A Nîmes, pas de policiers pour débarrasser Pissevin des dealers, vraiment ?

Et ils s’étonnent que les jeunes ne travaillent pas à l’école et y fichent le bazar … Si ça perdure c’est que ça arrange plein de gens, forcément. Un quartier qui vit de la drogue c’est un quartier où il n’y a pas trop de vol à main armée, aps trop de cambriolages, puisque la vente de la drogue permet aux fainéants de vivre dans le grand luxe sans voler, sans travailler… Alors on les laisse tranquillement faire ce qu’ils veulent, et, de temps en temps, on fait semblant de faire une opération anti-drogue pour faire croire Français crédules que le gouvernement voudrait vraiment, croix de bois croix de fer s’ils mentent ils vont en enfer, lutter contre la drogue…

 

Dans le quartier Pissevin, haut lieu du trafic de stupéfiants de Nîmes (Gard) et sa région, régulièrement le théâtre de violents règlements de compte, les enquêteurs spécialisés multiplient les investigations pour essayer de cerner au plus près le trafic et de serrer les trafiquants. Dans un  dossier éloquent, que Le Parisien a pu consulter, est défini l’organigramme du clan de la ZUP Sud, le principal point de deal du département.

Le compte est vite fait : le four de la galerie Wagner rapportant selon les estimations 40 000 euros par jour, ce sont un peu plus de deux jours de chiffre d’affaires qui sont consacrés par les trafiquants à la sécurité des lieux.

Ce que l’on y découvre plonge au coeur des affaires économiques du trafic de ce quartier populaire et de son organisation, quadrillée, hiérarchisée, organisée avec des équipes, des horaires et des emplois du temps rigoureux. Ce seul poste de surveillance, selon le rapport confidentiel, ne coûte pas moins de 90 000 euros par mois aux trafiquants.
Ainsi, pour mener à bien leur business dans la galerie Wagner, noyau central du trafic, les caïds ont recours à de très nombreuses petites mains en charge de la surveillance du secteur : « L’organisation de la ZUP Sud emploie plusieurs dizaines d’individus pour assurer toute la logistique et la protection du plus important four de la ville de Nîmes. » Ces « agents de sécurité » ont pour mission de voir arriver de loin les policiers, mais aussi d’éventuels ennemis ou rivaux, intéressés par « la galerie » et par son « son trafic 20 heures sur 24 ». 
Pour ce faire, les têtes pensantes du réseau ont quadrillé le territoire avec « une dizaine de postes de surveillance » dans le même quartier. Ces « guetteurs » sont ainsi répartis sur des lieux stratégiques : sur les toits des plus hauts immeubles, aux entrées du quartier, par exemple proche de la station Esso ou de la mairie annexe. Et aux abords même de la galerie Wagner, lieu stratégique à protéger, « une dizaine de guetteurs sont présents en fonction de l’horaire ». […]
Le Parisien

https://www.fdesouche.com/2024/04/27/nimes-30-dans-le-quartier-pissevin-les-trafiquants-de-drogue-deboursent-90-000-euros-par-mois-pour-la-surveillance-dun-point-de-deal-qui-rapporterait-40-000-euros-par-jour/

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7 Commentaires

  1. Ce qui est marrant, ce sont tous ces chanteurs, comédiens, présentateurs télé, radio… qui se sont drogués toute leur vie et qui disent aux jeunes, touchez pas à la drogue! J’aurais préféré que des artistes qui n’ont jamais touché à la drogue disent , faites comme moi, n’y touchez pas.
    (Il est vrai qu’il doit y en avoir peu qui n’y ont jamais touché,
    Le gagnant de the voice Kenji, très gentil au demeurant à qui on aurait donné le bon Dieu sans confession est addict à la coke et l’alcool! C’est très certainement dû à la pression et stress que ces stars ont sur les épaules, mais tout de même, ce n’est pas une raison pour se droguer, sans compter le pognon que ça coûte, les Delarue et autres avaient et ont les moyens, pour ceux encore en vie. sniffer jusqu’à 10 000€ de coke par moi, il faut déjà se le permettre .

  2. La drogue est un gros business! Si ça existe c’est tout simplement à cause des CONSOMMATEURS , c’est eux qu’il faut réprimander sévèrement, dans les halls d’immeubles des cités, les résidents vivent dans l’insécurité et insalubrité à cause de tous ces drogués qui viennent faire leurs “emplettes”. Je t’en foutrais des salles de shoot! Ils sont également responsables des règlements de comptes entre bandes rivales et des nombreux morts, ll faut les comprendre, c’est un business tellement juteux, qu’ils défendent leur commerce bec et ongles. Pas de clients, pas de drogues et pas de morts.

  3. A force de délaisser les “petits” pour attraper les “gros”, ben finalement, on n’arrête personne.
    A de rares exceptions, les gros sont à l’étranger donc intouchables.