Thilo Sarrazin est considéré comme un des personnages politiques les plus marquants d’Allemagne fédérale. Avec Deutschland schafft sich ab (« L’Allemagne court à sa perte ») il a écrit en 2010 un ouvrage à succès qui a donné lieu à un grand débat politique et a fait de lui un homme considéré comme l’archétype de l’islamophobe. Dans son dernier livre, Feindliche Übernahme – Wie der Islam den Fortschritt behindert und die Gesellschaft bedroht Feindliche Übernahme – OPA Hostile-Comment l’islam fait obstacle au progrès et menace la société., il se demande à quel point l’islam et à quel point l’immigration de musulmans en Europe constituent un danger pour l’avenir de la société européenne. Les sentiments de malaise sont-ils l’expression de peurs injustifiées voire des préjugés inconscients ou bien ont-ils un noyau rationnel ?
Nous en avons déjà publié quelques extraits que j’ai traduits pour Résistance républicaine.
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Voici le cinquième, correspondant aux pages 73 à 81 : L’univers des États islamiques de l’Arabie à l’Indonésie
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Une brève histoire du monde islamique
On estime généralement que le texte du coran est pour une grande partie la restitution des déclarations de Mahomet. Mais quelques siècles se sont écoulés avant que la version actuelle ne soit fixée sous forme écrite et soit pratiquement incontestée. La pratique de la religion islamique et la structure d’enseignement qui l’entoure se sont constituées progressivement et n’ont pris une forme plus solide qu’à partir du début du 8e siècle, 100 ans après la mort de Mahomet.
Conquêtes
Du temps où Mahomet vivait encore, il avait été possible de réunir sous la bannière de la nouvelle croyance une grande partie des tribus de la péninsule Arabique – par soumission ou conviction. Les tentatives d’apostasier la nouvelle foi par de nombreuses tribus après la mort de Mahomet en 632 et de quitter également de cette façon l’alliance commune a été réprimée par son successeur, Abu Bakr. À partir de 634, les tribus arabes alliées ont conquis dans une succession rapide la Syrie et l’Égypte de l’empire romain d’Orient et ont détruit l’empire perse des Sassanides par la conquête de l’Irak et de l’Iran.
Trente ans après la mort de Mahomet, la masse continentale de la Libye en Afrique du Nord jusqu’à l’Arménie dans le Caucase et jusqu’à la frontière de l’actuel Afghanistan était sous domination arabe. Jusqu’en 750, les Arabes étaient arrivés en Orient jusqu’à l’Indus. L’Asie centrale, avec les villes de Samarkand et Boukhara dans l’actuel Ouzbékistan, était également aux mains des Arabes. À l’Ouest, le reste de l’Afrique du Nord avait été arraché à la Rome occidentale et la péninsule Ibérique aux Ostrogoths. Ce sont seulement les batailles de Tours et de Poitiers dans l’empire Franc qui ont permis de stopper en 732 l’avancée arabe en Europe occidentale.
Depuis les campagnes d’Alexandre le Grand, qui avait détruit lui-aussi un empire Perse 1 000 ans auparavant et était parvenu jusqu’à l’Indus, il n’y avait pas eu un triomphe militaire comparable. Jamais auparavant dans le cours de l’histoire, une telle menace militaire sérieuse pour les Égyptiens, Romains ou Perses régnant au Proche-Orient n’était partie de la péninsule arabique. Avec ses nombreux déserts, la région était trop pauvre pour cela, et les tribus s’y querellaient trop. Une explication pourrait être qu’au moment des conquêtes, l’empire romain d’Orient et l’empire des Sassanides étaient affaiblis par une guerre de plusieurs décennies les opposant. La peste avait elle aussi fait de nombreuses victimes à plusieurs reprises. Dans la péninsule Ibérique à son tour, les Arabes avaient pu mettre à profit la désunion régnant entre les Ostrogoths. Quoi qu’il en soit, la vitesse, l’importance et la pérennité du succès sont étonnantes. C’est seulement avec les Berbères en Afrique du Nord et les peuplades d’Asie centrale qu’il y eut des difficultés persistantes.
Unité et esprit combattif plein de foi ont sans doute joué lors des campagnes victorieuses des Arabes un aussi grand rôle que les perspectives de butin, à profusion tant que durait l’avancée victorieuse. Les Arabes exigeaient la soumission. Si des villes ou des contrées se soumettaient, elles étaient épargnées. Les conditions locales de domination et de possession restaient intactes dans une large mesure, mais les soumis devaient verser un tribut. Pour les mécréants protégés (dhimmis), ce tribut se changea de façon durable en capitation. La résistance à la conquête menait à la destruction et à l’anéantissement : les hommes étaient tués, les femmes et les enfants pris comme esclaves. Mais les Arabes respectaient en grande partie les contrats de soumission et ils ne touchaient pas à l’économie locale, du moment qu’ils souhaitaient en tirer profit par des prélèvements. Le contrôle militaire suivait sous la forme d’implantation de tribus arabes dans les villes militarisées. Un mélange de populations avec les autochtones n’intervenait pas dans un premier temps. Les systèmes d’impôts repris étaient conservés pour entretenir les tribus arabes dans les villes militarisées et pour procurer des revenus au gouvernement du calife.
Dans les régions conquises, qui étaient majoritairement chrétiennes hormis la Perse, les différentes Églises chrétiennes (et avec une certaine gradation les juifs également) ont pu continuer dans un premier temps à pratiquer leur religion en grande partie sans problème. Les conquérants ont manifestement renoncé à des tentatives d’évangélisation, une fois la soumission acquise. Cela a changé après la fin du 7e siècle. « Les musulmans ont alors commencé à faire une promotion offensive de leur religion et à limiter la présence notamment de la chrétienté dans l’espace public.» Le calife Abd al-Malik a ordonné la destruction des croix et l’abattage ostentatoire des porcs. Dans le Dôme du Rocher érigé entre 687 et 691 à Jérusalem, qui se trouve à l’endroit de l’ancien temple juif, des banderoles polémiquaient contre l’enseignement de la Trinité. L’islam s’ouvrait de plus en plus aux convertis. La conversion était matériellement très attractive pour les mécréants, parce qu’elle entraînait l’exonération de la capitation.
« De cette façon, l’islam a évolué de la religion d’une communauté de conquérants vers une religion universelle. (…) Cette universalisation était ancrée très tôt dans le message de Mahomet. La suite logique, à partir du moment où le coran reconnaissait dans la chrétienté et le judaïsme des variantes faussées de son propre message, était de vouloir remettre en valeur partout le pur enseignement de Dieu. » C’est seulement un siècle après la mort de Mahomet que les Églises chrétiennes ont perçu l’islam comme une concurrence religieuse.
Au cours de leur rapide campagne de conquêtes, les Arabes s’étaient emparés des régions les plus riches du monde alors connu. Deux cents ans avant Mahomet, l’empire romain d’Occident avait été détruit par les Germains. Sa disparition avait mené dès le début du 5e siècle à une importante chute de la puissance économique et de la densité de population de Bretagne jusqu’en Italie. Pour rattraper ce recul, il a fallu 700 ans jusqu’au Haut Moyen-Âge. L’empire romain d’Orient par contre avait été épargné en grande partie par cette migration des peuples et ses conséquences. Avec l’Égypte, la Syrie, l’Irak et l’Iran, des contrées florissantes et des civilisations très évoluées étaient tombées aux mains des Arabes, qui en reprirent pas mal de choses. Mais alors que la culture latine et grecque en Afrique du Nord, en Égypte et en Syrie disparaissait progressivement au fil du temps et faisait place à une arabisation, les Arabes reprenaient de nombreux éléments de la culture perse. C’est ainsi que l’espace méditerranéen n’a pas seulement été progressivement islamisé, mais aussi orientalisé.
Vers l’an 750, le califat des Abbassides a succédé par la force au règne des Omeyades. La capitale de l’empire mondial arabe a été transférée de Damas à Bagdad. Le califat représentait l’unité souhaitée dans l’islam entre domination religieuse et domination temporelle. Mais cela ne changeait rien à la résistance à tout moment renaissante du parti d’Ali, le gendre du prophète. Le mythe de victime de la confession chiite de l’islam avait débuté en 680 avec la bataille près de Kerbala, quand Hussein, le fils d’Ali tomba au cours de la bataille contre le calife Yazid. Les califes n’arrivèrent que brièvement à conserver depuis Bagdad l’unité étatique du grand royaume assemblé de façon assez hétéroclite et s’étendant d’Espagne jusqu’à l’Indus. Au cours d’un demi-siècle, jusqu’à l’intrusion des Mongols qui conquirent Bagdad en 1258, tuèrent le calife et mirent fin au califat, des empires partiels issus de campagnes de conquête s’étaient constamment créés avec leurs propres dynasties régnantes, souvent des dictatures militaires. Parfois cela correspondait au souhait d’indépendance régionale, comme chez les Berbères d’Afrique du Nord, parfois cela résultait de l’invasion de peuples étrangers. En Orient, les peuples turcs en provenance d’Asie Centrale gagnaient en poids démographique et aussi militaire. Leurs dirigeants militaires régnaient en partie jusqu’en Égypte.
L’aspect caractéristique du système de domination de l’islam était une vaste économie esclavagiste. Depuis l’an 800, il n’a existé aucun calife qui n’ait été mis au monde par une esclave. Les armées se composaient en grande partie d’esclaves, de même que la plupart des officiers, de même pour une grande partie des conseillers et employés administratifs du calife. L’idée du règne divin en la personne du calife comme souverain unique a empêché l’institution et la limitation de la puissance et formation de systèmes légaux qui dépassaient la charia et étaient juridiquement contraignants pour les souverains temporels. Un vaste système esclavagiste est né dans le monde islamique, qui se nourrissait d’importations continues d’esclaves venus d’Europe, d’Asie Centrale, d’Inde et d’Afrique subsaharienne. Les importations d’esclaves par le monde islamique « dépassaient de loin celles de l’empire Romain, ce qui signifie que la culture islamique en tant que ‘métropole’ importatrice d’esclaves a attisé en périphérie les processus d’esclavagisme plus que cela ne s’était jamais produit tout au long de l’histoire du monde. »
Le devoir musulman dit djihad s’est mélangé de façon inséparable avec la chasse aux esclaves. La chasse systématique aux esclaves par des raids depuis le monde islamique a commencé vers 650 pour ne se terminer que vers 1920 essentiellement à la suite des interventions des puissances coloniales en Afrique. « Mais dans des régions qui restaient à l’écart de l’accès par les puissances coloniales, la traite des esclaves a prospéré dans l’illégalité et les razzias d’esclaves par des chasseurs musulmans ont continué jusque dans les années 20 du 20e siècle. » Quand l’importation d’esclaves noirs vers l’Amérique a commencé à grande échelle au 17e siècle, les marchands d’esclaves européens ont pu s’appuyer en grande partie sur l’infrastructure des chasseurs islamiques d’esclaves en Afrique. Le mouvement pour la suppression de l’esclavage a commencé et a connu son apogée dans les pays occidentaux et s’est finalement imposé avec le pouvoir des puissances coloniales. Une initiative dans ce sens n’est jamais venue des pays islamiques.
Ce nonobstant, la période de 750 à 1150 a quand même été une époque de grand épanouissement économique et culturel. Les maîtres arabes de l’univers islamique ont repris dans une large mesure des éléments de la culture perse. Mais les érudits arabes ont aussi manifesté leur intérêt pour la philosophie grecque, ont traduit Platon et Aristote et ont partiellement contribué à conserver la tradition culturelle de l’antiquité pour l’Occident.
Même si la puissance politique du calife a faibli et l’empire s’est désintégré, l’idée de l’unité incarnée dans l’islam a quand même subsisté et a même gagné continuellement en vigueur. Partout sur les sites de l’enseignement islamique, de Córdoba à Samarkand, les érudits se sont torturé l’esprit sur la véritable interprétation du coran, ont constitué des collections de hadiths et développé des directives pour la vie du pieux musulman. La domination temporelle a peu contribué à tout cela – à condition qu’elle soit islamique et fasse la promotion de la véritable croyance. Dans l’orthodoxie se développant de cette manière s’est déployée de manière sournoise et imperceptible une rigidité spirituelle. L’intérêt pour les sciences de la nature, la philosophie, pour tout ce qui pouvait détourner de la vraie croyance et de la magnificence d’Allah, devint moindre, et fut même en partie quasiment combattu comme étant non islamique. Considéré a posteriori, le monde islamique a alors connu insidieusement une stagnation spirituelle et économique et a perdu tout contact avec les progrès scientifiques et civilisationnels de l’Occident.
L’orientaliste américain originaire d’Autriche, Gustave Edmund von Grunebaum, a exprimé cela comme suit – de manière poétique et absolument respectueuse : « La grandeur (…) de la communauté musulmane est ressentie dans ‘l’être musulman’ comme la réalité décisive de l’existence individuelle, qui la dégage, tout comme la communauté en tant qu’entité, d’une mise à l’épreuve métaphysique en manière de prestation et de construction. C’est l’être qui est déterminant, pas le faire. » « Le tarissement progressif de la productivité scientifique n’est pas à imputer à la pression de la force publique ; dans la mesure où la spiritualité des 12e et 13e siècles permet de reconnaître cette disparition, elle n’est due à rien d’autre qu’à une transformation concernant les intérêts de l’intelligentsia musulmane. » « La félicité de la foi a émoussé le vouloir critique et de ce fait le pouvoir critique. La satisfaction religieuse était la retombée de la faillibilité de l’esprit humain ; la faiblesse de l’être humain était la gloire de Dieu, l’humilité devant Dieu son seul honneur. »
L’ouragan destructeur mongol qui a commencé sous Gengis Kahn a anéanti le califat. L’islam sunnite n’a certes jamais totalement surmonté psychologiquement cette perte du califat. Mais le sentiment de communauté islamique qui s’est développé au cours des siècles s’est vu totalement libéré des aléas de l’histoire en tant que « fermé sur soi et nullement affecté par les hasards de l’État. »
Mais les Mongols devenus islamiques ont donné un nouvel élan à l’expansion militaire de l’islam au cours des siècles suivants. Dès 711, des conquérants arabes islamiques étaient arrivés jusqu’à l’Indus. Aux 11e et 12e siècles, de grandes parties du Nord de l’Inde ont été conquis à partir du territoire afghan et intégrés jusqu’au Bengale dans d’instables empires islamiques. À partir du 13e siècle, des chefs mongols ont conquis de grandes parties du subcontinent indien avec leurs terribles armées. Dans sa plus grande expansion, l’empire moghol qui s’est constitué au 16e siècle comprenait quasiment la totalité du subcontinent indien. Ce n’est qu’à partir du milieu du 18e siècle, après un déclin progressif, qu’il a été remplacé peu à peu par la domination coloniale britannique. Toutefois, le système de domination islamique s’est également cassé les dents sur l’Inde. Il n’a jamais été possible de soumettre la plus grande partie des principautés hindoues dans la même mesure que cela avait été le cas avec les peuples du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.
L’archéologue et historien indien, Tara Chand, a expliqué le rejet entre la culture hindoue et la culture musulmane en vigueur jusqu’à nos jours de la façon suivante : « Alors que l’hindouisme se penchait en premier lieu sur la question de la vérité, le musulman s’attachait à la question du juste. Alors que pour l’hindou, c’est l’aspect privé et personnel de l’expérience religieuse qui était prioritaire, pour le musulman, c’était son insertion à la collectivité des croyants. L’hindou avait tendance à ignorer les insuffisances de ses coutumes sociales, alors qu’elles étaient une abomination pour le musulman. D’un autre côté, l’hindou souffrait de l’intolérance musulmane et du souvenir du lointain passé. L’hindou ne ressentait aucune parenté avec le passé arabe, que le musulman portait dans son cœur. Le musulman n’avait aucune relation intérieure avec l’Inde védique. Un esprit de groupe s’était certes développé, et l’élément territorial était au premier plan pour tous deux, mais ce qu’ils entendaient par là ne coïncidait pas entièrement.
Il subsistait une grande haine entre Hindous et musulmans, laquelle s’est déchargée dans une folie meurtrière quand les Britanniques se sont retirés d’Inde en 1947 après 300 ans et qu’est intervenue la séparation de la colonie en deux États, le Pakistan et l’Inde. L’initiative de la séparation émanait des musulmans, car il était inimaginable pour eux, après la domination musulmane des Moghols et après s’être débarrassé de la souveraineté britannique, de vivre dans un État dans lequel la majorité serait formée selon des règles démocratiques par les hindous autrefois dominés, si bien que les musulmans ne seraient pas les maîtres de l’État.
En Asie Centrale, la conquête islamique s’est heurtée à l’empire Chinois dès le milieu du 8e siècle. Dans les provinces occidentales de cet empire vivaient des musulmans depuis le Moyen-Âge. Dans le Nord-Ouest de la Chine (Xinjiang), la population autochtone se compose même actuellement en grande partie de musulmans Ouïgours, qui font partie des peuplades turques. Depuis le 11e siècle, en partie via la Chine, mais majoritairement sans doute à la faveur de contacts commerciaux depuis l’Inde, l’islam s’est propagé en Malaisie, dans les îles Indonésiennes et le sud des Philippines.
En Afrique, l’islam a suivi très tôt les nomades arabes, les marchands et les chasseurs d’esclaves. C’est ainsi que toute l’Afrique du Nord jusqu’à la limite Sud du Sahel, et toute l’Afrique de l’Est sauf l’Abyssinie devinrent très tôt islamiques. Mais contrairement à l’Espagne, à la Perse, à l’Asie Centrale ou à l’Inde musulmanes, des élans pour la culture islamique ne sont jamais provenus d’Afrique.
Au plan culturel et civilisationnel, la stagnation et finalement le déclin de l’univers islamique commencèrent aux 12e et 13esiècles. Mais concernant l’aspect militaire, l’époque des conquêtes était en marche vers une nouvelle apogée. Alors que dans la péninsule Ibérique, la reconquista chrétienne se terminait, Constantinople fut conquis par les Ottomans en 1453. Cela signifiait la formation du dernier grand empire musulman et la perte définitive de l’Asie Mineure pour le monde occidental chrétien. Cette perte se déroula de manière insidieuse au cours des siècles et ne prit fin qu’au début du 20e siècle, avec l’expulsion des Grecs de la Turquie et le génocide des Arméniens.
L’empire romain d’Orient avait déjà perdu aux 12e et 13e siècles par le biais de combats à l’issue changeante la plus grande partie d’Asie Mineure au bénéfice des tribus turques qui l’avaient envahie, mais qui étaient empêtrées dans des conflits permanents entre elles, si bien qu’il n’y a jamais eu de souverainetés stables. Elles étaient toutefois unies par la foi islamique. Parmi elles, ce sont finalement les Ottomans, dont le territoire de souveraineté était situé dans l’est de l’Anatolie, qui se sont imposés. Depuis le 14esiècle, ils s’aventuraient dans les Balkans, avancèrent jusqu’au Danube et soumirent la Serbie. En 1453, ils conquirent Constantinople et en firent leur capitale. Après avoir soumis l’Anatolie, ils acquirent finalement la Mésopotamie, la Syrie, la péninsule arabique et l’Afrique du Nord jusqu’à la Tunisie. Ils conquirent la Crimée et le sud de l’Ukraine, puis la Hongrie. Ils assiégèrent Vienne en 1529 et recommencèrent une seconde fois en 1683.
Dans sa plus grande expansion, la zone d’influence ottomane comprenait – à part l’Iran et l’Asie centrale – le califat des Abbassides au sommet de sa puissance en l’an 800. C’est ainsi qu’il était logique que les sultans ottomans soient toujours comparés aux califes. Ils ne firent toutefois valoir officiellement ce titre qu’à partir de 1774, donc au cours de la phase tardive du déclin.
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J’ai entendu des révisionnistes de l’Histoire dire que la bataille de Poitiers n’a pas eu probablement lieu!
Imparable, mais pas vraiment nécessaire, juste un petit tour dans à peu près n’importe laquelle de nos rues et on en sait autant. Les envahisseurs tueurs ne sont invités chez nous par les collabos corrompus au pouvoir que pour nous soumettre et à terme nous égorger comme le leur commande le livre fondateur de leur secte… n’est ce pas évident ?
Merci.
Seule une nouvelle Pentecôte, celle dont parle soeur Emmanuelle Maillard, à Medjugorge, nous sauvera. Annonce faite par la Vierge.
Merci beaucoup pour cet exposé complet et très enrichissant .
Merci de votre commentaire
Merci pour ces bonnes pages traduites. Pour ses excellents livres le tribunal d’arbitrage du parti social-démocrate (SPD) de l’État de Berlin a exclu Thilo Sarrazin du parti à cause cet ouvrage sur l’islam. Il a aussi été poussé dehors de son poste à la banque!
Il est exclu définitivement ? Je croyais qu’il avait fait appel. En tout cas, je continue la traduction de son livre pour peut-être le publier un jour , qui sait ?.En tout cas, merci pour votre remarque
L’islam est un système opportuniste qui ne vit que grâce aux autres civilisations, il exploite par la violence et la tromperie tout ce qui est richesse jusqu’à épuisement des ressources puis continue avec d’autres peuples, c’est en réalité un système de destruction de la communauté mondiale y compris son propre système qui ne peut pas survivre à l’épuisement des ressources.
. . . en somme des parasites mondialistes et des nuisibles quoi !
et ça continu toujours et encore et de plus bel ici même en France
avec leurs razzias et leur djihad urbain, leur colonisation
et dont quartiers après quartiers
villes après villes tombent sous le giron et le joug islamique
et avec l’assentiment comme l’aval de tous ces gouvernants dhimmis collabos et traîtres
« ils ne touchaient pas à l’économie locale, du moment qu’ils souhaitaient en tirer profit par des prélèvements. «
La C.A.F. ?
Au plan culturel et civilisationnel, la stagnation et finalement le déclin de l’univers islamique commencèrent aux 12e et 13esiècles.
Outre le fait que l’islam est incapable de produire du savoir, et de la science, il a lui-même été victime de son fonctionnement basé sur l’exploitation des dhimmis pour se donner les moyens des guerres de conquête. Une fois tous les dhimmis convertis, il n’y a plus personne ou presque à exploiter… De plus, l’esclavagisme musulman n’a pas pour objectif de produire mais de jouir, aucune ressource de ce côté là !
Ainsi, en Espagne, la première défaite rédhibitoire des musulmans eut lieu au début du 13è siècle à Las Navas de Tolosa, tous les dhimmis ou presque étant convertis à la fin du 12è siècle !
Tout cela prouve bien que si les Européens ne mettent pas une fin rapide et PUISSANTE à l’invasion de ces barbares qui vivent sur notre sol ( le pillage ils connaissent….dont celui de la SECU….) NOS 27 pays sont FOUTUS !!
Bonjour,
Un grand merci pour cet exposé !