Eric Ciotti est abasourdi : tout le monde savait que Harpon était dangereux ! Rien n’a été fait

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Ciotti, qui préside la Commission d’enquête sur l’affaire Harpon, n’en revient pas… tout le monde, à la Préfecture, avait remarqué que des choses ne tournaient pas rond chez Harpon. Tout le monde savait.

Affaire Harpon: la commission d’enquête dénonce «une faillite collective»

Éric Ciotti, son président, est revenu sur les défaillances qui ont mené à l’attentat du 3 octobre.

«Il y a eu une accumulation de signes» en amont de la tuerie à la préfecture de police de Paris (PP), dont l’auteur «n’aurait jamais dû rester dans un service aussi sensible». Le député LR des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, s’exprime ici en tant que président de la commission d’enquête parlementaire chargée d’éclairer les circonstances de ce drame, survenu le 3 octobre dernier. Il l’a dit sur RTL, en prémices à un point d’étape présenté ce mercredi avec ses collègues enquêteurs.

L’élu ajoute: «Nous avons eu connaissance d’une faillite collective, compte tenu du profil de Mickaël Harpon», l’informaticien, auteur des faits. Rappelons que l’adjoint administratif Harpon était en charge de la maintenance informatique à la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP). Il a assassiné quatre de ses collègues au couteau, blessant grièvement une cinquième personne. Cette attaque s’est déroulée au sein même d’un service censé protéger les Français contre la menace terroriste. Or personne n’a su prévenir cette dérive.

Et pourtant, s’étonne Éric Ciotti, «on n’est pas dans le service des cartes grises» mais «dans un service de lutte contre le terrorisme où ce monsieur était habilité au secret-défense». Harpon avait les droits d’administrateur du réseau informatique d’un service- clé du système de sécurité nationale.

Aujourd’hui encore, le traumatisme laissé par cette affaire est palpable, lorsque l’on pénètre dans la «forteresse» de la «PP». Au sas de l’entrée qui donne sur la cour où Harpon a agressé ses dernières victimes, un policier en civil demandait, mardi soir, à sa collègue du contrôle d’accès de bien vérifier que personne n’était porteur de microlames en céramique intégrées, par exemple, à des cartes de crédit.

Sur place, chacun veille désormais à bien raccompagner ses visiteurs jusqu’à la sortie. «On n’est jamais trop prudent par les temps qui courent», reconnaît un haut responsable, qui poursuit: «Qui aurait pu imaginer une chose pareille dans nos propres murs?»

On a eu un témoignage assez édifiant d’un de ses collègues qui nous a dit : « je n’avais pas d’inquiétude physique mais en revanche, j’avais des inquiétudes, compte tenu de sa vulnérabilité

Éric Ciotti

Éric Ciotti pointe pourtant des «signaux faibles en matière de radicalisation» qui ont été «émis à plusieurs reprises». Il déclare ainsi: «On a eu un témoignage assez édifiant d’un de ses collègues qui nous a dit: «je n’avais pas d’inquiétude physique mais en revanche, j’avais des inquiétudes, compte tenu de sa vulnérabilité, que certains l’utilisent pour capter des données informatiques».

Éric Ciotti déplore «ce qui s’est passé autour de (Harpon) à la préfecture de police depuis des années et les failles, les fautes, les dysfonctionnements» que l’enquête a découverts. À l’entendre, «des procédures collectives n’ont pas été mises en œuvre» et «les enquêtes d’habilitation étaient faites de façon un peu plus souple qu’ailleurs». Harpon «n’aurait jamais dû se trouver là», estime-t-il.

Selon lui, à la DRPP, «les procédures de signalement n’étaient pas formalisées, il n’y avait pas de référent radicalisation» et «pas de procédure de formation suffisamment développée». Pourtant, rappelle l’élu, «sa hiérarchie de proximité avait détecté ces failles d’abord sa conversion à l’Islam», avec «une pratique plus radicale de sa religion».

Passé ce constat effarant, la commission Ciotti est surtout attendue sur ses propositions. Car d’autres Harpon en puissance peuvent se cacher parmi les personnels de sécurité. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a ainsi affirmé mardi que les services de police étudient «106 cas» de policiers suspectés de radicalisation depuis le quadruple meurtre du 3 octobre.

Travail élargi

La commission parlementaire pourrait conclure à la nécessité de rattacher le service de Renseignement de la préfecture de police de Paris à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). En tout cas, pour ce qui concerne l’antiterrorisme. La mission plus classique de renseignement territorial resterait toutefois sous la coupe du préfet de police, tant elle est précieuse pour anticiper les actes séditieux et les mouvements sociaux.

Éric Ciotti et ses pairs ont jusqu’à fin mars pour rendre leur rapport. Leur travail sera élargi à la prévention de la radicalisation dans l’ensemble des services publics, ainsi que pour tous les emplois qui pourraient être en lien avec la sécurité nationale, comme les emplois dans les aéroports, les transports publics ou la sécurité privée.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/l-etat-impuissant-face-a-la-radicalisation-de-ses-agents-20200203

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7 Comments

  1. Ciotti enfonce les portes ouvertes,
    Ce politicien énarque nous fait le coup de découvrir la réalité alors qu’en tant que sénateur et conseiller régional dans le sud est et après avoir vu ce que le camion conduit par un musulman a fait sur la promenade à Nice malgré son système des cameras le plus étoffé de France,monsieur Ciotti réclame maintenant la reconnaissance faciale dans l’espace public ,argumentant que ce serait pour lutter contre le terrorisme, mais surtout à mon avis pour surveiller les patriotes. Monsieur Ciotti énarque Lr adopte le langage du Rn comme Sarko et veut copier ce dernier, son mentor qui a trahi le vote des Français en 2005.

  2. Moi ce qui me sidère ce n’est pas Ciotti , mais plutôt le contraste qui existe entre le déterminisme de combattants de ces musulmans extrémistes prêts à tuer et l’espèce d’angélisme qui règne à l’intérieur même de notre police sensé nous protéger de la barbarie . A force de bien pensance on les a désarmé moralement , on en a fait les mêmes bisounours bêlant que ceux qui mettent leurs bougies après les attentats , on ne leur a surtout pas inculqué la méfiance , ni l’instinct de survie , « tout le monde il est beau tout le monde il est gentil « et du coup ils sont moins vigilants , des fois que l’on stigmatise par erreur!!!. Et à la fin, ça fait 5 morts.!
    Les soces ont inculqués à cette génération qu’il valait mieux se méfier de leurs propres compatriotes que des étrangers et voilà le travail! . Ils rigolent bien les autres !
    Si on a les mêmes dans les centrales nucléaires et pour la maintenance de nos armes atomiques on peut craindre le pire!!!

  3. Eric Cioti découvre que l’eau peut être chaude, ce qui est un des plus beaux scoop de 2020 en matière de connerie et de dimmitude. Alors, mr Cioti, on se réveille ? Elle est bien bonne ! Ce type cherche probablement à retourner sa veste, comme tous les pleutres sans courage quand la roue ne tourne plus dans leur sens.

  4. Mais, Eric Cioti vient-il de naître ?
    Il aurait déjà du pressentir la réalité de l’infiltration et du noyautage, notamment après que les deux parlementaires chargées d’enquêter sur la fraude sociale aient déclaré y renoncer pour la bonne raison que leurs conclusions risquaient d’être politiquement inopportunes …
    Nous sommes dirigés par des faux-culs !
    Je serais assez partisan de faire piloter une telle commission d’enquête par des GJ « canal historique » (oui, pas par la gôchiasse, of course !!…). Ils auraient tôt fait de découvrir le pot aux roses ..

  5. c’est drôle qu’Eric Ciotti qui a l’air d’un bon Français patriote, perde son temps chez les LR qui ne sont que des anti-France, ou des œufs mollets incapables

    l’exemple du radicalisé Harpon est le symbole de ce que le gouvernement fait à l’échelle du pays,

    alors, ces flics fouillaient soigneusement les entrants extérieurs , et en même temps ils hébergeaient le pire des islamistes,

    Or que fait le gouvernement à l’échelle de la France, il envoie notre armée combattre l’islamisme au Mali, et il continue à héberger et accueillir les ennemis à l’intérieur

  6. Pour la police le fait de savoir qu’un de leur collègue est pratiquant islamiste de risque pas d’éveiller quelques soupçons L’islamisme s’étant infiltré dans tous les services de notre république sans problème puisque considéré comme religion.
    Mais le mot « islam » à une acception qui ne correspond pas à sa réalité. Il ne s’agit pas d’une religion du type habituel mais bien d’une secte totalitaire avec rituels encadré par la charia.
    Ce qui veut dire qu’être islamiste aujourd’hui c’est être apatride et antirépublicain. C’est ce genre d’individu, qui est aujourd’hui policier, ou député.
    Les résultats commencent à apparaitre.

  7. je reste sans voix avec cette affaire dont tout le monde s’empresse de ne plus parler .. c’est tellement significatif de l’aveuglement permanent des dirigeants de notre pays..c’est tout de même un élément, argument majeur lors des procès de Christine et des autres , un ennemi intérieur qui ne dérange personne !! faut le faire !

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