La commission sur l’extrême-droite de Ressiguier a accouché d’une souris.
Beaucoup de bruit pour rien… Et ça a coûté combien au contribuable, cette fantaisie ? Et les voyages de membres de cette commission en Allemagne pour y prendre des idées ?
Une grande idée, forte : l’ultra-droite, qui serait forte de 3000 militants serait très dangereuse : elle tenterait d’imposer ses idées.
Incroyable. Monstrueux. Abominable.
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Les forces en présence ?
D’un côté, 3000 militants pacifiques (les pires, qui sont dans leur collimateur, c’est Génération identitaire qui ose déployer des banderoles dans quelques endroits symboliques comme le col de l’Echelle ou une CAF de Seine-Saint-Denis). Ils sont donc accusés de vouloir imposer leurs idées…
En face : Macron et Castaner, leur milice gauchiste ( combien de divisions, Ressiguier ?), leurs sbires et autres séides, 95% des journaleux et une bonne partie des juges, sans parler de Soros et des associations dites droidel’hommistes et des ONG. Eux, naturellement, ne cherchent nullement à imposer leurs idées, il n’oseraient pas. Et on ne parlera pas de la majorité de bobos des grandes villes ni des immigrés naturalisés ou de leurs descendants qui votent Macron en insultant les patriotes.
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Mieux encore, Ressiguier s’st bien gardée d’évoquer un second rapport des forces en présence qui devrait inquiéter toute personne normalement constituée. Sans doute que ce n’est pas le cas de Ressiguier, mais on s’en doutait. Pour ceux qui ne connaîtraient pas la donzelle et n’auraient pas suivi ses pérégrinations et autres divagations à la tête de la Commission sur l’extrême-droite :
http://resistancerepublicaine.com/search/Ressiguier
3000 militants pacifiques à comparer avec les fichés S à ajouter aux 70 pour cent au moins de musulmans dans les prisons françaises…
71000 détenus dans les prisons françaises, dont à peu près les 2/3 seraient musulmans, soit 45 000, à ajouter aux fichés S, 20 000 dont 12 000 pour radicalisation, ça fait près de 60 000 musulmans dangereux, et on ne parle que des identifiés….
Mais c’est Génération identitaire qui fait faire des cauchemars à Ressiguier, comprenne qui pourra.
Quant à mettre dans le même sac les antisémites de Egalité et Réconciliation, les jeunes Identitaires qui défendent leur pays et les patriotes de Résistance républicaine ou les lecteurs de Riposte laïque, il faut avouer qu’il faut s’appeler Ressiguier et ne pas avoir peur du ridicule.
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Apparemment, le rapport de Ressiguier est terminé, et il a fuité jusque dans la rédaction du Parisien.
Naturellement est évoquée la peur du terrorisme de l’ultra-droite… bien qu’ils reconnaissent que, si la tentation existe, elle est le fait de gens isolés, d’anciens militaires n’ayant rien à voir avec les structures légalistes visées au départ de la commission Ressiguier comme Résistance républicaine.
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Pfff ! Beaucoup de bruit pour rien, et pendant ce temps, antifas et islamistes sont libres comme l’air et ont le vent en poupe.
Comment l’ultra-droite française tente d’imposer ses idées
Le rapport de la commission d’enquête parlementaire consacrée à la lutte contre les groupuscules d’extrême droite, que révèle Le Parisien-Aujourd’hui en France, offre une photographie inédite de cette France de la contestation radicale.
Identitaires, nationalistes, néofascistes, nationaux populistes… Combien de divisions représentent aujourd’hui l’ultra-droite, mouvance très en vue au début du mouvement des Gilets jaunes ?
La commission d’enquête parlementaire, lancée à l’initiative de sa présidente (LFI) Muriel Ressiguier, a auditionné responsables de services de renseignement, sociologues, politologues, mais aussi représentants de ces groupuscules.
L’audition d’Yvan Benedetti, porte-parole du Parti nationaliste français, a débouché au passage sur un incident rarissime : un signalement à la justice. Une enquête préliminaire a été ouverte cette semaine par le parquet de Paris pour contestation de crime contre l’humanité par paroles, écrits, images, de communication au public par voie électronique.
Une nébuleuse de 3 000 militants
L’ultra-droite française est décrite comme une « nébuleuse » aux « effectifs stables » (environ 3 000 militants), bien inférieurs à ceux de l’Allemagne (quelque 24 000 personnes). Mais, comme le précise à notre journal le rapporteur Adrien Morenas (LREM), cette frange activiste trouve un écho grandissant en raison d’« une stratégie d’occupation du terrain et des réseaux sociaux » (jusqu’à 8 millions de vues par mois pour le site Égalité et Réconciliation d’Alain Soral, condamné à un an de prison ferme mi-avril pour négationnisme).
Si les rixes avec l’extrême gauche perdurent, une stratégie de normalisation est à l’œuvre. « Il faut faire peur à l’adversaire, non pas à nos grands-mères », résume un leader d’Unité radicale (aujourd’hui dissous).
LIRE AUSSI >Adrien Morenas : «La fachosphère est une minorité agissante et bruyante»
L’opération la plus emblématique de ce point de vue revient à Génération identitaire. Entre le 22 avril et le 29 juin 2018, certains de ses militants, vêtus de bleus et survolés par un hélicoptère, bloquent le Col de l’Échelle (Hautes-Alpes) pour empêcher les migrants de passer en France. L’association et trois de ses membres, dont son président, seront jugés à Gap, le 11 juillet pour « activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique ».
La tentation du terrorisme
Cotisations, concerts, dons… Le rapport s’attarde sur les finances de la mouvance, écartant l’hypothèse d’argent provenant de « puissances étrangères ». L’ultra-droite reste handicapée par un financement qualifié de « low cost ». C’est pourquoi elle cherche aujourd’hui à renflouer ses caisses via les plates-formes de financement participatif. À l’été 2017, Génération identitaire aurait ainsi levé plus de 150 000 euros pour la location d’un bateau destiné à contrer l’aide apportée aux migrants quittant la Libye.
Les membres de la commission pointent enfin l’« émergence avérée d’une nouvelle tentation terroriste » en réaction aux attentats islamistes de 2015. Le danger viendrait surtout d’individus isolés, inconnus des services de renseignement. Le rapport signale d’ailleurs la bonne connaissance des armes des militants, notant la « présence de membres ou anciens membres des forces armées ou de sécurité intérieure », comme ces ex-militaires engagés dans la rébellion au Donbass (Ukraine) ou dans la Task force La Fayette contre Daech en Syrie.
Au sein de la commission, les débats ont parfois été vifs et cela dès sa création, à commencer par le champ de l’étude que LREM aurait souhaité l’élargir à l’ultra-gauche et pas seulement aux violences « émanant d’une partie seulement du spectre politique ».
http://m.leparisien.fr/amp/faits-divers/plongee-dans-l-ultra-droite-francaise-07-06-2019-8088828.php
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Il n’y a pas d’extrème droite en France. C’est un pur fantasme.
Quand vous etes souverainistes ou patriotes, le système vous colle l’étiquette d’extrème doite.
Quand vous voulez défendre les valeurs et les traditions de votre pays, le système vous qualifie d’extrème droite.
C’est une manière de faire taire les nationalistes et tous les patriotes.
A propos du col de l’échelle, c’est sans doute aussi un coup de l’ultra-droite :
http://www.fdesouche.com/1220219-col-de-lechelle-05-un-monument-aux-morts-et-une-chapelle-vandalises-et-tagues-avec-des-inscriptions-anarchistes