Castilla y Léon, province très entendue, mais pas la plus peuplée.
Avec mes excuses, alors que j’aime bien l’Espagne, j’ai laissé échapper l’évènement : des élections anticipées dans la province de Castilla y Léon.
Elections provinciales anticipées alors que la majorité des prochaines doivent avoir lieu au milieu de l’année 2023 (tous les 4 ans).
Comme les autres élections anticipées, dont celle de la province de Madrid qui a vu la victoire du PP avec Isabel Díaz Ayuso comme rapporté l’an passé, la rupture entre le PP et Ciudanos (Centre droit type Modem) a amené le président sortant Alfonso Fernández Mañueco à appeler à de nouvelles élections sans attendre une alliance PSOE-Ciudadanos qui aurait pris le pouvoir régional.
Le parlement sortant permettait une gouvernance PP-Ciudadanos, 29 sièges pour le PP et 12 pour Ciudadanos, formant juste une majorité de 41 sièges sur 81. VOX ne disposait alors que d’un seul siège ! Le PSOE malgré sa victoire en 2019 et ses 35 sièges n’avait pas eu la possibilité de prendre le pouvoir.
Les élections provinciales espagnoles se caractérisent par plusieurs élections de circonscription, 9 en Castille et Léon. Largement plus de 20 listes différentes, certaines dans une seule circonscription ! Une répartition proportionnelle par circonscription…
Les résultats comparés avec 2019.
Progression fulgurante de VOX en voix et en sièges dans une province ou il restait à la traine. Le PP perd en voix mais gagne 2 sièges (moins de votants qu’en 2019). Le PSOE perd en voix, en pourcentage et en sièges.
Ciudadanos s’écroule presque tout autant que dans la province de Madrid. Podemos (UP) continue à décliner… Les partis locaux progressent et captent 7 sièges.
Outre la confirmation du PP au pouvoir en Castilla y Léon, VOX a décidé d’aller au delà du soutien et de participer au gouvernement provincial (bien que VOX soit centralisateur), une première régionale.
La province désigne 3 sénateurs (58 nommés par les provinces, sur les 266), le PP devrait gagner 1 siège et le PSOE en perdre 1 ! Bien sûr, cela ne contribue pas à renforcer le pouvoir socialiste imigrationniste espagnol, mais ne suffit pas à renverser Pédro Sanchez. On peut se douter qu’il ne prendra pas les risques à appeler à des élections générales avant la date prévue, mai 2023.
Reste à VOX à confirmer sa poussée en 2023 de façon à pouvoir agir nationalement…
Un présage pour la France et les prochaines élections ?
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