Heureusement, notre ex-Mozart de la finance réfugié de l’autre côté des Alpes nous revient en Guillaume Tell de la dette :
L’ex-ministre de l’Economie Bruno Le Maire propose d’unifier une partie de la dette publique en Europe pour faire de l’euro « une monnaie de référence mondiale »
L’ex-ministre de l’Economie Bruno Le Maire a plaidé, samedi 19 avril, pour mettre en commun une partie des dettes des pays européens afin d’aider à créer un « euro de référence » face au « roi dollar qui vacille », dans un contexte de fortes tensions commerciales avec les Etats-Unis. Dans un long message sur X(Nouvelle fenêtre), celui qui a dirigé Bercy pendant sept ans a appelé à ce que la Commission européenne étudie « la mise en commun de toutes les dettes nationales » européennes « au-dessus d’un plafond de 50% d’endettement ».
L’ancien ministre a également proposé « de fondre en un seul titre » ceux de la Banque européenne d’investissement (BEI) et ceux de la dette commune européenne issue du plan de relance de 750 milliards d’euros décidé en 2020 en pleine pandémie de Covid-19, qui sera remboursée jusqu’en 2058.
Pour Bruno Le Maire, ces décisions « accélèreront la création d’un marché attractif de la dette européenne », ce qui permettrait de « financer nos investissements à un prix abordable », notamment via une « nouvelle émission de dette en commun ».
« La mise en place d’un euro numérique »
Renforcer l’euro dans les échanges, c’est aussi donner aux pays de la zone des « leviers de négociation avec leurs partenaires commerciaux, Etats-Unis compris », estime Bruno Le Maire, qui a quitté Bercy en septembre, lors de la nomination du gouvernement Barnier. « Pour la première fois depuis 1945, les Européens ont entre les mains une opportunité unique de faire de l’euro une monnaie de référence mondiale », estime-t-il.
Bruno Le Maire a également plaidé pour « accélérer la mise en place d’un euro numérique », un projet de la Banque centrale européenne (BCE), pour s’affranchir de « Visa, Mastercard ou Paypal », tous américains.
Mutualiser les bilans négatifs des Etats, fallait y penser. Rien ne les arrête.
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Il prend des cours le bulot ou c’est naturel. Parce qu’à ce degré là ce n’est plus une connerie, c’est de la démence.