Virginie Bloch-Lainé est journaliste à Libération et à France Culture (donc doublement payée avec nos impôts) et à ce titre, déteste logiquement tout ce qui n’est pas de gauche. Masochiste, elle a, malgré tout, voulu « tester » LE magazine de « l’ultra-droite » : Valeurs Actuelles.
Mais contrairement à Libé qui décline, Valeurs Actuelles est en pleine expansion et ce, sans subventions…
Extraits :
Il fallait tenir le coup. Lire pendant cinq semaines «Valeurs actuelles», l’hebdomadaire de la droite ultra. Ça n’était pas gagné, on a eu des faiblesses, et ça a confirmé tous nos a priori avec la récurrence de sujets comme la glorification de la France, le gaspillage de l’argent public ou encore l’essor de l’islamisme.
Donc, Valeurs actuelles, ce sont les valeurs actuelles ? J’ai dû passer à côté de l’essentiel, puisque je n’avais jamais ouvert ce magazine, trop à droite pour moi […] Le sens du mot «valeur» était alors strictement économique, moins propice aux dérapages qu’il ne l’est devenu. Désormais, les valeurs de Valeurs actuelles signifient : «France d’abord» et «droite-droite». Respirons-nous l’air du temps avec Valeurs actuelles ? En partie, oui, et c’est pourquoi je me lance dans l’aventure.
[…]
Première semaine
La une du 3 mai affiche «Dette publique, la bombe à retardement». La dette publique, on connaît la chanson. Le marronnier est illustré d’une grenade ornée du symbole de l’euro. Deux autres sujets sont en couverture : un entretien avec l’homme qui a tué Ben Laden et dont les mémoires sortent «enfin en français» (si je me souviens bien, ce militaire, Robert O’Neill, a déjà témoigné de nombreuse fois pour dire qu’Obama et le pays l’avaient abandonné après son exploit) et une interview exclusive de Sonia Mabrouk, dont j’ignorais l’existence […]
J’ouvre le magazine en commençant par la fin. Rien ne me tente suffisamment pour que je m’arrête […]
Robert O’Neill, le tueur de Ben Laden : il apprécie Trump «personnellement». Il a partagé avec le président des Etats-Unis un repas intime : «C’était génial.» Selon lui, Trump «affronte sans faiblir les brutes du monde entier». Registre de langage de l’entretien : niveau CP.
Dans les pages «Culture», le Journal de François Gibault (l’exécuteur testamentaire de Céline) bénéficie d’un compte rendu. L’article est titré «Années 30, le retour» : ne pas y entendre de critique, car pour le journaliste, c’est de l’air frais qui se dégage de l’ouvrage de Gibault. Deux rubriques surpassent les autres par leur ringardise : le «Trait de la semaine» de Deligne, le dessinateur de Valeurs actuelles illustre en quelques cases la France paresseuse d’un président qui l’espérait «en marche» ; l’autre cocasserie est la chronique hebdomadaire de Philippe Barthelet intitulée «l’Esprit des mots» […]
Deuxième semaine
La une est épouvantable : «Le milliardaire qui complote contre la France». L’homme à abattre s’appelle George Soros, milliardaire juif né en Hongrie en 1930, visé et atteint par une campagne antisémite dans son pays d’origine depuis des mois. Retour des années 30, effectivement : selon Valeurs actuelles, Soros «est passé maître dans l’art de désordonner le monde», il tire «les ficelles de la politique mondiale» et dirige une fondation «tentaculaire». Son rêve ? «Un monde globalisé» et «sans frontières», des douceurs qui reflètent les fantasmes actuels (et archaïques).
[…]
Troisième semaine
Ma curiosité pour le magazine est ralentie suite au choc de la semaine passée. Quand je rentre, ce jeudi, mon fils toujours dans la cuisine, sourire en coin, me demande : «As-tu acheté le nouveau Valeurs actuelles ? » Une heure plus tard, mon compagnon remet le sujet sur le tapis. Non, je passe mon tour, je souffle. Je me rattraperai la semaine prochaine, même si je me fais traiter de paresseuse.
Quatrième semaine
A la une, «Banlieues, campagnes, le grand fossé. Milliards engloutis dans les quartiers, ruralité délaissée… comment sortir du piège». Je me dispense de la lecture de cette enquête : j’ai déjà eu droit à la chasse au gaspillage dans le numéro de la première semaine. Cherchons un article moins obsessionnel […]
Cinquième semaine
Le monde est bien fait, pour cette dernière épreuve, j’ai droit à un climax : j’atteins le cœur et l’essence du magazine. Deux personnalités figurent en couverture : Marion Maréchal – «Ce qu’elle a (vraiment) en tête» – et Serge Dassault. Deux monstres sacrés de Valeurs actuelles […] Puis vient l’éditorial d’Yves de Kerdrel, qui a quitté la direction de Valeurs actuelles depuis le 25 mai : «Soyez fiers d’être conservateurs». Non merci […]
L’heure du bilan
Valeurs actuelles a des obsessions. Dans l’ordre et sans exhaustivité : glorifier la France, critiquer Emmanuel Macron, se plaindre du gaspillage de l’argent public et nous alerter sur l’essor de l’islamisme. Je termine ce test sans me livrer à l’exégèse de l’entretien avec Marion Maréchal, je vous l’épargne, mais selon eux, avec elle, on est sur la bonne voie. Rien à redire à sa vision du monde. En février 2016, Libération enquêtait sur Valeurs actuelles et se demandait pour quel candidat roulait le journal. Un an et demi plus tard, le doute n’est plus actuel. L’hebdomadaire espère 200 000 lecteurs par numéro d’ici 2020.
http://www.liberation.fr/france/2018/07/30/le-systeme-de-valeurs_1669753
Réponse de Valeurs Actuelles :
On n’a pas eu le temps de tester Libération
Dans son édition du 31 juillet, Libération a confié à sa journaliste Virginie Bloch-Lainé le soin de « tester Valeurs actuelles ». Cinq semaines plus tard, la malheureuse livre un article de trois pages… que nous avons pris le temps de lire, dans notre immense bonté. Elle y fait aussi parler son jeune fils, qui semble le plus malin de la bande : c’est donc à lui que nous avons choisi de nous adresser.
Cher fils de Virginie Bloch-Lainé,
On aimerait d’abord te poser une petite question, peut-être auras-tu la réponse : si Valeurs actuelles ne l’intéresse pas, parce que c’est trop à droite pour elle, pourquoi diable a-t-elle voulu « se lancer dans l’aventure » ? Une soirée trop arrosée ? Ou bien alors, elle s’est fait imposer le sujet par un rédacteur en chef qui aurait abusé de la moquette… D’ailleurs, la pauvre, elle l’affirme, elle ne l’a jamais ouvert. On ne sait pas si tu seras d’accord avec nous, on peut débattre, mais c’est déjà une performance, de savoir ce que contient un journal qu’on n’a jamais lu. Mais passons. Enfin, non, ne passons pas, parce qu’en fait, comme c’est trop à droite, elle a quand même réussi à écrire tout son article sans vraiment nous lire : « J’ouvre le magazine en commençant par la fin. Rien ne me tente suffisamment pour que je m’arrête » ; « Je lâche l’affaire et me rends à la dernière page » ; « Je me dispense de la lecture de cette enquête ». Belle performance ! Fais-le lui savoir. On admire.
Ensuite, c’est quoi cette attaque contre Alain Peyrefitte ? Les goûts et les couleurs, tu nous diras, chacun est libre de lire ce qu’il veut… Mais si nous, cela nous intéresse de le citer pour mémoire ? Dans le même ordre d’idée, on a hâte de faire découvrir Sonia Mabrouk à ta mère, qu’elle dit ne pas connaître. C’est une journaliste à peu près trois mille fois plus connue qu’elle (et encore, on est gentils). Idem, tu sais, Deligne, c’est avant tout le dessinateur de La Croix, Nice Matin et La Montagne. Soit un quotidien national et deux titres de la presse quotidienne régionale. Mais qui connaît la province, à Libération ? On s’inquiète, là […] On a aimé, quand même, les commentaires stylistiques de Maman sur l’entretien qu’on a fait avec Robert O’Neill, l’homme qui a tué Ben Laden (« Registre de langage de l’entretien : niveau CP »). On ne t’apprend rien en te disant qu’on ne demande pas à un commando spécial chargé d’assassiner le leader d’Al-Qaida d’être aussi l’auteur d’une thèse sur les prolégomènes chez Heidegger. Malgré tout, nous prenons note.
C’est quand même dommage qu’en quatrième semaine, elle n’ait pas eu le courage de lire l’enquête sur le fossé qui se creuse entre les banlieues et le monde rural, elle aurait peut-être mieux compris le pays dans lequel elle vit.
Pour finir, quand même, dis bien à ta maman que non, malheureusement, on n’a pas le temps de tester Libération […] Concédons que pour le coup, vu le nombre de gens qui lisent réellement Libé, disons qui l’achètent (la distribution dans les ministères et les aéroports ne compte pas, hein), ça aurait été une véritable entreprise ethnologique et on s’y serait attelés avec passion. On aurait bien voulu découvrir ce monde parallèle, mais on laisse cela aux historiens de la presse, qui en parleront beaucoup mieux que nous dans très peu de temps. Et puis il faut te dire qu’on a trop de boulot ici, pas assez de personnes disponibles là tout de suite, pour faire des enquêtes depuis un canapé. On n’aurait pas, non plus, envie de confier ces basses œuvres aux pigistes ou aux stagiaires, qui préfèrent être sur le terrain ou à la rédaction pour faire des trucs utiles. Et puis, ils n’ont pas forcément l’habitude de vouloir faire rire en citant des sujets aussi brûlants que l’islamisme ou l’assassinat du Colonel Arnaud Beltrame comme ça semble être le cas pour Maman. Au moins une personne qui rigole, tu nous diras.
D’ailleurs, si l’envie te prend un jour de passer la porte de notre journal (dans le cossu XVIe arrondissement de Paris : tu l’as bien compris, comme on est de droite, on ne fait pas les choses à moitié), tu seras chaleureusement accueilli du côté obscur de la force. En plus, si tu viens nous voir, tu verras qu’on n’a pas besoin des subventions du ministère de la Culture (non, non, aucune !) pour faire notre métier de journalistes et que ça en devient plus intéressant, puisque grâce à cela on n’est pas forcément tenu de lui cirer les pompes tous les quatre matins. Une « libération », en somme ! Mais bon, ça, c’est aussi parce que nous sommes de sales libéraux… Ta maman t’expliquera mieux que nous. Pour information, le journal dans lequel elle écrit était en 2016 subventionné à hauteur de 6 376 144 € par ce ministère. Dur, dur d’être rebelles… […]
L’axe du mal sera donc ravi de te compter aux nombres de ses stagiaires (dis-toi bien que notre réputation de détourner les enfants de bobos du droit chemin ne date pas d’hier) et de t’exfiltrer des centres villes gentrifiés et végétalisés pour t’embarquer en reportage et te faire découvrir la belle France des sous-préfectures, « la lourde nappe / Et la profonde houle et l’océan des blés », comme l’écrivait Charles Péguy, un socialiste, certes plutôt sympa mais qui n’aurait pas forcément voté Benoît Hamon au premier tour de l’élection présidentielle.
Gros bisous et bonnes vacances,
La rédaction
http://www.valeursactuelles.com/societe/na-pas-eu-le-temps-de-tester-liberation-97798
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A un tel niveau de sottise, ce n’est plus de l’imbécillité ordinaire, mais de l’Art. Du dadaïsme!
Chut, ne lui dites rien, Virginie Bloch-Lainé croit qu’elle est journaliste, alors qu’elle ne fait que coucher sur le papier les réflexions d’idiote qui passent par la cavité vide où aurait dû se trouver son cerveau. si on ne l’avait pas oublié au montage.
Un article de fond, d’investigation poussée et minutieuse à la mode Libé : « Pendant cinq semaines je n’ai rien lu, aucun article de VA, ce qui me permet de conserver l’objectivité nécessaire pour confirmer mon opinion préconçue »
Pas la peine de se demander si elle se rend compte qu’elle passe pour une cruche incompétente et ridicule et se disqualifie aux yeux de tout lecteur normalement intelligent. Sinon elle ne l’aurait pas écrit, encore moins publié.
Mais c’est au niveau général de Libé, journal où la bêtise s’étale aujourd’hui à longueur d’articles, pourvu qu’elle soit « de gauche ».
La pauvre côooooonnnne. Quelle aille se Faure foutre. Excusez moi si je suis impoli.
J’avoue que je lisais Libé dans les années 80, je ne sais pas si ce sont les subventions mais il y avait une liberté de ton que l’on ne retrouve plus aujourd’hui;
le problème c’est que les dans la forme tous les journaux ont imité le style libé comme par exemple les jeux de mots sur les unes et sur le fond c’est libé qui est devenu politiquement correct donc du coup ce titre se trouve ringardisé .
Ce ne sont pas directement les subventions, ni même le pognon du proprio milliardaire. En fait c’est l’inverse: ils reçoivent du pognon parce qu’ils sont sectaires et intolérants.
C’est le sectarisme gauchiste des trotskystes lambertistes fanatiques qui ont pris le contrôle de la presse en en général et de Libération en particulier par l’infiltration (ce qu’ils appellent l’entrisme)., Quelle surprise, Joffrin en est!
Comme disait Coluche : elle devrait essayer le gaz.
Sinon, dans les com de twitter :
Libération un torchon si mal nommé, oui sauf si on a la diarrhée.
je ne lis plus que VA et le Canard
@ machinchose ,
L’ Incorrect , est pas mal aussi .
J’ai remarqué, lorsque je vais sur leur site pour trouver des liens afin de rédiger des articles, qu’il y a toujours un message selon lequel Libération est payant et qu’on n’a le droit de consulter qu’un nombre limité d’articles. Sauf que j’ai pu en consulter autant que je voulais !
Ce journal essaie de se faire passer pour rare, précieux, de s’auto-attribuer une valeur que le lectorat lui dénie largement depuis longtemps. Les gauchistes se sont tellement sclérosés dans leur mépris pour les humbles qu’ils sont plus ringards que jamais.
C’est vrai, Libé est soi-disant limité à quatre articles… Mais dans la réalité, tout est accessible
Benoît Rayski a testé » libération »
» Nous sommes en mesure de vous révéler que Libération pense bien.
Que ce journal aime les migrants alors que la France est si peu accueillante avec eux.
Que Libération se penche avec bienveillance sur la détresse de nos banlieues.
Nous avons découvert aussi que le journal de Joffrin menait un combat de tous les jours contre les islamophobes, les racistes et les fascistes.
Et qu’il les multipliait et au besoin les inventait, car ils sont nécessaires à sa raison d’être.
Enfin, nous avons appris (mais pas en lisant Libération) que cet estimable journal perdait tous les jours des lecteurs.
Mais ça, me direz-vous, vous le saviez déjà.
Alors j’aurais bossé pour rien ? Booouh… »
http://www.atlantico.fr/decryptage/liberation-teste-valeurs-actuelles-et-avons-teste-pour-liberation-benoit-rayski-3469242.html
Ha oui, merci ! J’avais oublié Benoît Rayski. Peut-être avez-vous déjà donné ce lien dans un commentaire précédent…
Pauvre femme ou non pauvre idiote !
Quelle tâche !!!!!
Et dire que c’est ça nos Merdias officiels !!!!
Juste préciser que Soros est né juif mais a été élevé par une famille nazie dans la haine des juifs
la glorification de la France, ça la gêne, cette journaleuse à la mords-moi le noeud ? Comme c’est bizarre ! France d’abord ? quelle horreur !