Centres pénitentiaires : mais qui osera aller travailler dans les prisons du Darmanin ?

Les attaques contre les centres et les agents pénitentiaires continuent.

Trois voitures, dont une appartenant à un surveillant de prison, ont été incendiées dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 à Saint-Matory en Haute-Garonne.

Un autre véhicule a été incendié aux abords de la prison de Lyon-Cobras (Rhône) dans la nuit de samedi à dimanche.

La détermination des « assaillants » anti-prisons ne faiblit pas.

Le procureur antiterroriste, Olivier Christen, annonçait, le 17 avril, qu’il y avait eu 12 faits, deux contre des domiciles personnels d’agents de l’administration pénitentiaire, une attaque conduite contre des véhicules dans les parkings de l’École nationale pénitentiaire (Enap) et neuf faits directement contre des établissements pénitentiaires. Il recensait aussi 21 véhicules incendiés et une dizaine d’autres dégradés.

Des chiffres à revoir à la hausse aujourd’hui.

Des affiches ont été collées le 18 avril dans la ville de Muret, à proximité du domicile de l’un des agents de la prison de Seysses. Elles illustraient un gorille criant « Feu aux prisons ! », avec, en bas, une annotation indiquant : « Détruisons tous les lieux d’enfermement ! Solidarité avec les prisonniers ».

Avec ce genre d’attaques, le personnel pénitentiaire n’a jamais été autant en danger, affirment des spécialistes.

Il est peu sûr que le mystérieux DDPF (Défense des Droits des Prisonniers Français) soit vraiment derrière ces attaques. Et pour cause, il y a très peu de Français dans les prisons en France. La majorité des détenus sont autres.

Le Moussa de la Justice serait cependant heureux de dissoudre cette organisation. Le temps qu’on lui mette la main dessus.

Quoi que dise le Moussa, les attaques contre les établissements pénitentiaires ne visent pas à déstabiliser l’État. Ce genre d’attaques ne peut se produire que dans des États déjà déstabilisés, des États en déliquescence. Et la France l’est.

Il est toutefois possible que ces attaques soient en relation avec le narcotrafic. Elles seraient un avertissement à l’État.

Alors que le Moussa fanfaronne avec ses prisons nouvelle version, les « assaillants » veulent lui faire démonstration de leur force.

Ils sont bien organisés, bien préparés, bien équipés, bien armés et présents un peu partout en France

Au régime carcéral inédit du Moussa, attaques inédites des « assaillants ».

C’est pour dire au Moussa : « Vous pouvez toujours nous mettre dans des prisons isolées, mais qui va protéger ces prisons ? Aucun agent pénitentiaire ne voudra y servir ».

Le Moussa aurait dû la boucler, travailler discrètement son projet au lieu de fanfaronner sur ses prisons de haute sécurité.

Dévoiler son plan de bataille à l’ennemi, c’est la défaite garantie.

Résultat : Les agents pénitentiaires sont terrorisés. Personne ne voudra plus servir dans les centres pénitentiaires. De haute sécurité ou non.

Faudra-t-il qu’ils se déplacent dans des blindés et que leurs familles soient mises à l’abri dans des casernes ?

Piètre Moussa.

Messin’Issa

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