Le Ministère de la Vérité règle son compte à Prevotella

Vous rappelez-vous le Ministère de la Vérité décrit par George Orwell dans 1984 ?

Eh bien,  le Ministère de la Vérité a encore frappé, dans son combat sans relâche contre les fake news…

Le Ministère de la Vérité règle son compte au Prevotella !

Comme vous le savez tous, nous sommes à plus d’un mois de pandémie. Le monde dans sa globalité s’est fait flouer par la Chine qui a caché l’ampleur de la pandémie, qui a caché son origine et qui a finalement insuffisamment partagé ce qu’elle savait.

Comme vous le savez depuis le temps qu’on vous l’a rabaché : « Les antibiotiques, c’est pas automatique ! » (appréciez au passage la rime riche). C’est peu ou prou si on regarde la vidéo du médecin Gilles Besnainou, le piège qui a expliqué l’impuissance des médecins. Sans être expert en la matière, je me souviens que le vivant se caractérise par sa « brique » de base : la cellule. Que l’on soit dans le règne animal ou végétal, tout vivant est à la base constitué de cellules. Certains vivants sont dits unicellulaires parce qu’ils sont composés d’une seule et unique cellule. Les bactéries, ces minuscules êtres vivants sont eux aussi composés de cellule.

Donc on récapitule : vivant = ensemble de cellules. D’accord ?

On continue : le virus possède des bouts de code génétique. Est-il constitué de cellules ou d’une seule cellule ? Non, pas du tout !

Les virus ne sont donc pas des êtres vivants. Ce sont simplement des molécules qui ont un niveau de complexité suffisant pour constituer un code génétique semblable à celui présent dans les cellules.

Dès lors qu’on a posé cette différence fondamentale entre les bactéries et les virus, on comprend mieux le slogan : « les antibiotiques, c’est pas automatique ! » .

Les antibiotiques sont en effet des médicaments qui ciblent les bactéries.

Si vous avez une angine en hiver, avec de la fièvre, la gorge irritée, alors il faut savoir qu’elle peut être causée par des bactéries ou bien par un virus.

Si vous prenez des antibiotiques pour vous soigner, c’est l’idéal …

seulement si cette angine est causée par des bactéries, si c’est une angine dûe à un virus, c’est totalement inutile. Vous apportez à votre problème une réponse qui n’est pas la bonne.

On est tous d’accord jusqu’à présent ???

Alors revenons-en au Covid, à la rétention d’infos de la part des Chinois et à la vidéo du Dr Besnainou

Que dit-il ? Il dit que ça y est, les médecins de terrain (ceux qui soignent les malades par opposition à ceux qui en sont déconnectés, par exemple parce qu’ils sont des médecins de laboratoire) ont enfin pris conscience, après un mois de coronavirus, du problème fondamental : ils se sont fait flouer.

 

D’abord et en premier lieu à cause de la rétention d’infos chinoise. Ils n’avaient qu’une seule info : nous sommes dans une pandémie de grippe à base de coronavirus. Infection virale donc. On ne peut donc pas faire grand chose parce que, comme on l’a expliqué, « les antibiotiques, c’est pas automatique !« .

Les médecins donc, sous le choc, se voient complètement impuissants à soigner et, quand la grippe dégénère, à sauver leur patient. Ben oui, encore une fois, Covid pour Coronavirus, virus donc pas bactérie, donc pas d’antibiotique. Il reste la bobologie : le paracétamol. La défaite absolue donc.

Peu à peu, comme l’explique le Dr Besnainou, les médecins ont recommencé à faire ce qu’ils avaient toujours fait : répondre aux symptomes avec les traitements qu’ils connaissaient. Donc, oui, ils ont fait les choses de travers et ont prescrit des antibiotiques, malgré la fameuse règle de base : blabla pas automatique. Oui, foutu pour foutu, autant donner quelque chose plutôt que rien et ce d’autant plus que l’on voyait tout un florilège de symptômes très différents, que ce soit au niveau des poumons, de la peau etc…

Etonnamment, ils virent que cela avait une certaine efficacité, quand ce n’était pas une efficacité certaine. Il semblait donc que, d’une façon ou d’une autre, comme ces fantassins qui progressent derrière un char d’assaut, dans l’écran de fumée produit par celui-ci, il y avait plus qu’un simple virus, à savoir un virus plus une surinfection bactérienne. Ils le découvraient en temps réel : les Chinois, semble-t-il, n’avaient pas fait part de cette donnée.

Il semble même que le Coronavirus ne soit pas le fond du problème, les complications lourdes, graves, mettant la vie en péril seraient en définitive à mettre au crédit de ces surinfections bactériennes plutôt qu’au crédit du Covid. Vous vous souvenez de la parabole des fantassins progressant bien cachés derrière un char, dans son écran de fumée ?

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Bien entendu, cette approche mise en avant par des échanges via Facebook entre médecins de terrain n’est pas confirmée par des études de trois ans, sur plusieurs continents avec un groupe témoin soigné par placebo en double aveugle. Non. On est ici dans l’empirisme. Si on s’était contenté de la vérité scientifique établie, on se serait contenté de dire au malade : Vous êtes atteint d’un virus, c’est une pandémie virale, d’un virus chinois dont on a décrypté le génome, tenez bon jusqu’à l’arrivée du vaccin et soyez sympa, arrêtez de me bassiner avec vos antibiotiques : les antibiotiques, c’est pas automatique ! Vous devriez le savoir depuis le temps.

Un médecin vraiment scientifique, qui pense rationnellement, selon le manuel, aurait donc dû réagir ainsi. Il y a heureusement eu des médecins idiots qui n’ont pas suivi la logique implacable et qui ont fait cette chose idiote consistant à soigner cette maladie virale avec des médicaments inappropriés : des antibiotiques (pour info, il y a d’autres médecins encore plus stupides qui soignent même avec des … devinez quoi ! (je me marre)  Des antipaludéens. Ah les cons !!!)

Bref, la piste du traitement antibactérien, donc antibiotique s’était ouverte chez ces idiots de médecins de terrain, qui se fondent sur l’empirisme au lieu de se fonder sur la science. On a même vu cette semaine, un article insoutenable, qui disait que dans la piste bactérienne évoquée, on trouvait une bactérie candidate à porter la responsabilité de tous nos malheurs. Elle avait le nom de l’emploi avec un nom à coucher dehors de pâte à tartiner aux noisettes : Prevotella. Ce genre d’annonce, vous savez, si prompte à déclencher des cris de joie : « Youpi, la guerre est finie ! la guerre est finie ! ». N’importe quoi.

Si je tenais un de ces diffuseurs de fausses rumeurs entre mes mains…

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Mais heureusement, ce n’est pas la peine, un décodeur, un de ces chevaliers des temps modernes, sans peurs et sans reproches, a réglé le compte de cette fausse rumeur. C’est ici :

Non, une bactérie intestinale n’est pas responsable de la mort des malades du coronavirus

C’est un article un peu long, mais cette longueur est gage du sérieux de son rédacteur (le fameux chevalier au service du Ministère de la Vérité) et est en soi un argument de nature à convaincre : ce n’est pas un article bidon, écrit par un dilettante, c’est du lourd ! C’est documenté et tout et tout.

Et donc l’hypothèse Prevotella s’est fait dégommer en deux temps, trois mouvements.

Pour vous, chers lecteurs (et si vous êtes encore avec moi, alors vous méritez mes félicitations parce que qu’est-ce que je tartine !), j’ai enlevé tout le gras de cet article pour n’en laisser que la bonne viande. Et donc tout cet article se résume à ceci. Lisez bien et imprégnez vous bien. Voici pourquoi « Non, une bactérie intestinale n’est pas responsable de la mort des malades du coronavirus ».

« Notre étude a montré qu’au cours de la grippe, il y avait une perturbation du microbiote intestinal, explique le chercheur. Cette perturbation est à l’origine d’une surinfection bactérienne. On dit que si on arrive à protéger le microbiote avec des prébiotiques ou des probiotiques, on pourrait mieux se défendre contre les infections respiratoires. Potentiellement, il pourrait y avoir des applications dans le Covid-19 mais ça reste une hypothèse. On va travailler là-dessus mais il n’y a rien de sorti pour l’instant. »

Relisez bien : l’hypothèse du Prevotella est bidon parce que « potentiellement, il pourrait y avoir des applications dans le Covid-19, mais ça reste une hypothèse ». Oui, l’hypothèse du Prevotella est bidon parce qu’elle n’est qu’une hypothèse !!! Merci décodeur, merci fonctionnaire du Ministère de la vérité.

Ce n’était qu’une hypothèse. Juste un petit point qui m’échappe (et à ce moment, il faut me voir avec ma gabardine sans âge, lever un doigt en l’air, revenir sur mes pas avec mes cheveux en désordre, façon inspecteur Columbo) : cette hypothèse est une hypothèse farfelue ou une hypothèse prometteuse ? Quoi « on va travailler là-dessus » ?

Une hypothèse sur laquelle donc « le chercheur François Trottein, directeur de recherche au CNRS et installé à l’Institut Pasteur de Lille » va travailler ????

De deux choses l’une, soit cette hypothèse est suffisamment sérieuse pour qu’un « directeur de recherche au CNRS et associé à l’institut Pasteur » annonce qu’il va lancer une recherche à ce sujet et donc elle n’est pas farfelue, soit elle est farfelue et ce directeur de recherche au CNRS plaisante.

A y regarder de plus près, je ne crois pas qu’il plaisante. Il a bien dit « Potentiellement, il pourrait y avoir des applications dans le Covid-19« , on est donc bien dans le coeur du sujet, le Covid-19 et pas dans de la recherche théorique, mais pratique (« il pourrait y avoir des applications » ).

La conclusion donc de toute cette histoire : les merveilleux paladins au service du Ministère de la Vérité vous démontent une fake new, à savoir l’hypothèse du Prevotella, en faisant ce tour de force de s’appuyer sur le témoignage d’un chercheur de haut niveau, qui affirme que c’est une piste prometteuse (« Potentiellement, il pourrait y avoir des applications dans le Covid-19 » ), et qui annonce qu’il va suivre cette piste en prévoyant d’y consacrer une recherche (« On va travailler là-dessus » ).

Soit il y a des chercheurs qui n’ont rien à faire dans leur vie, soit on nous prend vraiment pour des abrutis au Ministère de la Vérité. Je penche plutôt pour la deuxième hypothèse.

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Zone contenant les pièces jointes

Prévisualiser la vidéo YouTube Dr Gilles Besnainou : Traitement du coronavirus : la lumière au bout du tunnel

Dr Gilles Besnainou : Traitement du coronavirus : la lumière au bout du tunnel

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14 Commentaires

  1. effectivement, notre gouvernement mais en avant la nicotine qui protégerait les fumeurs du coronavirus ! Une affirmation du Président du comité scientifique chargé de conseiller le gouvernement …et Au Sénat ce mercredi, Olivier Véran a jugé que la nicotine était « une piste intéressante » explorée par des chercheurs français comme remède contre le coronavirus
    …alors que les études sont loin d »être probantes …https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-pourquoi-il-faut-etre-prudent-avec-l-etude-qui-avance-que-la-nicotine-peut-freiner-le-covid-19_3928789.html

  2. Soyez béni « David » d’informer un peuple tremblant de peur comme au temps de l’armée d’Israël devant les Philistints

    • Soyez béni en retour et je salue, Boes, votre culture biblique. Vous avez bien reconnu l’épisode de David contre Goliath. Pour info, l’illustrateur est Gustave Doré : il a illustré beaucoup d’épisodes bibliques.

  3. C’est ça qui est énervant, et je suis gentil, dans cette crise sanitaire. C’est que, à chaque fois qu’un médecin de terrain, ni un fonctionnaire, ni un bureaucrate, trouve une piste prometteuse et finalement efficace pour répondre aux besoins du malade qu’il a, là, face de lui, dans le fauteuil des visiteurs, il y a toujours un « fonctionnaire » pour dire: on va faire des études….
    Et pendant ce temps là des gens crèvent!
    Heureusement qu’il y des docteurs, des vrais, comme Besnainou ou… Raoult, pour s’occuper, tout de suite des malades qui viennent les voir.

    • « …il y a toujours un « fonctionnaire » pour dire: on va faire des études…. » Mais sitôt qu’il tousse, il se fait prescrire de l’azithromycine par BUZIN sans attendre les résultat desdites études. Les premiers de cordées et ceux qui ne sont rien…

  4. Bonjour à tous,
    je connaissais votre site mais, ne le visite abondamment que depuis peu. Très intéressant mais le défaut par exemple de cet article, était que le titre rendait mal compte pour moi du sujet initialement considéré vain mais en fait très riche.
    Le rappel qu’il contient de la rengaine « les antibiotiques ce n’est pas automatique » correspond à un mail que j’avais adressé il y a quelques jours à des proches et à un constat récent qui avait été pour moi une révélation.

    J’ai eu à diverses époques distantes de quelques années des problèmes de type « respiratoire » qui traînaient ou dégénéraient suite à des allergies (graminées, poussières des maisons ou appartements, etc..) troubles touchant paraît-il plus du tiers de la population, et en fait sans vraie solution de fonds.

    J’ai relevé récemment indirectement par inventaire de boîtes de médicament (dont vides) stockées sur 20 ans ou plus et en attente de tri et évacuation (car poubelle classique interdite) les traitements que j’ai utilisés.
    En général ça traînait lamentablement avec des solutions qui ne marchaient pas et presque toujours sans antibiotique.

    Mais j’ai découvert devant une boîte vide de peu avant 2013 (date péremption) qu’il y avait un cas où ça s’était curieusement bien passé et où j’avais utilisé de l’Azithromycine qui m’avait donc été prescrite mais je n’ai plus la certitude du lieu ni du médecin.

    Donc dans ce domaine comme au niveau intestinal en fait assez associé, je suis obligé en ce qui me concerne de constater sur moi des réalités, qui recoupent les préoccupations actuelles qui devraient être des évidences.

    Un très grand merci et une admiration immense pour les médecins « de base » qui ont fourni les éléments de soin mentionnés dans vos articles antérieurs tout en sachant les risques auxquels ils s’exposent en fait.

    Pour finir que l’on apprécie ou pas Mr. Asselineau (surtout actuellement) ci après un article un peu long mais totalement indispensable et qui vous permet de retrouver par vous même de façon indiscutable à partir des bases de la recherche médicale Mondiale que sont NLM, Medline etc..qu’en fait l’action de la chloroquine ou de ses dérivés est totalement établie (mais avec un mode d’utilisation bien précis) depuis près de 15 ans sur les virus du type de celui qui nous concerne

    https://www.upr.fr/actualite/enquete-exclusive-lefficacite-in-vitro-de-la-chloroquine-contre-le-coronavirus-sras-cov-au-stade-precoce-est-etablie-par-3-etudes-scientifiques-de-tres-haut-niveau-a-la-disposition-gratuite-du-m/?fbclid=IwAR1OTlfmUS1jazlKGq8on-AUQVjbzuWTl12gGo_croybCTZzf838JFcK3W4

    En fait, j’avais eu a utiliser ces bases de données, Il serait bien sûr étonnant que le moindre des spécialistes concernés n’en ait pas connaissance.

    • Merci Jean-Paul

      Sa conclusion est particulièrement intéressante et rejoint les propos de Besnainou et que je synthétisais en reprenant la formule « Les antibiotiques, c’est pas automatique » Cette formule fonctionnant comme un dogme inébranlable.
      Je cite :

      « Par ailleurs, plus généralement, cela signifie peut-être également la fin d’un dogme médical largement admis qui préconise qu’en présence de virus, l’antibiothérapie est inopérante. »

      Il tient aussi des propos très révolutionnaires, et qui s’ils se réalisaient démontreraient la problématique inhérente à cette culture scientifique élitiste qui s’est pétrifiée, ce qu’il appelle la « défaite des experts ».
      Je cite :
      « Aussi, si cette théorie est validée par les autres scientifiques du monde entier, il apparaît assez clairement que Sandeep Chakraborty et Bio Moon sont des candidats sérieux au futur Prix Nobel de Médecine.
      Dans ce cas également, l’autre bastion qui s’effondrerait serait l’expertise médicale et l’expertise en général. L’intelligence collective aurait remporté la bataille et deux non experts seraient au centre de la résolution de cette pandémie mondiale. »

      Enfin, il pointe du doigt la non-coopération de la Chine qui aura voulu garder pour elle des résultats scientifiques essentiels, vraisemblablement pour garder une longueur d’avance dans ces domaines d’avant-garde, contre le reste du monde.
      Je cite :
      « Dans un autre domaine, l’analyse de travaux du chercheur indien conduit également à pointer le rôle de la Chine qui, pour des raisons obscures, n’aurait pas communiqué les séquences génétiques du virus mettant en lumière le rôle de la bactérie Prevotella.
      Cet “oubli” pourrait donc constituer un tournant dans la maladie mais également un tournant géopolitique majeur. »

      Vraiment très intéressant. Encore merci Jean-Paul.

  5. La médecine traditionnelle chinoise associerait dit-on le » méridien » du gros intestin à celui du poumon. Est- ce une fake prouvée??
    Ils auraient soi-disant en Chine un point du gros intestin pour stopper les débuts de grippe avec rhumes envahissants, obstruction pulmonaire et nasale, toux, point qui s’appelle phonétiquement rëkou ou rokou avec leurs petites aiguilles. Et ce qui m’intéresse là-dedans, hors avis d’experts, c’est que ça correspond à l’heure 04h du matin et 05h du matin heure de réveil des poumons, suivie de celle du gors intestin.Je cherche parce que j’ai repéré chez moi ce genre d’horlogerie. Merci de vos réponses.

    • Fomalo, vous vous réveillez toutes les nuits à 4h00 du matin ?
      Essayez peut-être une recherche sur le « sommeil biphasique », ça peut vous intéresser même si ça ne répond pas nécessairement à votre question précise sur la médecine chinoise.

      • Merci à Pikachu de l’indication. Je pense que j’ai en effet un sommeil biphasique, et même « segmenté ». J’ignorais cette dénomination, très utile pour évaluer notamment la durée totale du sommeil quotidien. Maintenant je vais explorer poumon/ gros intestin; j’ai eu étant enfant une pneumonie lorsque j’avais quatre ans mais je ne me souviens pas de problèmes intestinaux.

  6. Pour info, les études menées par François Trottein avaient été évoquées dans cet article d’Adalbert le Grand :
    https://resistancerepublicaine.com/2020/04/21/a-propos-de-lamour-fou-de-covid-pour-prevotalla/
    Il y donnait en effet le lien vers un article de Sciences et Avenir ( https://www.sciencesetavenir.fr/sante/grippe-des-surinfections-bacteriennes-liees-a-des-perturbations-du-microbiote-intestinal_142169 ) qui expliquait de quelle manière la flore intestinale intervenait sur les pneumonies.
    Très intéressant, elle intervenait « à distance », de loin. Elle impactait les poumons sans sortir de l’intestin. Comment ? Par les substances -des acides gras- qu’elle sécrète.
    Je copie-colle la partie pertinente :

    Mais comment le microbiote intestinal peut-il influencer l’immunité pulmonaire ? « La réponse doit être cherchée dans la capacité de certaines bactéries intestinales à produire des acides gras à chaîne courte (AGCC), de petites molécules capables de passer de l’intestin à la circulation générale puis de la circulation générale à des cellules immunitaires présentes dans les alvéoles pulmonaires », explique François Trottein.

    On comprend donc, ici que ce ne sont pas les bactéries qui circuleraient dans le sang, pour aller attaquer (ou défendre) le poumon, mais les substances qu’elles produisent en continu.
    Cependant, le fonctionnaire du Ministère de la Vérité, vient apporter cet argument ahurissant : le Prevotella n’a pas été retrouvé dans le sangdes malades du Covid19, il est donc innocenté !
    Je copie-colle :

    Infeciologue au CHU d’Angers, le professeur Vincent Dubée, qui a lancé une étude sur la chloroquine, ne cache pas ses doutes.

    « Déjà, pour avoir traité beaucoup de patients du Covid, je peux vous dire qu’on ne retrouve pas de prevotella dans leur sang… »

    En suivant cette logique, il faudrait, pour les assassinats accomplis à l’aide de fusils à longue portée, innocenter les snipers qui appuient sur la gachette de ces fusils. Ben oui : on n’a pas trouvé trace de ces snipers sur la scène de crime ! Ils n’étaient pas là, donc ils n’y sont pour rien !!!

    Encore une foi, les bactéries intestinales, dont le mode opératoire a été évoqué dans l’article précité, n’agissent pas directement, lors d’un contact rapproché (ce n’est pas du close combat pour rester dans la parabole guerrière), comme peuvent le faire par exemple des globules macrophages.
    En revanche, ce sont les substances qu’elles sécrètent qui elles se baladent jusqu’à la cible pour y oeuvrer en tant que principe actif !!!

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