J’aimerais qu’il n’y ait pas d’attentat aux JO mais j’aime bien Saint-Clair évoquant… un coup d’Etat !

J’aimerais vous dire que non mais je crains que L’État Islamiste et ses terroristes soient possiblement dans votre ville, dans votre quartier, dans votre rue, dans l’immeuble voisin, dans votre propre immeuble, à votre étage… derrière la porte de l’autre côté du couloir !

J’exagère ? D’accord mais, si cela n’est -bien heureusement !- pas le cas pour les 67 millions d’entre nous, il faut entendre les habitants du village de Haute-Savoie, département où les cellules islamistes ne courent pas les rues comme dans la ville de la banlieue bruxelloise Molenbeek, plaque tournante belge du terrorisme islamiste.
Dans notre village savoyard, les habitants, voisins de la famille de cet ado de 16 ans soupçonné de préparer un mortel attentat, tombent des nues tant cet enfant leur paraissait comme les leurs !
Il a pourtant été arrêté par la PJ le 23 avril sous les soupçons parmi les plus graves : perpétrer un attentat au nom de l’ÉI, l’État islamiste qui est dramatiquement célèbre suite à tous les attentats qu’il a commandités à travers le monde -même dans des États musulmans- et, en particulier, sur le territoire français : Bataclan, Nice, entre autres… Des terroristes dont certains sont entrés sur notre sol avec l’aide d’associations dites « caritatives » !

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Là, ce n’est pas un ado de quartier « sensible », qualificatif utilisé pour éviter des qualificatifs tels que « dangereux », « suspecté de trafics illégaux », ou encore plus directement « quartier gangréné par le terrorisme islamiste » !

Non, là, c’est la preuve que les partisans prêts à nous attaquer au couteau, par balles, voire par explosifs, sont dans l’ombre, pas partout mais… n’importe où !
 En outre, ils sont suicidaires ! Que voulez-vous convaincre des gens, en outre gamins, que ce que le suicide leur promet a peu de risque d’arriver ? Il vaut mieux des cultures où le suicide est banni, comme chez nos amis… gens du voyage !
Les lieux de vie de nos  apprentis terroristes (eh, oui, ils sont Français mais d’une tout autre culture)  ne sont plus forcément en des lieux d’habitation concentrés dans telle cité, tel quartier, telle ville, tel département ! Non, cela peut être n’importe où et là est une caractéristique qui va rendre de plus en plus difficile le travail de recherches des forces de l’ordre…
Et donc, rendre plus difficile à prévenir tout attentat en particulier le jour de l’ouverture des JO de Paris ! Ce ne sont plus les suspects des quartiers -au nombre limité et bien circonscrits- connus pour abriter des personnes pouvant potentiellement être proches des idées islamistes… Mais le mot « suspect » peut désormais être accolé à n’importe quel ado « propre sur lui », vivant comme tous les gamins de son quartier -qui, lui, est n’importe quel quartier de n’importe quelle commune même la plus modeste de France !-.

Cela veut donc bien dire que les possibles terroristes islamistes peuvent faire tourner en drame ces JO, même s’ils ne sont qu’une minorité…

Quelques-uns ? Quelques dizaines ? A même de parvenir à organiser un attentat meurtrier,  une minorité d’une minorité ?  Quelques milliers de partisans islamistes en France, surtout sortis de prison sans garantie : n’aurait-on pas pu leur imposer un bracelet électronique pour les cantonner à un périmètre de sécurité ?
Oui, des minorités parmi l’immense majorité que forment les millions de Français musulmans parfaitement assimilés à notre communauté française et fiers de l’être.
Ce n’est qu’au lendemain de l’ouverture des JO que l’on saura si les infos seront :
« Merveilleuse parade, hier, pour les JO de Paris ! » 
ou
  «  Le dramatique attentat, hier, le jour d’ouverture des JO Paris… »
Pourvu que mon article de ce dimanche passe, ce jour-là, pour ridicule ! J’en serai ravi !

 

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J’aime le point de vue sur ce qu’est un coup d’État, de l’écrivain Frédéric Saint Clair, ancien conseiller de Dominique de Villepin alors Premier ministre et qui vient de publier « L’Extrême Droite expliquée à Marie-Chantal ».
Pourquoi sur le coup d’État ? Parce que, je le reconnais, je ne suis pas le dernier à être favorable à une destitution par le parlement ou à un départ du squatteur de l’Élysée même par expulsion manu militari, c’est-à-dire par des « mains militaires » ! Et cela me vient en tête après chaque constat de la dégringolade dans tous les domaines, de la France depuis, disons le printemps 2017, année de naissance d’un courant politique catastrophique ayant bouleversé la France.


Lors d’un entretien publié samedi accordé à Rémi Carlu, journaliste à L’Incorrect, Frédéric Saint Clair a répondu à la question de savoir si qualifier une personne « d’extrême-droite » était « infamant ».

Ancien conseiller du Premier ministre Dominique de Villepin, l’écrivain et politiste Frédéric Saint Clair publie « L’Extrême Droite expliquée à Marie-Chantal », passionnant ouvrage dans lequel il poursuit son travail d’élaboration d’une philosophie politique civilisationnelle, en repensant trois notions clefs pour nous sortir de l’impasse contemporaine : le coup d’État, la dictature et l’ennemi.

https://lincorrect.org/frederic-saint-clair-le-coup-detat-nest-pas-une-violence-exercee-contre-les-hommes-mais-contre-les-institutions-lincorrect/

Sa réponse est sans nuance,  et c’est totalement mon avis :
« Le terme « extrême droite » est effectivement infâmant. Pierre-André Taguieff (ndlr : philosophe, politologue, historien, chercheur honoraire au CNRS ) explique dans « Sur la Nouvelle Droite », que ce qualificatif est un « instrument d’illégitimation de l’adversaire, traité comme un ennemi absolu ». Lors de nos rendez-vous réguliers au Café de Flore, j’ai commencé par expliquer à une Marie-Chantal affolée par la montée des extrêmes pourquoi les partis politiques (RN, Reconquête, etc.) et les médias (CNews, Valeurs actuelles, L’Incorrect) ne pouvaient raisonnablement pas être étiquetés « extrême droite ».
Il s’est donc adressé à cette « Marie-Chantal » mais cette jeune femme étant, selon lui, « incapable de répondre de manière objective », il lui a donc proposé une définition, celle de Pierre-André Taguieff : 
« Prise de pouvoir par la force (coup d’État) ; exercice du pouvoir par la force (dictature) ; discrimination volontaire. Lorsque ces trois critères sont réunis, alors on peut parler d’extrême droite. Il est évident que ni les partis politiques, ni les médias cités plus haut n’entrent dans cette catégorie. Marie-Chantal m’a alors demandé : « Qui coche les trois cases ? » J’ai bien été obligé de lui répondre, honnêtement… »
Il lui a donc avoué :
« Moi ! » Mais si je suis un intellectuel d’extrême droite, c’est principalement parce que mon travail consiste à penser cette notion qu’est l’usage politique de la force (à la fois pour prendre le pouvoir dans les cas extrêmes, et pour gouverner dans les situations d’exception), et la notion d’ennemi, qui induit celle de discrimination – un travail de réflexion qui s’inscrit dans la lignée de Machiavel, de Hobbes ou encore de Carl Schmitt. »

Et à la question -que j’eusse aimé lui poser- : 
« Pourquoi sommes-nous obligés d’en passer par un coup d’État ? », il fait deux rappels historiques Napoléon et  Charles de Gaulle :
« Rien ne nous y oblige, sauf les circonstances. Les formes de coups d’État sont multiples dans l’Histoire. La seule qui soit digne d’intérêt politiquement est celle qui consiste à mettre un terme à ce que les Romains de l’Antiquité nommaient le « tumultus », le chaos, la guerre civile, afin de rétablir la paix civile et un système institutionnel stable et pérenne. Nous avons deux exemples magistraux de coup d’État en France : Bonaparte, le 18 Brumaire de l’an VIII ; Charles de Gaulle, lors des journées qui ont suivi celle du 13 mai 1958. Les deux ont pris le pouvoir au moyen de la force armée. Premier point clef : zéro mort ! Le coup d’État n’est pas une violence exercée contre les hommes, mais contre les institutions, contre l’État de droit»

Ce serait donc le coup d’État idéal en cette… présidentielle ?

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« Second point clef, poursuit Frédéric Saint Clair, dans ces deux cas historiques, l’objectif a consisté à réformer la Constitution, afin de mettre un terme à une forme de guerre civile – Révolution dans le premier cas ; guerre d’Algérie dans le second.

Pourquoi était-il nécessaire d’en passer par là ? Principalement en raison de la déliquescence du système démocratique.

Michel Winock (ndlr : historien français spécialiste de la République Française, 87 ans) a pris pour titre de son livre qu’il faut absolument lire ! Livre consacré au coup d’État gaullien : L’Agonie de la IVe République. Cela résume toute la question. À certains moments de l’histoire, le chaos, la confusion politique et la faillite démocratique sont tels que seule la force devient envisageable.

 

 

 

Certains responsables politiques ont suggéré à de Gaulle d’essayer de former un gouvernement selon la procédure démocratique alors en vigueur. Ce dernier a refusé de se soumettre à des « procédures périmées ». Il a réclamé les pleins pouvoirs. Il fallait que cet état d’exception fût acté par la classe politique pour parvenir à mettre un terme à l’agonie de la IVe République. Nous vivons aujourd’hui dans la République la plus pérenne de notre histoire. Ce que beaucoup ignorent, notamment Marie-Chantal, est qu’elle (cette République) est née d’un coup d’État. »
Pourvu que, même s’il y a un « coup d’état » sans aucun « coup de feu », nous ne passions pas à la VIe République du moins celle si chère à un certain… Jean-Luc Mélenchon !


Lien pour l’entretien complet de Frédéric Saint Clair à L’INCORRECT du 27 avril 2024 :

https://mail.yahoo.com/d/folders/1/messages/240310?.intl=fr&.lang=fr-FR

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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10 Commentaires

  1. Véritables patriotes et vrais français de cœur et d’âme : Qui sont les premiers Gaullistes ? salis et souilles par les Nazionaux-Zozalistes ou gauche et extreme gauche.
    Dans un document en date du 11 septembre 1942, rédigé à Londres à I’intention de Léon Blum, le socialiste Félix Gouin décrit qui sont les hommes de la France Libre.
    ” Parmi les les rares Français qui, au début, ont suivi de Gaulle, il y avait quelques civils, mais davantage de militaires. La plupart étaient des gens de droite et d’extrême droite et ils ont transporté dans la maison leurs préjugés, leurs croyances ou leurs haines idéologiques. C’est un fait que, sous leur influence qui était, dans le début du mouvement, prépondérante et sans contrepoids, ils ont constitué, ici, une sorte de copie en réduction du gouvernement Pétain ; mêmes tendances, mêmes outrances, mêmes conceptions autoritaires… Seule différait l’attitude à observer vis-a-vis de l’Allemagne…”
    Source principale : Raymond Amouroux. La grande histoire des Français sous l’occupation. Ed Laffont, 1998

  2. Un coup d’état, oui, c’est ce que j’espère depuis un moment,
    Un coup d’état, c’est rapide, c’est propre, pas de combats de rue, et une prise en mains ferme et décidée.
    Par contre, passons à une VI ième république et revoyons totalement la Constitution.
    Réduction drastique du nombre de députés, suppression du Conseil d’Etat.
    démocratie à la suisse, par référendum quadri annuels sur les décisions importantes.

  3. Monsieur Martinez , vous êtes toujours dans l’illusion d’une “majorité” parfaitement assimilée”.
    Pourtant, chaque jour nous prouve le contraire, puisque de cette majorité assimilée, sort le fanatique au couteau ou au hachoir.
    Je me demande s’il s’agit de second degré quand vous écrivez ces affirmations.

  4. Je ne pense pas que “parmi l’immense majorité que forment les millions de Français musulmans parfaitement assimilés à notre communauté française et fiers de l’être”, je suis même persuadé de l’inverse si quelques islamerdiques arrivaient à monter en puissance, tous les “modérés” suivraient comme dans tous les trous à merde muzzs. Quant au coup d’Etat, il y a longtemps que j’ai cessé de croire au Père Noël…

  5. Comment appeler la prise de pouvoir par le mensonge, la prévarication, le financement occulte, la combine, l’élimination d’adversaires et le bidouillage d’élection …. comme en 2017 après Jésus Christ ?

  6. ” Dans notre village savoyard, les habitants, voisins de la famille de cet ado de 16 ans soupçonné de préparer un mortel attentat, tombent des nues tant cet enfant leur paraissait comme les leurs ! ”
    Ils ne seront JAMAIS comme nous !
    Cela fait 48 ans que je le constate en observant.
    Seule différence, ils étaient peu nombreux en 70-80…

  7. “Prise de pouvoir par la force (coup d’État) ; exercice du pouvoir par la force (dictature) ; discrimination volontaire. Lorsque ces trois critères sont réunis, alors on peut parler d’extrême droite.”. Ah ? Je voyais plutôt le parti ou affidé macron, ou l’extrême-gauche, les exemples et preuves sont nombreux. Là ou ailleurs.

  8. Extrême droite est un concept abstrait utilisé pour faire peur à la population et pour permettre à ceux qui veulent anéantir notre cher monde OCCIDENTAL de prendre le pouvoir.

  9. Ce n’est pas tant le système démocratique ni la V° qui sont en cause que la Caste qui l’a pervertie et la perverti tous les jours encore au surplus en corrompant toutes les institutions et superstructures administratives et judiciaires jusqu’au Conseil d’Etat et Constitutionnel ainsi que la police pour les mettre à son service au lieu du service du pays. Par exemple j’ai déjà montré dans RL qu’un référendum sur l’immigration entrait pleinement dans les attendus de la Constitution mais toute une théorie de soi-disant savants et le C.Constitutionnel vous diront non. Ce qui va conduire à la révolution ou au coup d’état c’est la volonté avouée des politiques à refuser de résoudre les problèmes du pays qu’ils ont eux-même créés, c’est d’ailleurs de là qu’est née la V° comme vous le signalez fort justement. La V° peut donc survivre, pas la Caste.

  10. J’aime bien les coups d’État, avec les exécutions subséquentes qui s’ensuivent, surtout celles de ceux et celles qui nous emmerdent et nous tyrannisent depuis 2017. Ma peur, celle qu’on en oublie quelques uns. C’est comme le chiendent dans un potager: tu oublies une racine, et tu es aussitôt envahi de nouveau.