyste Walid Charara, proche du Hezbollah.

Après l’explosion, il a dit publiquement aux Américains que leur politique de pressions allait échouer, qu’ils allaient étouffer le Liban, et que la seule force qui ne s’effondrerait pas, c’est le Hezbollah.»

 

Mais il en faut beaucoup plus pour briser la méfiance réciproque, comme le rappelle une note de cadrage du ministère des Affaires étrangères en date du 23 janvier 2019 adressée au chef de la diplomatie, Jean-Yves Le Drian, qui appelle à «exercer (…) des pressions (…) sur les acteurs qui entravent le bon fonctionnement des institutions et perturbent les équilibres traditionnels du pays: Gebran Bassil (alors ministre des Affaires étrangères) et le Hezbollah».

En coulisses, des messages ont été passés ces dernières semaines entre Paris et la formation chiite.

Selon la source française précitée,

«Macron leur a dit en substance: on ne vous ennuie pas sur la question de vos armes et sur deux ou trois points qui vous importent ; mais en contrepartie, vous mettez de l’oxygène dans le système. Acceptez de jouer le jeu, car on ne peut plus continuer comme cela, et vos partisans couleront avec le système.»

Réparer les dégâts

Certes, le Hezbollah, dont les circuits financiers échappent au système bancaire, n’est pas visé par la menace d’Emmanuel Macron de sanctionner les responsables libanais, s’ils s’obstinaient à refuser «le nouveau contrat politique» qu’il appelle de ses vœux.

Mais dans la bataille qui s’est engagée pour choisir un nouveau premier ministre à la place de Hassan Diab, démissionnaire, le Hezbollah est, dans un premier temps, resté sourd aux appels de Paris.

«Fort de l’accord Chine-Russie-Iran, il se sent pousser des ailes», regrettait le 15 août un diplomate. «Pourtant, l’explosion du 4 août l’a affaibli», ajoutait-il.

De nombreux Libanais lui imputent une part de responsabilité. Pour la première fois, le 8 août, l’effigie de Hassan Nasrallah fut exhibée au bout d’une corde par des centaines de manifestants en colère.

«Beaucoup lui en veulent, y compris pour son bilan politique car il cogérait le pays», constate le diplomate.

Sous l’effet de la déflagration, le Parti de Dieu a commencé de perdre sa couverture chrétienne.

Son allié, le Courant patriotique libre de Gebran Bassil, gendre du président de la République, Michel Aoun, se fissure. Quant au patriarche maronite, Mgr Bechara Boutros Rahi, qu’Emmanuel Macron rencontre ce mardi, il appelle, désormais, à se distancier de la milice pro-iranienne.

Le Hezbollah veut un gouvernement qui réussisse tout d’abord à réparer les dégâts causés par la catastrophe du port, puis qu’il pose les jalons pour l’avenir

Walid Charara

Fort de sa supériorité militaire, le Hezbollah a toujours été pour un État faible et des dirigeants sans grande volonté politique.

Saad Hariri, l’ancien premier ministre, remplit cette case: jusqu’à ces derniers jours, le Hezbollah le soutenait, avant de se raviser et d’accorder sa bienveillance à Mustapha Adib, choisi lundi par les ténors sunnites.

Son futur gouvernement de mission souhaité par Paris n’est pas encore formé.

Le Hezbollah n’y était, jusqu’ici, guère favorable.

Il a adouci sa position.

«Le Hezbollah veut un gouvernement qui réussisse tout d’abord à réparer les dégâts causés par la catastrophe du port, puis qu’il pose des jalons pour l’avenir», souligne Walid Charara.

Mais il restera vigilant sur le contenu des réformes qui seraient proposées au Parlement, présidé par son allié le président de la chambre, Nabih Berri.

 

Mohammed Raad aura-t-il droit ce mardi soir à un nouvel aparté avec Emmanuel Macron à la résidence des Pins?

La formation chiite est prête à un pas de deux avec lui, mais elle s’interroge. «Est-ce qu’il y a un mandat américain pour soutenir les efforts français?», se demande Walid Charara.

En attendant, la veille de l’arrivée de Macron, Hassan Nasrallah a affirmé qu’il était prêt à discuter du «nouveau contrat politique» que le chef de l’État tente de mettre sur pied au cours de sa visite au Liban.

«À condition qu’il s’agisse d’un dialogue libanais et que ce soit la volonté de toutes les parties libanaises», a ajouté Nasrallah.

Un oui mais, en quelque sorte.

https://www.lefigaro.fr/international/liban-le-pas-de-deux-d-emmanuel-macron-avec-le-hezbollah-20200831

Bref, si je résume l’article de Malbrunot : Macron remet en scène, le Hezbollah, au moment même où il est conspué de toutes parts au Liban.

Hezbollah, qui on se le rappelle, est responsable de la mort de 58 soldats français à Beyrouth, dans l’attentat du Drakkar en 1983.

L’article de Malbrunot n’a pas eu l’heur de plaire au tyranneau qui nous sert de président :

Il est clair que purger la situation libanaise actuelle  signifie un affrontement avec le Hezbollah.

Macron, qui n’a pas les moyens de ses ambitions, a choisi, comme toujours, sa solution pratique du « en même temps ».

Mais ici le « en même temps » signifie se coucher devant les assassins de soldats français du Hezbollah.

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18 Commentaires

  1. BobbyFR94 , vous avez parfaitement raison , c’est çà le scandale de l’affaire . Le hezbollah mis en accusation par les Libanais eux même qui les soupçonnent d’être responsable de cette explosion qui a détruit les infrastructures de ce Port de Beyrouth, hezbollah remis en selle par un macron qui reçoie en apparté son représentant pendant 8 minutes.
    C’est un scandale diplomatique et un pari scandaleux de cautionner un groupe terroriste qui tout les jours appelle à la destruction d’Israël!
    Macron va désormais serrer les fesses en espérant que les enquêtes en cours ne révèlent surtout pas une responsabilité du Hezbollah qui puisse le mettre en difficulté!! Parce que si la responsabilité de ce groupe était engagé , c’est toute sa stratégie de communication mise en place qui serait remise en cause et sa crédibilité comme chef de l’état une nouvelle fois sérieusement dégradée.
    Il faut qu’il compte sur un sabotage de l’enquête, pourquoi pas , par le hezbollah lui même!
    On a bien compris, que tout cela est uniquement une opération de communication, parce que c’est de cela dont il est question, à destination de politique intérieure Française , autant de clin d’oeils aux pro palestiniens antisionistes et anti israël nombreux désormais en France avec l’accentuation de la politique migratoire musulmane depuis de nombreuses années .
    C’est une utilisation pragmatique de cette réalité sociologique. Macron est déjà en campagne , il utilise le moindre prétexte y compris à l’extérieur de la France . Il est vrai qu’il prend des risques au moment même où les Israëliens ont conclu des accords avec l’Arabie Saoudite, unis opportunément contre l’Iran qui soutient de son coté le …hezbollah !

  2. Le micron vient – encore – de montrer le but réel de sa mission, comment ?

    En « rencontrant » un représentant du groupe TERRORISTE HEZbo machin, le hezbo merde qui est très probablement à l’origine de l’explosion à Beyrouth, et qui ont du sang de soldats français sur les mains !!! et celui de beaucoup d’autres, comme tout groupe muzz qui se « doit de » !!!

  3. Ce mec est irresponsable il n’est pas capable de gérer la France, meurtrie, souillée outragée par la pire vermine de ce monde, est il va faire de la politique intérieure au Liban, faudra pas vous étonner si notre pays aura a nouveau des actions terroristes islamistes .en plus de ramener les jadhistes ,il ramène la haine anti française. , dire que plus de 65% de lâche minables l’ont élus, a la libération il y aura du Taf ,pour les bourreaux.

  4. Tout faire pour que Micron ne soit pas réélu en 2022. Cela me désespère de constater qu’il existe encore des français validant sa politique. Le pays est en si mauvais état dans tous les domaines. Au lieu de dispenser ses conseils au Liban (j’ ai oublié lequel a déclaré début août, après la catastrophe, que les français sont tous un peu libanais dans leur coeur ! ah bon ! pas moi), il ferait mieux de s’occuper de son pays où il règne une énorme pagaille. Cette déchéance de notre pays nous ronge chaque jour un peu plus. Comment va t’on pouvoir sortir de ce bourbier sans faire de victimes, sans effusion de sang ? Il nous reste le RN pour avoir un peu d’espoir, et encore. On sait d’avance que tous les coups pourris sont prévus pour lui barrer la route.

  5. Il faudrait vraiment destituer ce type qui n’est qu’un leurre et ne fait que du mal à la France!
    Que fait-il au Liban? Il blabla bla et surtout il pactise avec le diable, le Hezbollah. Nous avons en France tous le terroristes du Monde et il ne fait rien pour son peuple. Pire, il a décidé de l’enfermer dans une histoire de COVID qui n’existe pas pour masquer ses incompétences sur le sujet! Plus personne ne moufte et tout le monde y croit! MAIS LEVEZ VOUS FRANCAIS. TOUT CA EST UNE IMPOSTURE, TOUT COMME CE PRESIDENT!

  6. Les Libanais traversent une passent réellement difficile : ils subissent le hezbollah, ils viennent de subir la cata du port de Beyrouth ET EN PLUS, micron vient leur donner des conseils et même des ordres. Quand on voit le bordel qu’il organise et amplifie en France, on comprend que les Libanais soient inquiets.

  7. macron est un être immature. C’est pour cela qu’il a choisi une maman et non une épouse…

  8. Qu’ il aille en enfer cet enfoire qui a fait tirer sur les GUEt qui se couche devant des assassins…que le bon dieu le punisse une bonne fois pour toutes….

  9. Macroute aime la liberté de la presse… surtout quand elle lui obéit comme un caniche.

  10. « Il faut arrêter de discuter du sexe des anges» – dixit macron. L’hôpital qui se fout de la charité ! Et qu’il s’occupe d’éradiquer les incivilités qui ravagent le sol du pays où il a été élu par des décérébrés !

  11. a propos deMalbrunot

    « On peut ne pas être d’accord avec lui sur tous les sujets,  »

    touta fait d’accord surtout a propos de certains sujets qui lui sont chers et quand personne ne lui demande son avis si ses préférences

    ce Malblanchi ne s’ est jamais remis de sa captivité en otage, et malgrés ses seances de psy n’ a pas pu se débarrasser de son syndrome de Beyrouth

    «  » » » » » » » » » » » » » » » » » » »Sans d’états d’âme, Georges Malbrunot…..Dans son article du jour, le «spécialiste» du Moyen-Orient utilise une synecdoque qu’on peut qualifier de révisionniste : «Face à l’urgence qu’il y a à traiter l’après-JCPOA, Paris et Tel-Aviv cherchent à mobiliser». Oui, vous avez bien lu. Avec un culot phénoménal, Georges Malbrunot met Tel-Aviv sur un pied d’égalité avec Paris, car pour lui, c’est la «vraie» capitale d’Israël » » » » » » » » » » » » » » » » » » »

    la frayère avec le hizb a laissé des traces

  12. Gérard de Villiers et Georges Malbrunot, « Otages la vérité » – Archive INA
    :::: https://www.youtube.com./watch?v=eaMipMCleJ8
    19 juin 2014
    DURÉE : 12mn46s

    Ina Talk Shows
    Thierry ARDISSON accueille Gérard de Villiers sur le plateau avec Georges MALBRUNOT, pour son livre « Otages : la vérité, les secrets de leur libération ». Il raconte sa présence à Bagdad alors que Malbrunot était déjà otage, il explique pourquoi cette libération a été aussi longue, pourquoi les tractations ont été si difficiles, comment le travail a été fait par la DGSE, l’intervention terrible de Julia, illuminé total et crédule. Gérard de Villiers est persuadé qu’il y a eu rançon. Georges Malbrunot ne peut pas affirmer qu’il y ait eu rançon. Il explique le dur travail de journaliste au Moyen Orient. Images d’archive INA
    Institut National de l’Audiovisuel

  13. Que pouvons nous attendre de ce personnage ? Plutôt que de s’occuper du Liban, il devrait s’occuper de la France et des Français ne !!!

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