De chaudes actrices de cinéma pas comme les autres vous dévoilent leurs charmes…

Les locomotives et les trains d’une manière générale occupent une place importante dans l’histoire du cinéma. De très nombreux films ont associé des trains et des locomotives dans leur scénario et l’Oncle John vous propose aujourd’hui de vous en présenter quelques-unes issues de sa collection. Le train, en effet, a toujours été synonyme de voyages, d’évasions, de rencontres, de catastrophes et d’intrigues en tous genres. Il fut même le thème du premier film produit par les frères Lumière. Il n’existe pas moins de 750 films long métrage ou le train occupe le premier rôle (cliquer ici).

Le cheval de fer de la photo ci-dessous présente la protagoniste d’innombrables westerns. Cette locomotive typiquement américaine présente aussi deux caractéristiques. Le pare buffles à l’avant de la machine servait à écarter les animaux morts sur la voie ou les obstacles susceptibles de provoquer le déraillement du train. La cheminée en forme d’entonnoir surmontée d’un grillage métallique servait à empêcher les étincelles incandescentes rejetées par le foyer d’embraser les forêts traversées par le train. Ces locomotives étaient alimentées en bois. Enfin, pour l’histoire, c’est une locomotive semblable qui fut utilisée à la traction du train funèbre de la dépouille du Président Abraham Lincoln suite à son assassinat en 1865. Il s’agit d’un modèle réduit de la marque italienne Pocher.

Et voici le premier film des frères lumière qui nous présente l’arrivée d’un train dans la gare de La Ciotat en 1895, c’est ici.

Le train est aussi synonyme d’évasions et la locomotive qui vous est présentée ci-après fut utilisée précisément lors du tournage du film « La grande évasion » de John Sturges sorti en 1963 et qui nous relate l’évasion authentique et célèbre d’aviateurs alliés d’un camp de concentration nazi en 1943, le stalag luft III :

Le célèbre train « Orient express », protagoniste de nombreux films était tracté par des locomotives de grande classe, prestige oblige. La largeur de leurs grandes roues indique qu’il s’agissait d’une locomotive de vitesse. Plus les roues des locos vapeur étaient grandes, plus celles-ci roulaient vite. Voici l’une des locomotives qui ont tracté ce convoi prestigieux :

Il n’y a pas que les locomotives à vapeur qui sont protagonistes de films, et la locomotive suivante vous présente une locomotive diesel américaine qui fut utilisée dans le film « Désirs humains » du réalisateur Fritz Lang en 1954. Les locomotives diesels sont encore aujourd’hui largement utilisées dans le monde dans les immensités de territoires qu’il serait très difficile d’électrifier.

Il arrive parfois aussi que la locomotive soit la protagoniste et actrice principale d’un film historique. Ainsi en est-il pour la CC 7107 de la SNCF, codétentrice les 28 et 29 mars 1955 avec son homologue BB 9004 du record mondial de vitesse sur rail à respectivement 325 et 331km /h pour une locomotive de traction. Voici le film reportage de cette célèbre locomotive :

Enfin, cette locomotive a assuré ensuite son service jusqu’en 1999.

Certaines locomotives « besogneuse », plus humbles ont aussi trouvé place au cinéma. Ainsi en est-il pour les locomotives italiennes GR 625 et GR 740. La GR 625 fut utilisée, entre autres, dans le film « L’express du colonel von Ryan » avec Frank Sinatra ainsi que dans le film italien de 2014 « Le magistrat ». La 740, elle, apparaît dans le film de 1978 « Inglorious bastards » Enfin, la locomotive 740 fut la loco vapeur la plus diffusée aux chemins de fer italiens. La bonne à tout faire.

Enfin, certaines locomotives ont également été protagonistes de la déportation et utilisées au cinéma pour raconter cet épisode tragique de notre histoire. Ainsi en est-il de la loco italienne GR 940 qui apparaît dans le célèbre film « La vie est belle ». Il s’agit, comme la loco du film « La grande évasion », d’une loco tender. Cela signifie que le charbon utilisé pour alimenter le foyer de la loco est transporté dans la locomotive elle-même et qu’elle est donc dépourvue du tender à charbon (ou à mazout) qui accompagne nombre de locos vapeur.

Enfin, une locomotive allemande particulièrement célèbre car diffusée dans la plupart des réseaux ferroviaires d’Europe fut la P8. Celle-là nous sommes absolument sûrs qu’elle a directement, hélas, participé aux déportations tant en vrai qu’au cinéma.

Pour conclure, il est intéressant de savoir que si des locomotives réelles ont été utilisées pour produire des films, des locomotives et trains miniatures aussi ! Certains modèles réduits sont si parfaitement réussis que certaines prises de vues se font avec des modèles réduits.

Oncle John

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21 Commentaires

  1. Les ecolo vont encore vouloir interdire aux enfants de rêver devant leurs trains modèle réduit…

  2. Ooooohh , J’en ai connu de plus chaudes encore que ces jolies locomotives.
    Et ce n’étaient pas des mécaniques difficiles
    à chevaucher..
    Avec elles, point de fumées, point de cambouis…mais plutôt quelques jolis gazouillis de fond de gorge.

  3. Et cette superbe série:  » Les Mystères de l’ Ouest » The wild wild West www
    où les deux agents spéciaux James et Artie se retrouvaient dans leur train customisé, en charmante compagnie …
    Voici quelques années, les éditions Atlas avaient publié une collection colossale de 7 gros classeur de fiches sur les trains; une source inépuisable quasi exhaustive de l’histoire du rail .

    Aujourd’hui c’est la vie duraille ….

  4. Bonjour Oncle John,

    Petite réctification au sujet de la grande évasion….les aviateurs étaient dans un camp de prisonnier et non pas dans un camp de concentration !

    Quid des locomotives utilisées dans le film « Le Train » et dans le film « La Bataille du Rail » ?
    Merci en tout cas pour vos rubriques toujours intéressantes et instructives !

    • Nous sommes d’accord, le stalag luft III était un camp de prisonniers et non un camp d’extermination. Ceci dit, après leur évasion, Goering a donné l’ordre d’exécuter les évadés repris, ce qui a aussi compté dans sa condamnation à la peine capitale au procès de Nuremberg pour crime de guerre. Pour nous résumer, il y a eu au moins trois types de camps nazis: les camps de prisonniers (de guerre), les camps de concentration (et de travail) et les camps d’extermination (ex. Auschwitz). Enfin, je n’ai pu présenter dans mon article que les modèles réduits en ma possession et je ne possède pas la loco du film « La bataille du rail ». Mais celle-ci existe bel et bien et a été reproduite, entre autres, par la firme Lima.

  5. Merci au coquin Oncle John qui m’a attiré dans son article au titre alléchant. Bon, je m’attendais quand même à plus d’érotisme 🙂

    Quand nos enfants avaient 5-6 ans, nous les avions emmenés au Chemin de fer-musée Blonay-Chamby, près de Vevey, en Suisse. Avec des vraies machines en état de marche et une excursion en vieux tchoutchou
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Chemin_de_fer-mus%C3%A9e_Blonay-Chamby#/media/Fichier:Blonay-Chamby_Blonay_-_04.jpg

    Une journée mémorable pour eux !

    • Mon ami François s’est fait avoir, na na na, na na na !!!
      😂🤣

      • Bah, avec toutes ces vapeurs, il y a de quoi être en chaleur …

        • @Oncle John

          Moi, ce que j’aimais dans les années 50, c’était les formes tout en rondeur (c’est vrai que c’est assez féminin). Pareil pour les voitures et les camions où des dizaines de marques se concurrençaient.

          Aujourd’hui, tous les camions circulant en Europe se ressemblent : de grosses boîtes quadrangulaires siglées Man, Volvo ou Iveco. C’est d’un ennui ! Pour les locomotives, c’est pareil, plus aucun intérêt.

          • C’est exact. Par le passé les véhicules étaient encore dessinés par les hommes et avaient de la « personnalité ». Aujourd’hui, les ingénieurs introduisent dans l’ordinateur les ingrédients dictés par leur cahier des charges ce qui nous donne des formes insipides et toujours identiques (au plan aérodynamique par exemple, il n’y a qu’une seule forme idéale). Et dans leur folie, la secte de Davos voudrait maintenant nous sortir l’être humain « idéal », voire immortel … Tous vaccinés, lobotomisés et puçé …

  6. Merci Oncle John pour ce rappel de notre histoire. J’ai eu le bonheur de recevoir ma 1ère loco Marklin BR89 pour St Nicolas quand j’étais gamin. Mon père contremaître au chemin de fer me permis de passer une nuit avec lui dans le bureau « la feuille ». Un jour je pu même tirer le modérateur d’une « Consolidation » (J’avais 10-11ans-porté dans les bras de mon père) sur la cour du dépôt. Les années suivantes je reçu encore 1 03.10 carénée (appelée 231 U1 en France) et enfin une BR 39 (141 R). La drogue vapeur ne m’a pas quitté mais je suis passé au courant continu où le choix de modèles était plus étendu (Jouef Brawa, Liliput, Rivarossi)

  7. Merci Oncle John de cet article, comme tous les précédents. Effectivement, je n’avais pas remarqué que les trains occupaient une place très importante dans l’univers cinématographique. De près ou de loin, il y a presque toujours un train ou une locomotive quelque part dans un film. Je me souviens par contre, ainsi que ma femme, lorsque nous étions tous petits, de la célèbre formule inscrite au niveau des fenêtres des trains d’antan, à savoir « è pericoloso sporgersi » qui nous fait toujours rire.
    Il y a un film où j’ai évidemment remarqué la place du train comme inconditionnel de ce film, puisqu’il se passe dans un train, tout le monde a compris que je parle du film « Le Crime de l’Orient-Express », interprété par différents acteurs au fil du temps.
    La dernière version de ce film date de 2017, c’est un film britannico-américain réalisé par Kenneth Branagh qui est tout à fait remarquable.
    Mais ayant l’intégrale des téléfilms des enquêtes d’Agatha Christie d’Hercule Poirot par David SUCHET, je suis un admirateur de cet acteur. Alors, inutile de te dire, cher Oncle John, que c’est cette version que je préfère concernant « Le Crime de l’Orient-Express ». C’est un téléfilm, qui constitue le 65e épisode de la série, qui a été diffusé pour la première fois au Royaume-Uni le 25 décembre 2010, et en France le 3 décembre 2011 sur TMC, et que je possède donc en DVD avec tous les autres feuilletons.
    Merci de ces belles photos de tes maquettes qui sont plus vraies que nature. En les regardant, on croit voir les véritables engins. Et merci, Oncle John, de toutes ces explications extrêmement instructives.

    • Il y a aussi le train de l’Histoire. Malheureusement le locataire actuel de l’Élysée n’est pas une locomotive! Je crains fort que le convoi France ne déraille un de ces jours à cause de cet énergumène.

      • Tu te trompes, ami patriote.
        L’élu des français à l’Elysée actuellement (ne JAMAIS l’oublier) est belle et bien une locomotive avec un défaut de fabrication. La boîte de vitesse ne possède que la Marche Arrière.

        • Et au lieu du sifflet avertisseur , c’est le cri du muezzin qui appelle à la prière! Déraillement assuré!

  8. Tu as oublié la Pacific 231 la Lison de la Bête Humaine.
    J’ai piloté la CC 7017 limitée à 140 km/h en fin de carrière (au lieu de 160 d’origine) fatigue des bogies.

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