Comme ce fut le cas pour la création de la NUPES de réunir des mouvements en perdition, Jean-Luc Mélenchon – ne sachant plus quoi faire pour sauver « La France Insoumise » de la boue et de la sanie dans lesquelles le groupe parlementaire s’enfonce chaque année un peu plus – a eu l’idée géniale d’agréger une femme née en Syrie, et se clamant « palestinienne ». Nous redirons ici une fois de plus que la « cause palestinienne » est un mensonge et le peuple palestinien une invention du KGB et de la Ligue arabe.
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Ce n’est pas faute si, pendant des années, le député et fonctionnaire en élections Clémentine Autain n’a pas ménagé sa peine en essayant d’inscrire dans le paysage politique français Salah Hammouri. Activiste arabe condamné en Israël pour participation à un groupe de terroristes arabo-palestiniens, il fut reçu en grande pompe à la Mairie de Paris par Bertrand Delanoë en qualité de « combattant ». Il est marié à la fille d’un sénateur attaché au groupe communiste. La greffe n’a pas pris.
Mais le Messie dans sa grande bonté à mis sur la route de La France Insoumise une Palestinienne pur kebab. IL serait plus juste d’écrire « pure pastèque » puisqu’elle est née en Syrie, pays qui est comme chacun le sait, le plus gros exportateur de pastèques. Elle fut présentée au patron par le député David Guiraud dont on connaît les saillies anti-israéliennes et celles envers la police française.
Mélenchon a tout de suite compris le parti et l’intérêt qu’il pouvait tirer de la présence de la Syrienne devenue palestinienne sur la liste de l’élection européenne. Septième sur la liste. Donc en position éligible. Une façon supplémentaire de renforcer la présence du groupe auprès de la rue arabe et d’élargir son audience dans l’électorat musulman. Et de focaliser la presse – la bonne et la crapouilleuse – sur la présence de la candidate. Que du bénef !
Partout il est dit, écrit, martelé, que la postulante à siéger au Parlement européen est « refugiée ». L’expression vaut son pesant d’électeurs prêts à s’émouvoir et à considérer La France Insoumise magnifique de bonté, d’accueillir une femme sans abri, quasiment à la rue, mais pas sans ressource. Elle a créé l’Observatoire des Réfugiés. Comme à l’exemple de nombreuses associations lesquelles, sous le couvert d’actions humanitaires, sont en réalité des lieux d’activistes en tous poils ? La compassion, répétons-le une fois de plus, est l’habile moyen d’attirer les votes anti-israéliens. Ils pullulent par les temps qui courent.
Maintenant, examinons de plus près la candidate. Elle est née en Syrie dans un camp de Réfugiés palestiniens. Il s’agit de la version officielle. Or, les Conventions de l’ONU des 1951 et 1967 relatives au statut des réfugiés ne mentionnent pas les descendants des réfugiés et cessent de s’appliquer au cas où le réfugié obtient la nationalité du pays d’accueil.
Posons-nous la question suivante : pourquoi ni les grands-parents ni son père, né en Syrie, n’ont-ils pas la nationalité syrienne ? Elle n’est donc pas à proprement parler une réfugiée ; seuls ses grands-parents le sont. Mais elle se bat pour la reconnaissance d’un droit transmissible de ce statut jusqu’aux arrière-petits-enfants de réfugiés. Une hypothèse exclue par les accords d’Oslo de 1993. La réalité est plus simple. Elle est arrivée à Niort à l’âge de 10 ans et à sa majorité elle est devenue française. Elle n’est donc pas une réfugiée.
Maintenant, ajoutons à sa décharge que l’UNRWA, l’organisme créé en 1949, verse chaque mois une aide financière aux Palestiniens en exil. Il s’agit d’un cas unique d’une organisation qui fut créé au seul profit d’une seule communauté humaine. Nous sommes donc devant le cas unique au monde où depuis 1949 le nombre de réfugiés palestiniens ne cesse d’augmenter juste par la naissance.
Ceci sans compter les aides internationales qui arrivent dans les poches cette fois de l’Autorité palestinienne et dans celles du Hamas. Aide dont le peuple palestinien ne voit jamais le moindre centime.
Pour les plus courageux d’entre vous relisez l’article paru dans l’édition du 15 mars 2018 de Riposte Laïque intitulé : Les Palestiniens abandonnés par leurs dirigeants. Il est amusant de constater que le camp que j’évoquais était celui dans lequel Rima Hassan est née.
https://ripostelaique.com/les-palestiniens-abandonnes-par-leurs-dirigeants.html
Constatons une fois de plus que les pays arabes ont toujours refusé de donner la citoyenneté aux frères palestiniens. Refus donc de les intégrer dans le paysage national. Ni en Syrie, ni au Liban, ni en Irak, ni en Égypte. Après le 7 octobre 2023 quand Israël s’est mis en action militaire dans la bande de Gaza, les dirigeants jordaniens, égyptiens ont tout de suite fait savoir qu’ils n’accueilleraient pas de réfugiés gazaouis. À ce sujet souvenons-nous de Septembre Noir : le massacre perpétré par le roi Hussein de Jordanie sur les Palestiniens en exil. La communauté internationale s’est tue.
Maintenant il faut dire clairement ceci : Rima Hassan n’est pas une réfugiée palestinienne, mais une Syrienne qui a obtenu la nationalité française, à l’exemple de milliers d’étrangers qui vivent sur le territoire national. Peu importe le moyen qui lui a permis de devenir française. Au risque de le rabâcher : Rima Hassan est française et non pas une réfugiée palestinienne.
Elle fait grand cas du fait qu’elle n’a pas pu rejoindre Israël pour se rendre au village de son arrière-grand-père. Celui-ci a fait la bêtise de croire la Ligue arabe, de quitter son village, le temps que les soldats arabo-musulmans assassinent les juifs. Le grand- père ou le père de Rima Hassan lui ont dit-il qu’au mois de novembre 1947 à New York a eu lieu la première assemblée de l’ONU. Le sujet était le partage de la Palestine – mandataire entre juifs et arabo-musulmans. Sait-elle que la Ligue arabe a refusé le partage ? Oui, elle sait ! Mais elle n’en dira rien puisque la réalité contredirait son mensonge.
Le journaliste Omar Youssef Souleimane, dans le magazine « Le Point » dans sa livraison du 27 mars 2024, écrit : « Les seuls Palestiniens qui valent la peine d’être défendus par Rima Hassan sont-ils ceux qui sont en prise avec l’État hébreu ? C’est à se le demander… Devenue le visage de la cause palestinienne, la jeune Rima Hassan fait preuve d’un terrible deux poids deux mesures. Pas un mot sur les souffrances infligées à « son » peuple par Bachar el-Assad en Syrie où elle s’est rendue il y a peu de temps sans aucun problème et qu’elle est ressortie sans rencontrer la moindre difficulté. C’est bien la preuve qu’elle est syrienne et pas palestinienne. Si elle était comme elle le prétend palestinienne elle n’aurait pas pu passer la douane ! »
Omar Youssef Souleimane poursuit : « Entre 2011 et 2022, pas moins de 3 075 Palestiniens opposants au régime ont été arrêtés. 98 venaient de Neirab – le village où est née Rima Hassan – dont on ne sait toujours pas ce qu’ils sont devenus. Leur disparition ne semble pas la perturber. Elle qui fut pourtant la présidente de l’Observatoire des camps de réfugiés. Tous les Syriens savent que n’importe quel militant entrant dans le pays subit une longue interpellation de la police et que, s’il est soupçonné d’être un opposant au régime d’Assad, il finit par être torturé ou éliminé.
C’est donc simple : Rima Hassan n’est pas une opposante à Bachar-el-Assad. Elle a fait le choix délibéré de taire les crimes du dirigeant syrien contre son peuple selon son expression (les Palestiniens) pour mieux dénoncer la guerre que mène Israël contre les islamistes du Hamas. Curieuse hémiplégie. »
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Notons au passage que pendant les années de guerre en Syrie, jamais Les Insoumis n’ont manifesté la moindre compassion pour les Syriens qui mourraient, quelles que fussent leurs origines. Mélenchon en 2016 a même félicité Poutine pour avoir « réglé le problème ».
Rima Hassan refuse de délibérer avec Sarah Knafo du mouvement Reconquête. Pour une fois elle se montre cohérente et lucide. Si j’avais à débattre avec Rima Hassan, je lui poserais les questions suivantes :
– Où se situe la Palestine ?
– Quelle langue parlent les Palestiniens ?
– Quel est le passé archéologique de la Palestine ?
– La liste des rois et des reines ?
– Quel était le nom du peuple qui a conquis la bande de Gaza, il y a de cela plus de deux mille ans ? Un peuple de marins qui a fini par disparaître.
– Quel est le nom de l’empereur qui a rayé d’un trait de plume la Judée – Samarie et l’a remplacée par Syria -Palestinia ?
– En quelle année et à quelle occasion est née l’expression : Palestine mandataire ?
– Que lui évoque le nom de Hadj Amin el-Husseini ? Elle le sait, sans aucun doute, mais se garderait de répondre. Ami d’Hitler et de Mussolini, il a créé la brigade nazie musulmane qui peut s’écrire de deux façons différentes : Anskar ou Handschar.
-Sait-elle qu’en 1936 le même personnage a refusé la demande des juifs de créer un état binational ? Il était d’accord à condition que celui-ci soit exclusivement musulman. Ce n’était plus un état binational. Et dans la foulée, il a organisé un pogrome contre la population juive. Le massacre fut… aucune expression, fut elle explicite, ne remplacera ce qu’a été la réalité de l’horreur. Sait-elle qu’en 1966, une année avant la fameuse guerre des Six Jours, Moshé Dayan avec d’autres personnalités israéliennes lui ont une nouvelle fois proposé la création d’un État binational. Il a une nouvelle fois refusé.
La manœuvre de Mélenchon a réussi. Avec la présence de Rima Hassan sur la liste aux élections européennes conduite par l’insupportable et ridicule Manon Aubry aura au moins sept députés qui siégeront au prochain Parlement européen. Je traite Manon Aubry de ridicule parce qu’elle fait preuve à tout instant d’une stupidité congénitale.
Rima Hassan, en acceptant la monstrueuse comédie de la réfugiée de service, assure son avenir matériel durant les années à venir. Elle pourra faire de l’activisme propalestinien en toute quiétude sans que jamais le sort des Palestiniens, ceux qui souffrent dans les camps en Syrie ou dans d’autres pays de la région, ne voient une quelconque amélioration à leur situation de réfugiés historiques.
Opération réussie de main de maître de Mélenchon, si l’on en croit Jérôme Fourquet qui note que 69 % de l’électorat musulman ayant déjà voté pour Jean-Luc Mélenchon en 2022, s’apprête à soutenir la liste aux Européennes de La France Insoumise. François d’Orcival, dans la tribune de Valeurs Actuelles de l’édition du 9 mai 2024, ajoute : « … il ne s’en est fallu que de 400 000 voix pour que Mélenchon figure au second tour de la dernière présidentielle ».
Les plus âgés se souviennent qu’à l’élection présidentielle de 1974 Mitterrand perdit devant Giscard d’Estaing pour une différence de cent mille voix.
François d’Orcival poursuit son analyse et se projette dans l’avenir. « En accroissant la mobilisation de ses électeurs de banlieue, il pourrait imaginer – Mélenchon – renforcer sa position dans trois ans. D’autant que 55% des jeunes, parmi lesquels les étudiants, votent pour La France Insoumise. » Ce n’est donc pas pour rien que Mélenchon emmène avec lui Rima Hassan à toutes les manifestations avec l’objectif de renforcer l’image de la Palestinienne réfugiée auprès d’un électorat, qui n’est pas trop regardant quant à la vérité historique ; pourvu qu’on lui livre sa pâtée quotidienne de haines en tous genres. Encore mieux si la pâtée est composée avec des ingrédients juifs.
L’islamo-gauchisme est en marche. Il risque d’avoir des effets délétères pour la société française en 2027. À chacun de prendre ses marques.
Raphaël Delpard
https://ripostelaique.com/limposture-de-rima-hassan-fausse-refugiee-palestinienne.html
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Précisions très utiles. Merci de nous le faire savoir.
Bonjour,
Merci pour cet article.