Lectures : parution d’un livre noir de l’islamisation et réédition du Napoléon d’André Castelot

Lectures recommandées !

  • Le Livre noir de l’islamisation, avec l’Histoire de l’islamisation française, 1979-2019

 

  • Réédition de deux ouvrages majeurs d’ André Castelot

Notons  la réédition de deux ouvrages majeurs écrit par André Castelot, décédé en 2014, par les éditions Perrin. Il s’agit de Bonaparte, suivi de Napoléon, qui retrace la vie, la carrière d’un personnage majeur de l’histoire de France.

 

Histoire de l’islamisation française, 1979-2019

Le livre Histoire de l’islamisation française, 1979-2019 a l’immense vertu de raconter l’histoire d’une conquête et d’une soumission.

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La France, de près ou de loin, côtoie l’islam depuis ses débuts. De la conquête de l’Espagne et la maîtrise de la Méditerranée jusqu’aux guerres de décolonisation, en dehors de quelques rares périodes d’accalmie, cette relation ne fut qu’une longue suite de guerres et de conflits.

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Mais, depuis la fin des années soixante et l’arrivée en métropole d’une immigration musulmane de plus en plus importante, un changement majeur s’est produit : l’islam ne fait plus seulement valoir ses revendications au-delà des frontières mais au coeur de l’hexagone. Préceptes vestimentaires et alimentaires, place de la religion à l’école et dans l’entreprise, liberté d’expression et de conscience, statut de la femme, relations avec les fidèles d’autres religions : depuis maintenant quarante ans les élites politiques et médiatiques se voient sans cesse confrontées au défi d’une religion puissante qui n’a jamais rien cédé. Qu’ont-elles fait, qu’ont-elles dit et écrit pour défendre notre bien commun, la République ? Quasiment rien.

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C’est ce renoncement que ce livre se propose de rappeler, sans y ajouter quoi que ce soit. Rappeler les faits, les décisions. Redonner à lire les textes et les discours qui les ont accompagnés, tels qu’ils furent écrits et prononcés, au mot près. Dire l’histoire telle qu’elle fut et telle qu’elle avance. Sous nos yeux.

 

 Qu’en dit le Figaro ? (Figaro du 01/06/2019)

Voilà un livre qui s’accompagne d’un certain mystère. Qui donc se cache derrière ce collectif anonyme ayant pour titre Histoire de l’islamisation française, 1979-2019 (L’Artilleur, 2019)? S’agit-il vraiment d’un collectif, d’ailleurs? L’ouvrage trouve pour l’instant bien peu d’écho, comme si son contenu était à ce point explosif que le parti médiatique préférait le passer sous silence. Chose certaine, l’anonymat permet d’écrire sans multiplier les prévenances habituelles qui accompagnent ce sujet. L’auteur accumule les citations les plus piquantes: son dossier est particulièrement bien documenté. On devine que les propagandistes du parti multiculturaliste, s’ils doivent en dire quelque chose, se contenteront rituellement de l’accuser d’islamophobie. Savent-ils faire autre chose?

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«La multiplication des lois pour contraindre l’islam à se plier aux mœurs françaises relève moins d’une volonté politique enfin affirmée que d’un affaiblissement du corps social»

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L’ouvrage raconte, sur quarante ans, l’emprise croissante d’un islam de plus en plus conquérant, qui s’implante en France à travers une immigration qui change en profondeur la composition de la population, même si certains «experts» passés par l’école de Lyssenko nient ce qu’ils nous invitent au même moment à célébrer. Chaque année sert en fait de point de départ à l’auteur pour analyser une thématique. Tout y est.

On y voit la gauche laïque capituler devant la gauche Libération et l’accusation de racisme s’imposer dans le débat public dès le début des années 1980 pour diaboliser et même criminaliser toute résistance à la conversion multiculturaliste de la France. On voit la classe politico-médiatique céder sur le terrain de la liberté d’expression, l’affaire Rushdie, au Royaume-Uni, annonçant d’une certaine manière le mauvais sort de Robert Redeker, ce professeur de philosophie qui s’est rendu coupable de blasphème du point de vue de l’islam et qui, depuis, doit vivre caché et sous protection policière. Dénoncer la violence de l’islamisme devenait plus grave que la violence islamique elle-même. C’est un climat d’autocensure qui s’est installé.

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On retrouve au fil du texte des controverses familières, qu’il est néanmoins utile de revisiter. L’auteur se fait à certains moments excellent sociologue lorsqu’il remarque que la multiplication des lois pour contraindre l’islam à se plier aux mœurs françaises relève moins d’une volonté politique enfin affirmée que d’un affaiblissement du corps social. Ce dernier, traditionnellement, parvenait à assimiler les étrangers se joignant à la nation. Ce n’est manifestement plus le cas, d’autant que les nombreuses politiques «antidiscriminatoires», nationales et européennes, viennent entraver la pression naturelle à l’assimilation. Il est certainement indispensable aujourd’hui de faire des lois contre la burqa dans la rue et le hijab à l’école. Mais il n’est pas normal que cela soit devenu nécessaire.

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Certains sujets qui touchent au cœur du régime diversitaire sont « sensibles » et soumis à une forme de censure plus ou moins assumée

Un constat en ressort: si on voulait savoir, on le pouvait depuis le début.

Certains ont vu et ont tenu à parler. Ils ont été pour cela diabolisés, et même «extrême-droitisés», chassés du périmètre de la légitimité démocratique. Il ne fallait pas dénoncer l’islamisme trop tôt, non plus que s’inquiéter de l’immigration massive alors qu’elle semblait encore maîtrisable. Comment ne pas penser ici à l’histoire du communisme? Tant que la critique venait de droite, elle était illégitime, parce qu’inspirée, affirmait-on, par de mauvaises raisons. Une fois passée à gauche, elle devenait légitime. C’est ainsi que les «nouveaux philosophes» sont passés à l’histoire pour avoir simplement dit à partir d’un bon positionnement dans le système médiatique que 2 plus 2 font 4.

Aujourd’hui, on trouve certains journalistes du Monde qui, courageusement, nous apprennent que la Seine-Saint-Denis s’islamise et que certaines parties du territoire français sont objectivement en situation de partition ethnoculturelle. Ils nous demandent de les applaudir pour leur audace, alors qu’hier ils diabolisaient leurs collègues qui disaient la même chose sans chercher à donner des gages au camp du bien. On parle alors pudiquement de territoires perdus de la République. Il y aurait manière de dire les choses plus crûment. Sur certaines parties du territoire national, une contre-société formatée par l’islamisme prend forme.

Ce livre a l’immense vertu de raconter l’histoire d’une conquête et d’une soumission. Si ce dernier titre n’avait pas déjà été pris, il aurait convenu à cet ouvrage. L’auteur, en faisant le choix de l’anonymat, évite peut-être la stigmatisation dans son milieu, ou pire. Il nous révèle à quel point certains sujets qui touchent au cœur du régime diversitaire sont «sensibles» et soumis à une forme de censure plus ou moins assumée. Peut-être, lorsque vient le temps de parler franchement d’immigration ou de l’islamisation de la France, sommes-nous de retour au temps des samizdats *?

*https://fr.wikipedia.org/wiki/Samizdat

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Réédition (juin)  de deux ouvrages majeurs d’ André Castelot

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Notons  la réédition de deux ouvrages majeurs écrit par André Castelot, décédé en 2014, par les éditions Perrin. Il s’agit de Bonaparte, suivi de Napoléon, qui retracent la vie, la carrière d’un personnage majeur de l’histoire de France.

Bonaparte + Napoléon Par André Castelot

Deux ouvrages indispensables à posséder dans sa bibliothèque, à lire et à faire lire.

Napoléon – Bonaparte – André Castelot – Perrin – 57 € les deux volumes

 

Le Napoléon en deux volumes d’André Castelot est l’un des plus grands succès de l’édition française dans le domaine de l’Histoire. C’est par centaine de milliers que se comptent les lecteurs de chacun d’eux.

D’Ajaccio à Sainte-Hélène, en passant par le Grand-Saint-Bernard, Austerlitz, Moscou, Waterloo, l’île d’Elbe, André Castelot a mis ses pas dans ceux de Napoléon Bonaparte pour respirer et restituer le décor de son prodigieux destin. Exploitant et mettant en valeur, avec son art célèbre du récit qui visualise les événements, les lieux et les personnages, une immense masse d’archives, de mémoires et de correspondance parfois inédits ou oubliés, il a écrit cette monumentale biographie si vivante, si colorée, si passionnante que depuis trente ans, son public se renouvelle sans cesse.

Le premier tome – Bonaparte – nous conduit de la naissance au sacre. Le second tome – Napoléon – part de l’instant où, le 2 décembre 1804, l’Empereur, accomplissant son premier geste de souverain, ceint d’une couronne le front de son épouse. Il se termine le 15 décembre 1840, quand les cendres de Napoléon, rapatriées de Sainte-Hélène, pénètrent sous le dôme étincelant des Invalides.

André Castelot, historien réputé, est l’auteur de nombreuses biographies à succès dont Henri IV, Marie-Antoinette, La Reine Margot, Marie de Médicis, Madame de Maintenon, Diane, Henri et Catherine.

 

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2 Commentaires

  1. Il faut remonter un peu plus loin : à de gaulle.
    Les attendus du texte des accords d’Evian précisent en leur Article 2 – Dispositions générales, que, « sauf décision de justice, tout Algérien muni d’une carte d’identité est libre de circuler entre l’Algérie et la France ».
    De fait, avant l’indépendance de l’Algérie : 325 000 travailleurs algériens en métropole + 52 000 femmes et enfants = 377 000 personnes.
    L’année suivant l’indépendance : arrivée supplémentaire de 152 000 travailleurs + 43 000 femmes et enfants = 195 000 personnes.
    Chiffres données par la revue SPES d’avril 1964 (organisation présidée par Jean La Hargue, ancien socialiste). La même brochure, intitulée « Cette Algérie que l’on fuit en masse… » précise :
    « Et dans les mois qui suivirent cette première année – nous nous référons à des chiffres arrêtés en date du 1er mars 1964 – ce sont 259 000 travailleurs, plus 109 000 femmes et enfants, c’est-à-dire 368 000 personnes, qui se présentèrent dans nos ports et nos aérodromes.
    La France héberge donc aujourd’hui 736 000 travailleurs algériens, 204 000 femmes et enfants, soit une population de 940 000 âmes. On estime en outre à 70 000 le nombre des Algériens non contrôlés qui vivent, plus ou moins, en marge de la société. En tout : 1 010 000 personnes. »
    De plus, un article de L’Express sur l’immigration, publié en janvier 2018, informe que dès 1968 (donc encore sous de gaulle), les femmes représentaient 44 % des immigrés : « Autre évolution, les femmes sont désormais plus nombreuses que les hommes (51% des immigrés en 2014, contre 44% en 1968). » Le regroupement familial ne date pas de Giscard !

  2. anonyme, il vaut mieux, vu les fatwas publiques ou secrètes,

    samizdats ? à retenir, ou sinon, les libelles, c’est plus parlant

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