FIGAROVOX/ENTRETIEN
Thibault de Montbrial revient sur les violences qui ont émaillé la nuit du 14 juillet, notamment les barricades dressées contre la police dans certains quartiers de Paris. Pour lui, beaucoup « estiment inéluctable que de tels guets-apens aboutissent à la mort de policiers dans les mois qui viennent ».
Thibault de Montbrial est avocat au barreau de Paris, Président du Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure et membre du Conseil Scientifique de l’École de Guerre.
FIGAROVOX.- La nuit du 14 juillet a été, cette année encore, gâchée par des dégradations matérielles et des violences envers les forces de l’ordre dans certains quartiers. Pour la première fois, on a vu des barricades enflammées bloquer certaines rues dans les XVIIIe, XIXe et XXe arrondissements de Paris. Qu’est-ce que cela vous inspire?
Thibault de MONTBRIAL.– Il s’agit là d’une évolution qui apparaît tout aussi logique qu’implacable. De tels modes opératoires n’avaient jamais jusque-là été observés dans Paris intra-muros, en dehors de cas ponctuels en marge de manifestations.
Au-delà de la gravité des événements eux-mêmes (des barricades en plein Paris!), il est édifiant de constater leur considérable sous-médiatisation, comme si la presse était partagée entre la volonté d’en minorer l’impact et la signification, et une sorte de fatalisme né de la banalisation puisque de tels faits sont désormais constatés avec régularité dans les banlieues de nombreuses métropoles françaises.
Thibault de MONTBRIAL.– Il s’agit là d’une évolution qui apparaît tout aussi logique qu’implacable. De tels modes opératoires n’avaient jamais jusque-là été observés dans Paris intra-muros, en dehors de cas ponctuels en marge de manifestations.
Au-delà de la gravité des événements eux-mêmes (des barricades en plein Paris!), il est édifiant de constater leur considérable sous-médiatisation, comme si la presse était partagée entre la volonté d’en minorer l’impact et la signification, et une sorte de fatalisme né de la banalisation puisque de tels faits sont désormais constatés avec régularité dans les banlieues de nombreuses métropoles françaises.
Les policiers racontent aussi que ces délinquants n’hésitent plus à tendre des embuscades à la police pour l’affronter de face, ce qu’ils ne faisaient pas auparavant. Avec ces barricades et ces affrontements, a-t-on franchi un cap dans la violence envers les forces de l’ordre?
Le cap qui a été franchi, c’est celui du tabou de la violence organisée dans la capitale elle-même, jusqu’ici circonscrit aux dérapages en marge d’événements ponctuels (fête du titre du PSG en mai 2013) ou de manifestations. Pour ce qui concerne le mode opératoire, leur répétition depuis plusieurs années dans de nombreuses banlieues ne leur confère pas hélas, de signification particulière.
Pour tout vous dire, c’est plutôt à l’occasion de l’affaire de Sevran qu’un cap me paraît avoir été franchi. Un équipage d’une Compagnie de Sécurisation et d’Intervention (CSI) est tombé dans un véritable guet-apens, organisé de façon assez sophistiquée. Un des policiers, isolé de ses camarades, a été pris à revers, puis violemment frappé par plusieurs dizaines de personnes qui avaient manifestement l’intention de le lyncher à mort. Il a dû utiliser à 8 reprises son arme de service pour se dégager. Sa survie tient du miracle. Plus globalement, ce que l’on peut retenir de cette séquence du 14 juillet 2017, c’est que la volonté de combattre la police avec une détermination homicide assumée (cocktails Molotov, mortiers à tir tendu, lynchages) est désormais solidement entrée dans les mœurs des bandes ethnico-délinquantes qui s’y livrent régulièrement, tout comme d’ailleurs l’extrême-gauche comme on a pu le voir à plusieurs reprises l’an dernier au cours des manifestations contre la loi travail à Paris, Nantes ou Rennes notamment.
Il est hélas à craindre que le prochain franchissement de cap soit constitué par l’utilisation par ces bandes d’armes à feu autres que des fusils de chasse, c’est-à-dire pistolets ou fusils d’assaut, ce qui n’a pas encore été observé dans de telles circonstances. Les principaux responsables du maintien de l’ordre en France estiment inéluctable que de tels guets-apens aboutissent à la mort de policiers dans les mois qui viennent.
Le cap qui a été franchi, c’est celui du tabou de la violence organisée dans la capitale elle-même, jusqu’ici circonscrit aux dérapages en marge d’événements ponctuels (fête du titre du PSG en mai 2013) ou de manifestations. Pour ce qui concerne le mode opératoire, leur répétition depuis plusieurs années dans de nombreuses banlieues ne leur confère pas hélas, de signification particulière.
Pour tout vous dire, c’est plutôt à l’occasion de l’affaire de Sevran qu’un cap me paraît avoir été franchi. Un équipage d’une Compagnie de Sécurisation et d’Intervention (CSI) est tombé dans un véritable guet-apens, organisé de façon assez sophistiquée. Un des policiers, isolé de ses camarades, a été pris à revers, puis violemment frappé par plusieurs dizaines de personnes qui avaient manifestement l’intention de le lyncher à mort. Il a dû utiliser à 8 reprises son arme de service pour se dégager. Sa survie tient du miracle. Plus globalement, ce que l’on peut retenir de cette séquence du 14 juillet 2017, c’est que la volonté de combattre la police avec une détermination homicide assumée (cocktails Molotov, mortiers à tir tendu, lynchages) est désormais solidement entrée dans les mœurs des bandes ethnico-délinquantes qui s’y livrent régulièrement, tout comme d’ailleurs l’extrême-gauche comme on a pu le voir à plusieurs reprises l’an dernier au cours des manifestations contre la loi travail à Paris, Nantes ou Rennes notamment.
Il est hélas à craindre que le prochain franchissement de cap soit constitué par l’utilisation par ces bandes d’armes à feu autres que des fusils de chasse, c’est-à-dire pistolets ou fusils d’assaut, ce qui n’a pas encore été observé dans de telles circonstances. Les principaux responsables du maintien de l’ordre en France estiment inéluctable que de tels guets-apens aboutissent à la mort de policiers dans les mois qui viennent.
Il semble que les zones de non-droit soient en train de s’étendre jusqu’à la capitale, pour l’instant seulement dans ses arrondissements les moins centraux. Jusqu’où cela peut-il aller? Comment endiguer un phénomène que l’on observe depuis de nombreuses années?
De semaine en semaine, ces événements se banalisent et se répandent. Personne ne peut exclure qu’un incident sera prétexte à l’organisation d’une razzia sur un centre-ville. L’un des hauts responsables de la police me rappelait récemment la crainte de voir de petits groupes partis séparément depuis différentes gares de RER, se retrouver en quelques dizaines de minutes au cœur de la capitale.
Ce qui est certain, c’est que la tendance est à la multiplication de ces guets-apens. Il faut une fois de plus souligner qu’au-delà des forces de l’ordre, les services d’urgences sont également visés, en particulier les pompiers. Même si les causes sont multiples, il s’agit d’une des conséquences des fractures économiques et ethniques au sein de notre société.
Et la politique du renoncement, qui consiste par exemple à ne pas tenter d’appréhender les auteurs de certaines incivilités telles que les rodéos en deux-roues pour éviter les accidents et donc les émeutes dont il est craint par chacun qu’elles suivraient inéluctablement, n’est pas perçue comme un signal raisonnable mais au contraire comme une preuve de faiblesse des autorités qui encourage encore les débordements. Quasiment tous les élus locaux ou les responsables des forces de l’ordre que je croise ont intégré la forte probabilité d’une explosion à court ou moyen terme, suite à un nouvel épisode de violence dont les circonstances propres conduiront à un engrenage que personne ne pourra maîtriser.
En toute hypothèse, c’est un secret de polichinelle que les forces de l’ordre traditionnelles (police et gendarmerie) ne pourront, à terme, continuer seules à faire face à une violence dont le rythme et l’intensité sont en constante progression
De semaine en semaine, ces événements se banalisent et se répandent. Personne ne peut exclure qu’un incident sera prétexte à l’organisation d’une razzia sur un centre-ville. L’un des hauts responsables de la police me rappelait récemment la crainte de voir de petits groupes partis séparément depuis différentes gares de RER, se retrouver en quelques dizaines de minutes au cœur de la capitale.
Ce qui est certain, c’est que la tendance est à la multiplication de ces guets-apens. Il faut une fois de plus souligner qu’au-delà des forces de l’ordre, les services d’urgences sont également visés, en particulier les pompiers. Même si les causes sont multiples, il s’agit d’une des conséquences des fractures économiques et ethniques au sein de notre société.
Et la politique du renoncement, qui consiste par exemple à ne pas tenter d’appréhender les auteurs de certaines incivilités telles que les rodéos en deux-roues pour éviter les accidents et donc les émeutes dont il est craint par chacun qu’elles suivraient inéluctablement, n’est pas perçue comme un signal raisonnable mais au contraire comme une preuve de faiblesse des autorités qui encourage encore les débordements. Quasiment tous les élus locaux ou les responsables des forces de l’ordre que je croise ont intégré la forte probabilité d’une explosion à court ou moyen terme, suite à un nouvel épisode de violence dont les circonstances propres conduiront à un engrenage que personne ne pourra maîtriser.
En toute hypothèse, c’est un secret de polichinelle que les forces de l’ordre traditionnelles (police et gendarmerie) ne pourront, à terme, continuer seules à faire face à une violence dont le rythme et l’intensité sont en constante progression
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bonjour anti,
oui, ils ont tellement peur de « mal faire », cad de déplaire au pouvoir, qu’ils ne savent plus où arrêter la désinformation, plutôt que de faire une bourde en se risquant à dire la vérité, ils la balayent sous le tapis,
il est beau le nouveau journalisme !
@antislam, c’est incroyable ce qu’on peut découvrir après coup, si on suit attentivement la presse,
les rusés se préparent des années durant dans le secret, et on se fait couillonner comme des bleus…
Bonjour,
Oui et maintenant ces salopards de journalistes se coupent.
Par exemple, ils n’ont jamais parlé du meurtre de Sarah Halimi.
Or Macron en a parlé lors de son discours du Vel d’Hiv.
Position très inconfortable pour ces pourris :=)
@jolly rodgers, oui, il faudrait les lire pour voir leur degré de fausseté, mais ça m’horripile et je les évite soigneusement depuis belle lurette…
il y a déjà suffisamment à trier le vrai du faux aux infos télé
salut et bonne journée
Et oui les muslims sont en guerre contre la France mais chut il faut rien dire il ne faut surtout pas heurter la sensibilité des croyants de la « religion d’amour et de paix » . De toute façons ils ont la bénédiction des médias et du pouvoir pour pourrir la vie des autochtones . Le grand remplacement est en marche forcer
Ils ont commencé par s’établir en banlieue, et se sont bien entrainés à casser du flic et du pompier, pour tester la réaction du gouvernement :
aucune réaction , ce qui équivaut à un encouragement,
non seulement pas de punitions pour les « racailles », mais de plus, punitions assurées pour les braves policiers qui se défendent,
donc, aujourd’hui, ils sont assez nombreux pour faire des « virées » dans Paris intra-muros, et de jolies petites « razzias », qui comme chacun sait maintenant dérivent des incursions vikings,
Ils s’amusent comme de petits fous, au détriment de la population autochtone qui n’en peut plus mais ne dit rien,
La hidalgo ne moufte pas, bien entendu, ni les merdias, on ne « voit rien, on n’entend rien ,tout va très bien »
Bonjour,
C’est ce dernier point qui est le plus hallucinant : des émeutes musulmanes en plein Paris et les médias n’en n’ont rien moufté !
bonjour @ anti islam et @ frejusien , d’ailleurs hier au café , j’ai lus dans libération (je n’achète pas ce journal , je le lis au café) un article sur le meurtre de Sara Halimi et bien sur ils ont cachés le patronyme du tueur et éludes les motifs islamistes et anti sémite du meurtre , et pour couronner le tout ils cherchent des excuse au criminel » comme quoi il aurais été sous l’emprise du cannabis » . a noter qu’ils ont mis 3mois avant d’évoquer cette affaire dans leurs torchon , ce »journal » porte bien son surnom: l’ aberration ! ps: j’ai la chance d’avoir ces journaux a ma disposition , au café, a la médiathèque .. il faut lire les journaux ennemies (le monde , libé, le figaro…) pour pouvoir les contrer afin d’avoir des arguments solides face a ces peignes culs . a noter que le torchon libération a la veille du deuxième tour de l’élection présidentielle , ont fait une entorse très grave a la démocratie , car ils ont appelaient a votez macron , avec slogan a l’appui en couverture en plus ,alors que la loi interdit a la veille d’une élection toute propagandes pour ou contre un candidat (et là ils ont fait les deux ), nous aurions pus faire annuler l’élection et le fn aurais dus porter plainte pour çà .
Bonjour,
Tout-à-fait d’accord avec vous : de temps en temps j’achète cette presse.
Ce qui m’a permis de constater par exemple que, déjà, il y a 7-8 ans, « le Nouvel Observateur » consacrait des reportages élogieux à Macron alors qu’ il n’était qu’un haut fonctionnaire parmi d’autres …
Preuve que Macron ne sort pas de nulle part mais qu’il a été voulu par l’oligarchie : c’est un pur produit de l’oligarchie.
ben la maire de Paris a autre chose à faire : s’occuper des jeux olympiques ! des jeux et du pain , tout cela pour masquer la triste réalité d’un pays au bord de la guerre civile ! il y a vraiment des gens à coté de la plaque !
ben la maire de Paris a autre chose à faire : s’occuper des jeux olympiques ! des jeux et du pain , tout cela pour masquer la triste réalité d’un pays au bord de la guerre civile ! il y a vraiment des gens à coté de la plaque !
les policiers se font tuer et n’ont plus le droit de faire leur travail correctement ( faut pas faire mal a momo , même si ces une crevure ) , si ce qui normalement doivent protéger la population des litiges ne peuvent plus le faire et se font en plus tuer , ou vas t’on ? ou vas la France ? pourquoi les français ont votez Macron ? pourquoi n’ont t’ils pas votez Marine ? si le FN étaient passé on aurais pus remettre un peux d’ordre dans notre pays ! je le vois tout les jours autour de moi , certains maghrébins et africains musulmans prennent de plus en plus de graines , ne craignent pas l’autorité puisque il y’en a plus . alors ou vas t’on ? je ne comprend pas le peuple souffre de cette situation et en redemande en votant Macron .
Bonjour,
Ce qui est très grave surtout c’est que Montbrial parle d’émeutes en plein Paris, le 14 juillet, et que cela a été soigneusement dissimulé par une Presse qui rappelle de plus en plus celle de la Collaboration par ses mensonges …
aujourd’hui comme hier Macron ne parle pas du tout du désordre qu’il y a en France , NON ! il va en Algérie , parle de CRIME CONTRE L HUMANITE , va à une commémoration des crimes de l’Allemagne , mais parle des français qui sont responsables : donc comment voulez vous que le français se comporte ! il n’a plus qu’à se victimiser comme certains et au moins IL nous laissera tranquille puisque ça marche ! Je ne me victimiserais pas , je reste debout et qui plus est, je combattrais si nécessaire , IL verra comment une française d’un certain âge se comporte POUR SON PAYS ! mais il est nécessaire aujourd’hui d’être nombreux !
Mon prochain métier : snipper à Paris
Les loups sont entrés dans Paris
normal!!
on ne tue plus les « petits » délinquants pour de trés gros crimes
alors pourquoi se gêner?
nous avons beaucoup a imiter de chez les Etats Unis