La crise du coronavirus donne un sacré camouflet à Greta et aux écolos…

.

Cette fois, ce ne sont plus des délires sous l’emprise de fumettes, des voeux pieux, des rêves de doux rêveurs… c’est la réalité pure et simple. La société de décroissance voulue par Greta… elle est là ! C’est ça que vous voulez ?

Plus de boulot, plus de voitures, plus d’avions, plus de circulation, plus d’industrie, baisse de 30% de la consommation de pétrole, idem pour la consommation électrique…  plus de croissance. Et nous ne savons pas comment ni quand on retrouvera le droit chemin. Mais, paradoxalement, la pollution urbaine et les gaz à effet de serre n’ont pas baissé…  Ce qui fait sourire tous ceux qui disent depuis des lustres que le réchauffement climatique, si réchauffement il a, n’a rien à voir avec les activités humaines. Ce qu’il fallait démontrer… 

 

 

Loïk Le Floch-Prigent  dans Atlantico, en tire des conclusions intéressantes, extraits ci-dessous.

(ancien dirigeant de Elf Aquitaine et Gaz de France, et spécialiste des questions d’énergie.

Ingénieur à l’Institut polytechnique de Grenoble, puis directeur de cabinet du ministre de l’Industrie Pierre Dreyfus (1981-1982), il devient successivement PDG de Rhône-Poulenc (1982-1986), de Elf Aquitaine (1989-1993), de Gaz de France (1993-1996), puis de la SNCF avant de se reconvertir en consultant international spécialisé dans les questions d’énergie (1997-2003).

 

La part des actions humaines dans les changements climatiques existe sûrement mais n’est pas prépondérante.

On aurait pu s’attendre à une baisse considérable des pollutions urbaines et des émissions de gaz à effet de serre : il n’en est rien, sauf , dans les métropoles, une diminution des oxydes d’azote , mais CO2 comme particules fines sont à peu près au même niveau. Du point de vue scientifique c’est passionnant et remet en cause beaucoup d’affirmations considérées par beaucoup comme des certitudes. La réalité est donc plus compliquée que la prétendue culpabilité des individus dans leur comportement. Si l’on regarde la situation au niveau de la planète, c’est encore plus préoccupant puisque le ralentissement des activités humaines n’a eu aucune influence sur les chiffres qui affolaient hier ceux qui prédisaient la fin du monde prochaine. Il faut donc revenir aux travaux scientifiques véritables qui énoncent des hypothèses et essaient de les vérifier avec des expérimentations , nous avons l’occasion de prouver  ou d’infirmer certaines théories : la plupart d’entre elles  s’avèrent hasardeuses. Par exemple certains  ont voulu combattre la pollution urbaine au nom de la protection du climat, il est désormais facile de démontrer que ces deux aspirations ne conduisent pas aux mêmes actions. Beaucoup vont vouloir résister à cette remise en question de leurs croyances, mais les observations accumulées vont les obliger à se remettre en question. La pollution est d’abord liée à la concentration démographique et à l’explosion démographique , la part des actions humaines dans les changements climatiques existe sûrement mais n’est pas prépondérante. La science nous apprend à mieux connaitre notre univers, mais nous sommes encore très loin d’en maîtriser tous les aspects , et beaucoup d’éléments échappent encore à notre compréhension. La crise sanitaire nous oblige à un peu plus d’humilité et à moins de bavardages sur des certitudes illusoires. Quand l’observation ne permet pas de vérifier une théorie, il faut changer de théorie, nous en sommes là aujourd’hui.

[…]

Ce n’est pas la circulation automobile qui pollue les métros souterrains !

[…] la pollution automobile n’est pas le paramètre essentiel de la pollution ressentie par la population. L’écologie est l’étude des écosystèmes, c’est-à-dire des réactions dans tous les sens des participants à ces écosystèmes. L’écosystème réel ne connaît pas de frontière entre le centre de Paris et sa périphérie, d’un point de vue scientifique c’est l’agglomération parisienne qui est l’objet d’études. On peut supprimer toutes les émissions à Paris et observer une augmentation de la pollution, de la même façon que par vent d’Est Paris peut recevoir des particules fines des centrales à charbon allemandes. La chasse à l’automobile à moteur thermique dans une petite partie de l’écosystème peut avoir l’effet inverse de celui escompté. De même, faut-il le rappeler, l’endroit le plus pollué de l’agglomération est le métro et les souterrains, on respire mieux à l’air libre ! La science ne se contente pas des corrélations, elle cherche des relations de causalité, et ce n’est pas la circulation automobile qui pollue les métros souterrains !

 

Ce n’est pas en punissant l’automobiliste que l’on traite les problèmes de pollution et de santé

La confusion est donc totale , entre pollution et climat d’une part et entre pollution, climat et santé d’autre part. On vient de démontrer, de façon inattendue et non programmée, que l’automobile à moteur thermique était marginale dans la pollution parisienne, que la santé des habitants était menacée par un virus venu d’animaux chinois, il faut donc abandonner la culpabilisation des automobilistes parisiens à cet égard. Par contre une augmentation des véhicules de service électriques serait une avancée certaine, toutes les denrées nécessaires aux commerces et donc à la population pourraient être véhiculées autrement qu’aujourd’hui, de même que les cars de touristes pourraient être électriques. Cette électrification des véhicules de service dans toute l’ile de France pourrait servir d’expérimentation et on espère recueillir des résultats analogues à ceux des agglomérations qui ont fait ce choix. Les mesures à prendre  dans l’agglomération parisienne sont celles d’une mobilité pour toute la population, les transports en commun sont clairement insuffisants, ils vont l’être encore plus demain en conséquence de la pandémie qui les rend suspects. Tout le monde n’est pas adepte du vélo, la trottinette a montré ses limites, les rues piétonnes ne peuvent, comme les parcs, n’exister que dans des espaces limités. Les solutions ne sont pas simples, mais ce n’est pas en punissant l’automobiliste que l’on traite les problèmes de pollution et de santé, quant à celui du climat, la France ne représente qu’un petit pour cent de la planète, et Paris une partie du pour cent en question . Politique ne devrait pas rimer avec illusionniste.

 

Nous vivons  dans un monde hypocrite où chacun vit comme bon lui semble et prend des décisions énergétiques conforme à ses intérêts tandis que nous, en France, nous continuons à nous accrocher à l’idée que notre action est significative pour la planète et exemplaire.

Tous les observateurs de l’énergie disent depuis le fameux accord de Paris célébré comme un exploit que la politique de la Chine, mais aussi de beaucoup d’autres pays continue à être dirigée par la nécessité de  fournir une énergie abondante et bon marché, c’est le charbon qui répond le mieux à ce critère,  c’est le cas en Europe avec nos voisins allemandes et polonais, c’est aussi la politique de la Chine et de L’Inde. En termes de réduction des pollutions et des émissions de gaz à effet de serre, le premier combat dans ces pays et bien d’autres est de substituer à l’utilisation individuelle du charbon la construction de centrales électriques , l’utilisation collective permet de diminuer les effets négatifs de plus de 90%. C’est donc la politique de ces Etats, et nous ne pouvons que nous en réjouir. Par contre , lorsque nos voisins allemands ont abandonné leurs centrales nucléaires pour lancer un vaste programme d’éoliennes, par définition fournissant de l’énergie intermittente, ils ont relancé un programme de construction de centrales pilotables  à charbon ou à lignite, et cela c’était mauvais pour leur pollution et pour les gaz à effet de serre, et  mauvais pour nous aussi puisque nous sommes voisins et les frontières n’arrêtent rien. Nous vivons donc dans un monde hypocrite où chacun vit comme bon lui semble et prend des décisions énergétiques conforme à ses intérêts tandis que nous, en France, nous continuons à nous accrocher à l’idée que notre action est significative pour la planète et exemplaire.

 

Nous sommes déjà exemplaires grâce à notre production d’électricité nucléaire. Réduire notre parc nucléaire et acheter des panneaux solaires à la Chine est absurde,

 

Nous représentons un pour cent des émissions de CO2 de la planète, et nous sommes avec la Norvège les pays les plus « décarbonés » du monde : nous sommes déjà exemplaires grâce à notre production d’électricité nucléaire. Réduire notre parc nucléaire et acheter des panneaux solaires à la Chine est absurde, on pourrait même dire pour polémiquer un peu que ces panneaux sont fabriqués grâce au charbon chinois ! Cette politique nationale conduit à renchérir notre énergie, à limiter notre compétitivité, et elle est sur le point de connaitre une promotion européenne avec le programme de la Commission Européenne dit « Green Deal «  ou Pacte Vert ». Nous sommes partis en croisade contre les énergies fossiles, charbon, pétrole et gaz, contre l’énergie nucléaire et pour beaucoup le « vert » est éolien ou solaire, rejetant même l’hydraulique comme impie à cause de la construction de barrages. Cette auto-culpabilisation des agissements de l’homme occidental qui conduit l’automobiliste parisien à cacher sa voiture a donc bien fonctionné au point de définir une politique suicidaire sur notre petite part de continent au nom du sauvetage de la planète utilisé de manière résolue d’une toute autre façon par tous les autres pays du monde.

 

Une mauvaise lecture de ce qu’est l’écologie et de nos connaissances scientifiques est en train de nous entraîner vers toujours plus de dépendances et moins de compétitivité

Le covid-19 nous a conduit à arrêter une grande part de notre activité, nous nous sommes aperçus que nous avions par des petites lâchetés successives abandonné des productions essentielles à notre souveraineté sanitaire à l’Asie, il en est de même dans beaucoup de secteurs et en particulier celui de l’énergie. Une mauvaise lecture de ce qu’est l’écologie et de nos connaissances scientifiques est en train de nous entraîner vers toujours plus de dépendances et moins de compétitivité. Notre écosystème parisien, français, européen, n’est pas parfait, il est perfectible avec plus de développement durable, plus de respect de la nature, moins de gaspillages, plus de circuits courts , moins de fragmentation planétaire. Notre mix énergétique va évoluer , mais région par région, en fonction de chaque spécificité, ce qui est certain c’est que nous n’avons nul besoin, par culpabilisation à l’égard de l’Asie, de leur acheter tout ce dont nous aurions besoin pour peupler nos petits pays de fermes éoliennes ou solaires dont elle nous fournirait le matériel. Dans l’état actuel du monde, nous n’avons pas à rougir de notre environnement, de notre politique de respect de nos écosystèmes, nous allons nous améliorer encore, cela aura un faible effet sur la planète car nous n’y représentons  pas une part prépondérante,  mais nous n’avons nul besoin de nous inspirer de la politique chinoise à cet égard.

https://www.atlantico.fr/decryptage/3589216/ces-petits-elements-sur-les-emissions-de-co2-mondiales-et-sur-la-pollution-air-confinement-devraient-mediter-greta-thunberg-anne-hidalgo-gaz-a-effet-de-serre-comportements-philippe-charlez-loik-le-floch-prigent

 

Bref, nous vivons actuellement la société idéale de Greta : peu de déplacements, peu d’avions, peu de déplacements  peu de consommation…

Le mot de la fin à Philippe Charlez  qui échange dans l’article ci-dessus avec Loïk Le Floch-Prigent

Nous sommes en train de tester en vraie grandeur la société de décroissance imaginée par Greta Thunberg et ses Apôtres : une faible réduction des émissions contre une forte privation de libertés et une croissance exponentielle de la pauvreté.

 666 total views,  1 views today

image_pdf

10 Commentaires

  1. La conne Greta, nullité manipulée et complètement lobotomisée
    Retournes sans ton bac à sable pétasse

  2. La délicieuse Greta a tout à fait raison de hurler sa colère en disant « qu’on lui a volé ses rêves et son enfance, avec des paroles vides de sens ».

    Dans l’absolu, c’est vrai. En revanche, elle doit encore comprendre QUI est ce « on » et de quelles paroles il s’agit: pour l’instant elle se trompe en accusant les méchants industriels, capitalistes, etc.

    Un jour peut-être, ses yeux se dessilleront, et elle comprendra que ce « on », ce sont les gauchistes qui veulent détruire la civilisation de « l’homme blanc », y compris ceux maladroitement bariolés de vert pour qui l’écologie n’est qu’un vecteur de cette « lutte » et qui instrumentalisent à la fois celle-là et Greta.

    Et les premiers « on » qui l’on volé avec des paroles vides de sens, c’est son entourage, ses propres beatniks de parents. Quand elle comprendra « qu’on » l’a trompé et utilisé sans vergogne, son dépit risque d’être encore plus grand.

  3. Pour une préservation judicieuse de la nature je le suis! Mais qu’on soit sérieux cette jeune malheureuse doit être soignée! Autrement on est inhumains!

  4. « vous avez volé mes rêves et mon enfance »

    on aurait mieux fait de te voler ton pucelage, conasse, ça t’ aurait donné un air moins hargneux

    • Non, ca démange et ça Gret un p’tit peu, par contre q elle aura d la barbe ça Grettera bcp plus!

      N’empêche que ça lui fait de la pub, le fait d’en parler, comme elle n’est pas aidée par la nature, je vous propose de se cotiser pour faire une cagnotte et la mettre dans les mains d’un Pitangui pour lui refaire la façade!

  5. La fabrication des batteries pour voiture électrique génère une énorme pollution ainsi que leur destruction. Les éoliennes sont une monstruosité inutile.
    Le seul moteur non polluant est le moteur à hydrogène…mais l’hydrogène fabriquée à partir de l’eau ne coûte pratiquement rien et donc ne rapporte rien à l’état… donc on ne s’en occupe pas

  6. « le réchauffement climatique, si réchauffement il a, n’a rien à voir avec les activités humaines. »
    Absolument. C’est ce que les scientifiques sérieux ont toujours affirmé. Les émissions de CO2 liées à l’activité humaine ne représentent qu’un infime pourcentage de la masse de ce gaz, qui est par ailleurs essentiel à la vie végétale.
    Cela me remet en mémoire un exemple (parmi tant d’autres) de prédictions fantaisistes: un panneau alarmiste avait été placé à la fin du XXème siècle dans le Glacier National Park (Montana, USA) annonçant avec tristesse qu’il n’y aurait plus de glaciers dans le parc vers les années 2020. Ils ont dû l’enlever récemment… les glaciers sont toujours là!
    Il ne s’agit pas pour les prétendus « écologistes » de « sauver la planète », mais bien de détruire le mode de vie et la civilisation occidentale de l’intérieur. Ils sont les alliés objectifs d’une autre secte verte…

  7. Enfin l’Europe si elle existe vraiment n’est pas dans l’obligation de dépendre de qui que se soit si ce n’est elle-mème!
    Messieurs les élus rectifiez le tir !
    Il faut revoir les basiques et rapidement!!!!!
    moins de container qui polluent a chaque traversée de l’atlantique autant que 10000voitures !Voila l’écologie utile!

  8. Cette période est passionnante car c’est un laboratoire en taille réelle de l’impact de l’activité humaine sur les changements climatiques et finalement le réchauffement de la planète semble être un phénomène naturel. Le climat a toujours évolué et changé au cours du temps. Malgré tout nous pouvons quand même nous poser des questions sur nos modes de production et de consommation en étant de vrais consomm’acteurs ! Et quoiqu’on en pense on va avoir dans les prochaines années une raréfaction des ressources vitales comme l’eau et c’est sur ce point qu’il faudra être vigilant (les chinois par exemple rachètent depuis longtemps des terres en Afriques ou se trouvent des réserves d’eau potable,…)

Les commentaires sont fermés.