Aung San Suu Kyi, je pleure tous les jours en pensant à vous

Grande parmi les grands, les immenses parmi nos contemporains. Et on ne parle pas ici de tel chanteur, acteur, personnalité médiatique qu’on aimait bien. On parle de véritables héros comme il y en a peu.

Aung San Suu Kyi, combattante de la liberté, farouche opposante à l’islamisation de son pays, oubliée de tous, vit dans un cachot à l’âge de 78 ans.

Prix Nobel de la paix, pour son combat contre la junte militaire en Birmanie, adulée jusqu’à ce que la bien-pensance lui tourne le dos dès qu’elle a pris parti contre l’islamisation de la Birmanie.

Comment une femme si courageuse, si généreuse, si lucide, soldate de la Liberté, peut-elle ainsi croupir dans une geôle sans qu’on s’en émeuve davantage ?

Comment peut-elle se trouver emprisonnée alors que tant d’ordures vivent en liberté ?

Et emprisonnée pour 27 ans, après une « grâce » partielle de 6 ans dans l’ironie est mordante. Elle ne sortirait de prison qu’à 105 ans au lieu de 111. Autant dire jamais.

C’est une des grandes injustices de ce monde et dont on n’entend malheureusement jamais parler.

Ah, chère Aung San Suu Kyi, la planète entière pleurerait sur votre sort comme elle a pu pleurer sur Ingrid Bettencourt ou Julien Assange, si seulement vous n’aviez pas été hostile à l’islamisation de la Birmanie. Comme vous êtes, de plus, hostile à la dictature sanitaire post-covid, l’un des chefs d’accusation qui vous valent d’être en prison étant le fait de ne pas avoir respecté les barrières sanitaires, il n’y aura personne pour vous repêcher en haut lieu.

Vous saviez trop ce qui arrive aux pays islamisés pour verser dans la complaisance.

Vous étiez aussi trop honnête pour l’accepter moyennant finances et avantages. Et comme l’arbitraire est bien souvent ironique, il vous a été reproché d’être corrompue.

Votre refus de vous aligner sur la position des instances internationales au sujet des Rohingyas est pourtant une preuve de votre honnêteté absolue.

Les occasions de vous corrompre n’ont pas dû manquer, et vous avez refusé de sacrifier votre amour de la liberté à cette occasion comme tout au long de votre vie. Vous avez préféré mourir vivante que de trahir vos principes.

J’aimais votre visage solaire, apaisé, votre combativité, votre honnêteté et votre sens de la liberté. Vous êtes une femme libre, celle des plus libres qu’ait pu connaître le monde.

Alors vous êtes morte vivante, enfermée à bientôt 80 ans dans une prison où l’on ne doit pas vous traiter avec tendresse.

On n’a jamais plus vu la moindre image de vous depuis plusieurs années. La junte birmane vous a craché au visage en vous promettant de sortir de prison à 105 ans au lieu de 111. Vous savez que vous n’en sortirez pas vivante.

Êtes-vous même encore en vie ?

Les derniers articles qui ont été consacrés à Aung San Suu Kyi datent de 2016 et 2017 :

https://resistancerepublicaine.com/2016/03/19/birmanie-un-proche-de-aung-san-suu-kyi-elu-president-a-sa-place-afin-de-contourner-la-constitution/

https://resistancerepublicaine.com/2017/11/23/de-quoi-se-melent-le-drian-et-sa-clique-qui-harcelent-aung-san-suu-kyi-au-sujet-des-rohingyas/

https://resistancerepublicaine.com/2017/09/06/les-imams-francais-furieux-de-voir-birmans-et-aung-san-suu-kyi-resister-a-linvasion-islamique-aidez-les-birmans/

https://resistancerepublicaine.com/2016/12/05/il-ny-a-pas-que-trump-noublions-pas-le-grand-homme-detat-aung-san-suu-kyi-qui-lutte-contre-les-musulmans/

Aung San Su Kyi est désormais emprisonnée jusqu’à la fin de ses jours, et ruinée.

Sa maison, où elle a été assignée à résidence 15 ans, a été mise aux enchères et la somme qui sera perçue lors de sa vente devrait revenir à son frère vivant aux Etats-Unis, frère qu’elle déteste…

 

Birmanie : Aung San Suu Kyi partiellement graciée, sa peine réduite à 27 ans de prison

Détenue depuis le coup d’État militaire en Birmanie de 2021, l’ancienne dirigeante Aung San Suu Kyi a bénéficié mardi d’une grâce partielle de la junte birmane, qui porte sur cinq des 19 condamnations contre elle. Sa peine de 33 ans de prison a été réduite de six ans.

« Le président du Conseil d’administration de l’État a gracié Daw Aung San Suu Kyi, qui a été condamnée par les tribunaux compétents, en vertu de la loi sur les droits de l’homme », a annoncé le journal télévisé.

Une grâce qui concerne cinq des 19 condamnations

Aung San Suu Kyi avait été condamnée à 33 ans de prison pour une série de chefs d’accusation, dont la corruption, la possession de talkies-walkies illégaux et le non-respect des restrictions relatives au Covid. La grâce concerne cinq des 19 condamnations contre elle.

L’ex-dirigeante n’a été vue qu’une seule fois depuis qu’elle a été arrêtée après le putsch du 1er février 2021, sur des photos de mauvaise qualité prises par les médias d’État dans une salle d’audience d’un tribunal de Naypyidaw, la capitale construite dans la jungle par l’armée ».

Birmanie: la maison d’Aung San Suu Kyi, mise aux enchères, n’a pas trouvé preneur

La maison d’Aung San Suu Kyi, à Rangoun, a été mise aux enchères ce mercredi. L’icône de la démocratie birmane, Prix Nobel de la paix 1991, dort en prison depuis le coup d’État militaire de 2021. Et cette villa familiale, symbole de l’opposition à la junte, est sur le point de disparaître à son tour.

Le 54, avenue de l’Université, au bord du plus grand lac de Rangoun (Birmanie). C’est l’adresse mythique de cette villa de deux étages, d’époque coloniale, où les grands de ce monde, Barack Obama, Hillary Clinton, David Cameron, se sont succédé pour rendre visite à Aung San Suu Kyi. L’icône de la démocratie birmane y a passé beaucoup de temps. Quinze ans d’assignation à résidence par l’armée après s’être fait connaître lors de grandes manifestations contre la junte de l’époque en 1988.

Mais cette maison, c’est aussi celle de son enfance. Elle y a grandi avant d’y revenir après ses années de jeunesse en Occident et c’est là qu’elle a lancé en 1988 son long combat en faveur de l’égalité des droits. Premier quartier général de son parti politique, la Ligue nationale pour la démocratie, et lieu de prédilection des journalistes occidentaux qui se battaient pour obtenir un entretien avec Aung San Suu Kyi sur les fauteuils en bois installés dans son jardin.

Son frère, qui réside en Californie et avec qui elle entretient des rapports exécrables, en revendique depuis des années la copropriété. Il a fini par obtenir gain de cause devant la Cour suprême birmane contrôlée par les militaires.

Mise aux enchères ce mercredi matin sans l’accord d’Aung San Suu Kyi au prix démentiel de 150 millions de dollars, sa demeure n’a pas trouvé preneur.

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5 Commentaires

  1. Actuellement et beaucoup plus qu ‘avant qqs mois de nombreux birmans et birmanes franchissent la frontière thaïlandaise légalement et illégalement . Bcp sont enployé ( e) s dans la construction avec des conditions de travail et logements infectes …. et aussi salaires miséreux . la junte est au prises avec la coalition des minorités opprimées . Ces derniers ont pris pas mal de villes

  2. L’islam fait des ravages dans le monde entier à cause notamment des collabos lèches babouches.

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