Les partisans de l' »occitan » haïssent le français qu’ils veulent remplacer par l' »occitan »

A l’occasion des derniers articles parus sur Résistance républicaine à propos de la Charte des langues régionales et minoritaires, il me semble utile de rappeler ici quelques faits concrets :

Les partisans de l’Occitanie et de la langue occitane/langue d’oc unique de Nice à Bordeaux communiquent entre eux en « occitan », par rejet du français et pour pouvoir imposer cette idée que l’occitan peut (ou doit) remplacer le français dans tous les domaines.

Par contre, les partisans DES langues d’oc, regroupés au sein de l’Alliance des Langues d’oc que je préside, considérant qu’il s’agit de langues certes proches mais différentes, n’ont qu’une seule langue d’inter-communication et c’est le français.

Et si nous tenons à l’appellation de « langue régionale » ou « langue territoriale » c’est pour bien marquer notre différence avec d’autres langues parlées en France, celles des migrants, langues réputées étrangères au territoire sur lequel elles sont pratiquées.

Et nous nous opposons fermement à la ratification de la Charte Européenne qui est tout ce qu’on veut sauf un instrument démocratique au service de nos langues régionales.

Est-ce insulter la raison que d’affirmer que la défense et la promotion des langues régionales doivent être prises en charge par les régionaux eux-mêmes, et que l’Europe n’a pas à y mettre son nez ?

Gourgaud

A lire sur le même sujet :

http://resistancerepublicaine.com/2014/charte-des-langues-regionales-temoignages-1-par-jean-lafitte/

http://resistancerepublicaine.com/2015/bearnais-on-vous-manipule-en-devoyant-hestivoc-au-profit-de-l-occitan/

http://resistancerepublicaine.com/2015/la-loi-peut-empecher-des-ideologues-de-faire-disparaitre-les-langues-doc-au-profit-de-loccitan/

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6 Commentaires

  1. Encore un moyen de plus pour diviser les peuples européens, c’est vraiment une mise à mort de l’Occident, une guerre de lâches contre nous.

  2. Bonjour,
    merci pour cette très utile précision pour le néophyte.
    C’est important que le français reste la langue officielle dans tous les domaines.
    C’est déjà assez agaçant de se promener en ville ou d’y faire ses courses et de ne rien comprendre à ce que les uns et les autres disent… agaçant, dans les couloirs d’une administration publique ouverte aux usagers, de ne pas comprendre ce que ces derniers disent entre eux… ce sont des situations fréquentes d’après mon vécu.
    Oui le vivre ensemble c’est aussi cela, laisser traîner son oreille pour découvrir l’autre, goûter aux commérages et autres bruits de couloir… 😀

  3. Je suis d’accord avec vous : L’occitan n’existe pas en tant que langue mais en tant qu’ensemble de langues. On ne parle pas la même langue régionale en Gascogne et à Draguignan. Quand j’écoutais ma grand-mère dracénoise parler le Provençal, son parler n’était pas le même que dans la Drôme ou l’Hé rault. De la même manière, je m’insurge contre « la »soit-disant langue corse. Il y a plusieurs corses, au moins quatre : le Corse du Nord, L’Ajaccien, celui de Bonifacio et celui de la région de Corte. Pour vous donner un exemple, ma grand-mère de Corse du Nord disait « mamone « et « babone  » pour grand-mère et grand-père alors que mon grand-père de Corse du Sud (région d’Ajaccio disait « minane  » et « misiao « .Il y a une nette différence ! Les variantes tiennent aux influences diverses provenant des vagues successives de peuplement. A certains endroits, l’influence grecque a été importante, notamment à Carghese. En Provençal aussi dès que l’on se rapproche de Marseille, l’influence grecque est manifeste dans la langue alors qu’elle le sera moins dans la langue limousine qui fait aussi partie comme le Marseillais des langues de l’Occitanie. De la même manière en Allemand : j’ai appris l’allemand avec mon père et quand, adulte, j’ai voulu prendre des cours particuliers pour me faire corriger d’éventuelles fautes, l’étudiant qui me dispensait les cours m’a dit que je parlais l’allemand du Base-Wurtemberg. Ce n’est qu’au XVI ème siècle que Luther a unifié la grammaire allemande pour la langue écrite mais l’allemand parlé diffère très nettement d’une région à l’autre. Le bavarois est très différent du hanovrien (que l’on nomme haut allemand et qui est l’allemand enseigné dans les écoles en France) ou même de l’autrichien ou du prussien . Quant au suisse allemand, il est particulier au point que les films allemands sont sous titrés ! L’alsacien, que les allemands nomment allemand d’Alsace varie d’une région d’Alsace à l’autre, parfois il ressemblera plus au bavarois, parfois à la langue de la Sarre voisine. De la même façon, il y a plusieurs langues d’oil : le picard est proche mais différent du parler chti des gens du chnord. C’est absurde de prétendre que la langue d’oil est une seule aussi.

  4.  » Est-ce insulter la raison que d’affirmer que la défense et la promotion des langues régionales doivent être prises en charge par les régionaux eux-mêmes, et que l’Europe n’a pas à y mettre son nez ?  »

    Personnellement je trouve que non !

    Ma langue régionale c’est l’alsacien, et je mentirais si je disais que lors de mes vacances je n’ai pas pris plaisir à la ré-entendre (surtout qu’il y a de très bonnes blagues en alsacien)

    Certes, c’est plus l’alsacien de mon enfance, les jeunes le parlent moins bien, comme je le parle moins bien que ma famille d’accueil, mais ça, c’est une évolution qui me semble naturelle.

    Recemment, comme je refusais d’admettre que je n’avais pas perdu (au moins un peu) mon accent (je vis en Picardie depuis 8 ans quand même) ma fille aînée à mis son smartphone sur enregistrement !

    J’avais entendu dire que ON ne s’entendait PAS comme les autres VOUS entendent…
    … Mais ne m’enrengistrant jamais je n’avais pas pu constater à quel point c’était vrai ! Et bien ça l’est !

    Donc, j’ai cet accent.
    Mon épouse a l’accent picard.

    Nos filles… Elles ont chopé quelques mots dans les deux, mais je n’y perçoit pas d’accent notable.
    Elles sont à cheval sur deux cultures régionale différentes, impossible de leur transmettre le picard ou l’alsacien, je ne parle pas picard, j’ai fini par le comprendre un peu mais c’est tout (inversement pour ma femme)

    Donc…
    … A la maison on parle français !

    Entièrement d’accord avec vous donc quand vous dites que c’est aux régions de défendre leurs dialectes ou patois, et tant pis si cela ne marche pas.

    Les langues vivent et meurent, si le voyage dans le temps existait, je doute qu’un seul parmi nous puisse se faire comprendre correctement dans la France d’il y a à peine 3 siècles.

    Aimant l’histoire j’ai lu des extraits des procès de Jeanne d’Arc et de Gilles de Rais… C’est très dur à comprendre !

    Pour conclure je dirai qu’il faut déjà défendre le français, car, dans certaines entreprises où mon travail m’envoie…
    … J’en ai marre d’entendre des jeunes, nos jeunes pas ceux issus de l’immigration, parler avec cet espèce de charabia tout droit venu des cités, c’est insupportable pour les oreilles.

    • Tout à fait d’accord avec vous Philippe, je vis en Catalogne, près de Barcelona, mon épouse est catalane, fière de sa culture, je parle le catalan, avec mon beau père, les fils de ma femme, avec ma femme je parle …espagnol (parce que nous nous sommes connus dans cette langue) ou français en France. Bien que fière de sa culture elle se sent catalane et espagnole, malgré l’ambiance pro indépendantiste qui règne actuellement ici. Or la Catalogne historiquement n’a jamais existé en tant qu’état (mis à part l’épisode court de la guerre d’Espagne) les comtes de Barcelone étaient vassaux du Roi d’Aragon. Bref pour en revenir à l’époque actuelle il est clair que Bruxelles a intérêt à retirer le maximum de pouvoir aux états européens pour mieux dominer des « régions européennes » plus malléables en leur donnant des os à ronger comme la promotion de ces langues, dont la première qualité était le côté d’intimité qu’il créait dans les familles et les villages. _

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