La France entière se retient de vomir pendant le procès de Joël Le Scouarnec, cet ancien chirurgien digestif accusé d’abuser de ses petits patients pendant l’anesthésie ou à leur réveil, entre autres viols pédophiles réalisés pendant des dizaines d’années.
Des centaines voire des milliers de victimes à travers la France…
Âgé de 74 ans, Le Scouarnec n’a été arrêté que très tard, alors que de nombreux indices auraient pu permettre aux autorités publiques d’être plus réactives. Comme toujours, le citoyen assiste à la « shrinkflation » de l’action publique : ça coûte aussi cher à financer, mais ça marche de moins en moins bien, comme le paquet de nouilles qui pour le même prix pèsera 400 grammes au lieu de 500.
Ce qui m’interpelle, c’est l’unanimité qui semble se dégager pour considérer que Le Scouarnec n’était pas un déséquilibré, un malade mental qui comme tel, pourrait échapper à son procès.
Ce qui, on est bien d’accord, serait un scandale. Mais c’est un scandale auquel on est coutumier en France. Dès qu’il est question de « Allah akbar », d’attaque djihadiste, on minimise, on décide très rapidement que le discernement du tueur était aboli, qu’il ira donc à l’hôpital plutôt qu’en prison et ne subira pas de peine accessoire comme la déchéance de nationalité. |
Joël le Scouarnec, lui, avait toute sa tête !
Cet homme se faisait des gâteaux avec son sperme, buvait son urine, avait une collection de 70 poupées dans une armoire à qui il parlait comme à des êtres humains…
Pendant son temps libre, il vivait au milieu de ses poupées habillé en tutu…
Tout allait manifestement parfaitement bien dans la vie de cet individu, qui ne souffrait manifestement d’aucune maladie mentale… c’est parfaitement normal de vivre en tutu quand on est un vieux chirurgien…
Il tenait un journal intime où il revendiquait ses perversions. On sait bien que l’écrit est un moyen d’évacuer, un exutoire dans le domaine du psychisme.
Est-ce que les criminels ont l’habitude de tenir un journal intime où ils relatent leurs méfaits ? Bien souvent, ils s’efforcent d’effacer au maximum les traces, au contraire.
Pour ma part, j’estime que la maladie mentale ne devrait pas être un moyen d’échapper à la responsabilité pénale, car je suis en rébellion contre beaucoup de principes considérés comme solidement établis du droit actuel. Le mépris dans lequel on tient l’archaïsme juridique, en matière pénale en particulier, est le fruit d’une longue construction d’intellectuels qui font des raffinements juridiques leur fonds de commerce, avec le résultat qu’on connaît, à savoir une société d’une sauvagerie extraordinaire qu’on a fini par banaliser. Nous ne pourrions nous en sortir qu’en réactivant, au contraire, des solutions archaïques qui avaient la vertu d’être efficaces et dissuasives !
On voit bien qu’avec certains, on est malade ou pas selon que l’expert, le juge, estime qu’il est ou non politiquement opportun de faire échapper le prévenu à une condamnation.
Parfois, il convient d’éviter de « stigmatiser » certaines populations, doivent penser certains « experts ».
Alors je serai bref sur le cas de le Scouarnec, il me semble quand même que cette personne qui a baigné dans un environnement de pédophilie, du fait que son propre père réalisait des attouchements sur sa progéniture, ne doit pas être très sain d’esprit, en tout cas ne doit pas l’être davantage que tous ceux qui, islamistes, ont échappé à leur responsabilité pénale.
A titre de comparaison, l’Afghan qui avait tué Timothée en août 2019 a été jugée irresponsable car « déséquilibré » :
A Toulouse, un certain Sofiane qui menace des passants avec un couteau de boucher est jugé déséquilibré…
De même, en 2020, un converti est jugé « déséquilibré » et donc exonéré pénalement de ses crimes…
Le Scouarnec est un monstre dans tous les sens du terme. Il est aux frontières de l’humain, il avait pour la transgression une obsession perverse.
Il semble cependant que sa perversion a été acquise au fil des années jusqu’à devenir envahissante. Ne souffrait-il pas, chirurgien digestif, d’une sorte de déformation professionnelle aussi ? A passer sa vie dans les viscères, les boyaux des autres, n’avait-il pas trouvé dans ses dérives un milieu qui le portait ? Je reconnais que la question est taboue et s’il n’est pas question de lui chercher des excuses, sa criminalité me semble bien plus relever de l’authentique maladie mentale que la brutalité des sanguinaires purs et durs qui ont bénéficié de l’excuse de « déséquilibre » psychique.
Les uns comme les autres ne sont évidemment pas des modèles de rationalité vertueuse, cette rationalité rassurante dont nos mentalités ont tant besoin. Ils sont également des dangers publics à écarter d’une façon ou d’une autre de la vie sociale normale.
Mais il semble que la qualification de « déséquilibré » soit un petit privilège octroyé à une catégorie spécifique d’entre eux dans le seul but d’éviter de les stigmatiser.
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Scouarnec est très certainement un déséquilibré, un malade mental, bien plus que les muss qui ne font qu’obéir à leur bouquin.
Pour faire tout ce qu’il a fait, il faut bien être
TIMBRE.
Est-ce à dire qu’il faut le tenir pour irresponsable ?
Surement pas. J’enlèverais volontiers, cet échappatoire psychiatrique , si opportun aux crimnels.*
Les tueurs ne sont-ils pas déséquilibrés ?
Un équilibre s’est rompu, et ils passent à l’action, et alors ?
A-t-on besoin d’un psychiatre qui va décortiquer son cerveau ?
Je plains ceux qui ont goûté aux gâteaux de papi Scouarnec. Psychiatriquement parlant, personne n’est tout-à-fait normal. Mais certains le sont moins que d’autres. Ainsi ce Scouarnec.
Il ne serait pas sain d’esprit? Il ne faut quand même pas oublier qu’il était chirurgien! Et pas un migrant venant de la brousse! La perversion « raffinée » dont il est atteint n’a rien d’une maladie! Aucune de ces pourritures, migrants ou autochtones ne sont des déséquilibrés! Vouloir trouver des excuses à cette vermine est aussi malhonnête ! Dutroux, Fourniret, Heaulme ne sont aussi que des malades? Je suis contre ceux qui défendent les migrants en leur trouvant des excuses, d’autant qu’ils ont déjà violés nos lois en pénétrant illégalement dans notre pays, mais je pense qu’il n’est pas à propos de faire la comparaison avec nos monstres locaux afin de minimiser leurs responsabilités parcequ’ils sont des « nôtres ». Que l’on se battent pour une justice équitable et égalitaire envers tous les criminels sur notre territoire, je suis pour, mais chercher la « petite bête » à des fins idéologiques est une erreur.