Sarah Oliveira, originaire de Horbourg-Wihr, expatriée en Asie.
Ce doit être un journal complotiste qui rapporte ce témoignage !
« A Taïwan, il n’y a pas eu de confinement et tout fonctionne»
Certes Taïwan n’est pas la France, c’est une île, assurément il lui est plus facile à contrôler ses frontières. Mais ils n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère !
Maintenant, l’Asie c’est une autre culture assez différente de la nôtre… Quand un Asiatique vient en France, c’est cette culture qui l’amène à réussir, qui fait que les enfants arrivés en France depuis quelques mois deviennent les premiers de la classe !
Et cela sert de ne pas être inféodé à un quelconque organisme international comme l’OMS !
Sarah Oliveira vit depuis plusieurs années en Asie. Après avoir travaillé au Cambodge, à Taïwan et au Japon, notamment dans le domaine de la diplomatie culturelle et de la traduction, elle est retournée à Taipei en septembre dernier. Un retour bien particulier dans un pays de 23 millions d’habitants qui a réussi à limiter à 740 les cas de Covid-19 et à sept les décès depuis le début de l’épidémie.
« J’ai dû passer un test PCR deux jours avant de prendre l’avion*, indique-t-elle. A l’aéroport de Taipei, j’ai acheté une carte SIM temporaire pour mon téléphone et déclaré mon lieu de résidence pendant la quatorzaine. C’est un taxi spécial, désinfecté par la suite, qui m’a conduite à l’hôtel que j’avais réservé ».
* : en France, le virus n’a pas de passeport dixit le génie qui squatte l’Elysée !
Avec son compagnon, Sarah Oliveira va passer deux semaines à l’hôtel sans pouvoir sortir, une obligation pour tous les étrangers et les Taïwanais arrivant sur l’île, soit dans un hôtel dédié, soit à domicile si l’on peut s’isoler de sa famille dans une chambre*. « Les autorités vérifient que l’on ne sort pas grâce à la géolocalisation du téléphone. Tous les jours, je recevais un appel ou un SMS pour me demander si j’avais des symptômes. Une fois la quatorzaine terminée, j’ai retiré la carte SIM temporaire qui permettait cette localisation GPS, pour la remplacer par une carte SIM normale ».
* : en France, vous avez des symptômes, prenez du Doliprane et rentrez chez vous contaminer vos proches ! Et cela n’a pas changé !
Tout fonctionne, les commerces, les établissements culturels, les écoles…
Sarah, dont les parents résident à Horbourg-Wihr, l’avoue, elle a l’impression de « vivre sur une autre planète ». « A Taïwan, il n’y a pas eu de confinement et tout fonctionne : les petits commerces, les établissements culturels, les écoles… En octobre, j’ai même assisté à la Rainbow Pride, réunissant 100 000 personnes dans les rues de Taipei ! »
La Française rappelle l’obligation du port du masque dans les transports en commun et, depuis le 1er décembre, dans les magasins, hôpitaux, écoles, établissements culturels et salles de sport. Mais il n’est pas obligatoire dans la rue, ni dans les restaurants. « Pour entrer dans un cinéma, on vérifie que la température frontale ne dépasse pas 37,5°. Il faut montrer sa carte d’identité ou noter son numéro de téléphone, afin que l’on puisse être contacté si jamais un porteur du virus s’y trouvait au même moment ».
Les leçons du SRAS en 2003
Mais le risque est très faible assure-t-elle. « Il n’y a eu qu’un cas de transmission locale depuis près de 253 jours. Les autres cas annoncés sont tous « importés » : ils sont détectés pendant la quatorzaine, ce qui montre que cette procédure porte ses fruits ».
La politique taïwanaise dans la gestion de la pandémie a été largement médiatisée durant le premier confinement. « Le pays a réagi très tôt. Taïwan n’étant pas membre de l’Organisation mondiale de la Santé en raison de l’opposition de la Chine*, le gouvernement s’est renseigné par ses propres moyens et a suspendu les vols avec Wuhan dès le 23 janvier. Puis Taïwan a rétabli l’obligation de visa pour les pays touchés par l’épidémie (sauf pour les étrangers ayant déjà une carte de résident), afin de tarir le flot de touristes. Il a aussi mis en place l’obligation de test PCR négatif avant l’embarquement d’un vol à destination de l’île, et l’obligation de quatorzaine pour les arrivants ». Comme d’autres pays asiatiques, Taïwan a tiré les leçons du SRAS en 2003, dont le taux de mortalité à Taïwan était élevé (21 %). « Cette nouvelle épidémie a donc été prise très au sérieux ».
* : Chine qui peut elle même aller se faire brosser !
Une restriction de libertés limitée et ciblée
Si Sarah reconnaît que « la quatorzaine est une restriction des libertés », celle-ci est « limitée dans le temps et ciblée sur les arrivants ». Cette mesure « a permis d’éviter un confinement de toute la population ». Contrairement à Singapour ou encore à la France avec « StopCovid », Taïwan n’a pas mis en place d’application numérique de traçage de la population. « Certes, pendant la quatorzaine, les autorités ont accès à notre localisation GPS pour vérifier que nous ne sortons pas, mais la plupart des gens prennent une carte SIM temporaire, limitée à deux semaines ».
En ce qui concerne les masques, « le gouvernement a financé des lignes de production supplémentaires et les a distribués via les pharmacies. Les autorités ont aussi collaboré avec la société civile, par exemple pour créer une application permettant de savoir dans quelles pharmacies il reste des masques. Une distribution équitable basée sur le numéro de sécurité sociale a aussi été mise en place. Les pharmaciens savent combien de masques la personne peut recevoir, selon un quota qui est le même pour tous. Les pharmacies n’ont donc pas été dévalisées ».
Pas de récession
En raison de l’absence de confinement, l’économie taïwanaise n’a pas connu de récession et les prévisions de croissance pour 2020 sont de 1,8 %. « Le gouvernement a soutenu certains secteurs, parfois en conditionnant les aides au fait de ne pas licencier. La consommation a été encouragée via des bons d’achat émis par le gouvernement (environ l’équivalent de 60 €/pers) distribués à toute la population, qui peuvent être dépensés dans les commerces locaux. »
Désormais, Taïwan anticipe la prochaine étape, celle des vaccins. « Le gouvernement a sécurisé l’achat de 15 millions de doses auprès de compagnies étrangères, mais a indiqué qu’il ne baisserait pas la garde pour autant, relève Sarah. Les personnes prioritaires (travailleurs de la santé, des aéroports, personnes âgées) devraient être vaccinées dans le courant du premier semestre 2021. Par ailleurs, trois compagnies taïwanaises poursuivent des recherches sur leurs propres projets de vaccins ».
Cela sert d’être maître de sa souveraineté !
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Et chez nous, près d’un an après le début de l’épidémie, c’est toujours la pagaille organisée à grands coups de communications contradictoires et d’interdictions aberrantes,
le monde des fous, c’est tout à fait français,
Après avoir interdit la vente des masques aux pharmacies, le gouvernement leur interdit la vente des médicaments qui soignent.
Quelle sera au final, l’opinion des pharmaciens , sur la politique sanitaire ??
L’ENA est une invention typiquement française qui détruit la France.
Ils sont heureux, les Taïwanais, de ne pas avoir ce machin !
Oui, mais NOUS, nous avons les gros bras qui vont gagner le match ( en blabla à la télé) et le pire étant qu’il reste encore suffisamment de sous… pour y croire.