Pour Macron, c’est « la bête du quaternaire » qui fait fuir les Juifs de France

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OPÉRATION CHIRURGICALE ?

« Quand des Juifs partent c’est la France qu’on ampute » a dit Macron. Mais il a omis de préciser qui ampute…

On était entre gens du meilleur monde. Des représentants du Consistoire et du CRIF, des rabbins intelligents et cultivés. Ce qu’on aurait jadis appelé des Juifs de cour. Et avec eux un président de la République, des ministres.

Macron inaugurait un beau Centre européen de la culture juive dans le XVIIe à Paris. Entre personnes de bonne compagnie on entend et on parle le même langage. Macron fut élogieux et chaleureux. Il rappela ce que la France devait au « génie juif » et souligna « la part juive de l’identité européenne ». C’était beau, c’était bien.

Puis il aborda un sujet infiniment plus complexe : l’exode vers Israël, ou ailleurs, des Juifs de France. Et il eut cette phrase qui tendait à prouver son déchirement : « quand des Juifs quittent la France c’est une amputation ». Pauvre France ou pauvres Juifs ?

Le président de la République, tout à son lyrisme, s’abstint de désigner les chirurgiens qui opèrent. Qui sont-ils ? Ou vivent-ils ? Pratiquent-ils cette opération sans anesthésie ou avec ? On allait quand même pas stigmatiser…

Macron fit quand même une allusion à la résurgence de l’antisémitisme qui est sans doute pour quelque chose dans le départ des Juifs de France. Il ne parla pas de la « bête immonde ». Celle-ci avait fait son temps et finissant son parcours empaillée au Muséum d’histoire naturelle. Il parla d’une autre bête : la « bête du quaternaire » (expression relevée par Barbara Lefebvre dans un excellent article paru sur Causeur).

On connaissait la bête du Gévaudan, l’abominable yéti de l’Himalaya ou la petite bête qui monte qui monte de notre enfance. Mais pas cette bête là. Le quaternaire c’était il y a environ un million d’années. La bête de cette époque était sans doute un croisement entre un jeune mammouth et un vieux dinosaure. Si elle est revenue, comme le dit Macron, elle a certainement changé d’apparence. Peut être le croisement d’une racaille avec une autre racaille ? Les propos d’Emmanuel Macron furent chaleureusement applaudis. Logique : aucun des Juifs de l’assistance n’avait jamais été habité à Saint-Denis, Stains ou Garges-lès Gonesse.

https://www.atlantico.fr/decryptage/3582568/-quand-des-juifs-partent-c-est-la-france-qu-on-ampute-a-dit-macron-mais-il-a-omis-de-preciser-qui-ampute–

Benoit Rayski

 

Voir aussi, sur le même sujet, l’article de Causeur

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Emmanuel Macron a inauguré à Paris le nouveau Centre européen du judaïsme (CEJ), vaste édifice culturel et religieux dans le 17e arrondissement. Barbara Lefebvre analyse le discours du président et dénonce une instrumentalisation qui fait le jeu de sa politique communautariste.


Le discours d’Emmanuel Macron lors de l’inauguration du Centre Européen du Judaïsme (CEJ) le 29 octobre dernier aura coché toutes les cases de l’exposé d’un président à « ses braves citoyens juifs ». Il témoigne néanmoins de l’impasse dans laquelle nous sommes collectivement tant ce discours révèle un décalage historique que le président, les élites qu’il incarne – dont notamment les notables juifs présents ce soir-là – ne semblent pas mesurer. Ces paroles sont vides de sens du point de vue politique car la République qui les prononce n’est plus la même : la République n’est plus ni indivisible ni la représentante d’un corps national tel que Renan l’avait défini. Cette République postmoderne et multiculturelle, n’est plus qu’un régime politique, une carcasse institutionnelle encore fonctionnelle (merci Debré, merci de Gaulle), mais la nation est décharnée. La puissance publique postmoderne est une sorte de Léviathan expert-comptable, un gestionnaire et non un stratège. Elle n’a plus de pouvoirs politiques majeurs les ayant, depuis un demi-siècle, un à un délégué à une puissance supranationale, qui à l’Etat maastrichtien, qui à l’OTAN, qui aux marchés financiers (dont nous sommes l’otage du fait de notre niveau d’endettement), qui aux entreprises transnationales dévouées à la civilisation des machines globale. A quoi sert l’Etat républicain sinon à maintenir une illusion d’union nationale à coups de grands discours ?

Macron joue la partition communautaire…

Nos autorités sont dans une forme de dissonance cognitive qui accentue les tensions du corps social. Elles tiennent aujourd’hui un discours républicain hérité du passé à un pays fracturé qui souffre de ne plus se reconnaître comme nation. Elles jouent le jeu de la partition communautaire tout en la dénonçant : pur cynisme politique. Conscient que l’une de ces « communautés », nouvellement implantée, manifeste dans ses marges extrémistes des velléités de sécession et menace l’ensemble d’un édifice social déjà fragilisé, l’Etat a fait le choix assumé depuis la présidence Sarkozy (qui partage avec le président Macron le même tropisme anglosaxon) de saucissonner la nation en parts de marché communautaire. La tyrannie des minorités de toutes engeances est en train d’instaurer un régime autoritaire, et cela commence par la révision du vocabulaire public autorisé et par une écriture falsifiée du réel. Je ne parlerai pas ici de déni comme cela est fait régulièrement car je ne crois pas à un mécanisme inconscient de ce reformatage de nos représentations sociales et culturelles par la doxa diversitaire.

https://www.causeur.fr/macron-inauguration-centre-europeen-judaisme-discours-168476

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20 Commentaires

  1. Cette sous-merde qui n’a rien d’un homme, raconte des tas de choses. Mais qui entend réellement les idioties d’un imbécile ? Plus personne (à part les bobos-collabos et autres merdias) ne croit ce qu’il vomit. D’ailleurs, ça pue tellement que nombre de députés La Racaille En Marche commençent à vouloir quitter ce marécage nauséabond où le gnome se plaît tant.

  2. De dégénéré dictateur , ment ,comme d’habitude, je suis juif et j’ai fuit la France avec mon épouse et mes enfants pour israël, et cela pour une seule cause , harcèlement quotidien par des racailles musulmanes , qui agressaient , terrorisaient nos enfants , je n’avait que deux options. Nous défendre et éliminer ces racailles ou fuir la France. La justice française étant soumise a islam, ne pouvait rien faire. La France est perdue et sera confrontée a son islamisation après une sanglante guerre civile qui Véra disparaître les judeo chrétiens.

    • Bonjour,

      Cela serait intéressant, pour les lecteurs de « Résistance Reépublicaine », de nous écrire un article développé témoignant de votre expérience.

      Soyons optimistes. Nous ne sommes pas prêts à nous laisser faire. Deux totalitarismes ont été mis à bas. Celui-ci le sera aussi.

      Parce que, comme les autres, il il vit de l’imposture.

      (Le modérateur).

  3. Le sale type mohamed macron est musulman et les musulmans n’aiment pas les juifs qu’ils détestent et haïssent au plus haut degrès pire ils veulent tous les tuer comme hitler en somme.

  4. « Ce qu’on aurait jadis appelé des Juifs de cour. »

    le mêmes que ceux, dans le monde musulman, on designa longtemps -jusque de nos jours, au Maroc, sous le terme « Tojar el Soltane »
    les commerçants du Sultan

    ce qui leur assurait alors , et pendant des siècles une sécurité dont ne bénéficiaient pas leurs coreligionnaires juifs du petit peuple, et une (toute relative) considération
    normal, ils etaient les banquiers du Sultan, et plus ils ‘crachaient » plus ils accumulaient le mepris insultant de sa « Cour »

    fallait voir la tronche servile des Mergui, des Khalifat, et même le tout minuscule Grand Rabin de France – Haïm Korsia – ému comme un jeune bar mitzvé !!

    bravo Haïm et a bientot! pense a dire quelques mots a la mémoire de notre cher Georges, ça fera plaisir a Nelly

    Juifs d’ arrière-cour……………………mais basse-cours de volatiles se jalousant et se dechirant pour avoir la plus belle bagnole de fonction…….

    • @Machinchose

      d’accord pour le distingo « Juif de cours » et « Juif du quotidien ». Encore que tout Juif de cours n’est pas nécessairement un Juif indifférent au sort des siens. L’histoire l’a montré.
      Pour ce qui est de Khalifa, du CRIF, il me semble tout-à-fait rentrer dans la catégorie larbin. Pour ce qui est du grand rabbin de France, Hayim Khorsia, idem : je n’oublie pas qu’il a remplacé Gilles Bernheim. Ce dernier avait eu l’outrecuidance de s’opposer au « mariage pour tous ». Il ne fallut pas plus d’un mois pour qu’il soit descendu en flèche et amené à démissionner. J’imagine bien qu’on ne le remplaça pas par un élément docile, qui irait dans le sens du gouvernement. Je ne l’ai jamais entendu exprimer son point de vue sur les sujets qui fachent (Vincent Lambert, PMA et GPA pour tou.te.s et autres avancées civilisationnelles en tout genre, pas plus que je ne l’ai entendu parler de la problématique du « vivrensemble mais sans nous »).
      Néanmoins, votre jugement sur Joel Mergui est injuste. Joel Mergui est un homme qui est vraiment au service de sa communauté, sans sombrer dans le communautarisme. Ce n’est pas un Juif de cours au sens péjoratif de celui qui court après les honneurs mais au contraire il se soucie vraiment des siens.

      • Pardon Pikachu, mais c’est « juif de cour », pas « juif de cours ».
        Ceux qui suivent les cours n’ont rien à se reprocher, ils sont, en général, très studieux et travaillent pour leur avenir.

        • excellent !!

          quoique entre la basse , l’ arrière, et la tisanerie, on pourrait justifier ce pluriel

          Pikachu, tu connais un mergui, j’ en connais un autre

          c’est tout

          et je ne tiens pas ce crif en estime

          c’est tout…

          • Je suis d’accord pour le CRIF, bien que j’avais de l’estime pour le précédent président Cukierman, qui lui aussi a eu le tort d’appeler un chat, un chat, de donner un « certificat » de cachroute à Marine Le Pen etc…
            Là encore, comme pour le Grand Rabbin de France, « l’erreur » a été corrigée et Khalifa est tout à fait islamo-compatible ou gouvernement-compatible.

  5. On est dans un pays démocratique paraîtrait-il ; et pourtant ce sont toujours les têtes couronnées qui parlent à la place du peuple ; et c’est parole sacrée (de Torah, d’évangile) que le peuple doit enregistrer sans broncher.

    Non ! Pas en mon nom ; ce n’est pas ma parole, c’est celle d’un homme qui usurpe la parole populaire ; celle de millions d’autres personnes qui par la volonté d’un seul, se retrouvent muselés.

    Le roi a causé, parole de vérité ; affaire suivante !

  6. Je crois que Benoit Rayski se trompe sur le fond : l’emploi du terme « bête quaternaire » est tout à fait approprié.
    Ce qui manque à Benoit Rayski, c’est qu’il n’est pas vraiment un naturaliste. S’il l’était, il comprendrait la nécessité d’une taxonomie usant de termes compliqués comme « Equus caballus » pour désigner un cheval, ou « Quercus robur » pour parler du Chêne.
    En effet, il faut maintenant faire face à tout un bestiaire et c’est bien un travail de classification qui nous est imposé, malgré nous. Dans le désordre nous avons :
    – les camions fous
    – les couteaux hantés
    – les déséquilibrés qui se subdivisent en plusieurs catégories, notamment :
    – déséquilibré mystique ( cf. https://www.nouvelobs.com/terrorisme/20191030.OBS20478/la-piste-terroriste-ne-serait-plus-privilegiee-apres-l-attaque-de-la-prefecture-de-police.html )
    – déséquilibrés temporaire (déséquilibre induit par l’usage d’une drogue)

    La liste est longue et je pense qu’il faut féliciter le Président pour avoir mis les pieds dans le plat : il ne faut plus avoir peur d’utiliser les termes scientifiques pour désigner chaque espèce. Il faut vraiment, vraiment, commencer à s’atteler à ce travail scientifique pionnier, parce qu’il n’y a pas de plus grand danger que le vague, l’à-peu-près : Camus n’a-t-il pas dit « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ? »

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