Un monde de savants et la parlote

Nous vivons une ère exceptionnelle dans laquelle tous se prennent pour des savants, des stratégistes, des annalistiques, des férus du savoir dans tous les domaines, diplomatique, géographique, climatique,  économique, spirituel, théologique, médical…

Voilà venus les temps où même l’âne a appris à parler.  

Il a cessé de braire, il s’assoit auprès des diplômés de tout bord et zézayant de sa voix flûtée, il nous dessine des trajectoires, des plus rocambolesques aux plus dramatiques… et nous qui faisons partie de cette audience de tarés ( ?), nous les écoutons, passant des frissons de la peur à ceux du désespoir. Notre lendemain s’étrécit, s’asphyxie, plus d’issue de secours, plus de planque, ni d’abris… seul ce géant qui ne manquera certainement pas de nous piétiner, de nous faire mordre la poussière.

Le monde va à la dérive… Des peuples fomentent des guerres. Des blocs se forment… oui, nous le voyons, nous le devinons… que le monde aille à la dérive, ce n’est plus un secret… Mais à qui la faute ?

Au tiers monde qui se déverse sur nos rives ? Aux fomenteurs de la terreur ? Ils existent depuis la naissance du monde, depuis que l’homme est devenu assez savant pour construire des armes et renflouer ses caisses… Depuis que l’être humain a compris qu’il existe des moins intelligents, d’envieux, d’ambitieux qui complotent et prennent pour argent comptant tout ce qui leur a été promis et qui se lancent à l’aventure, certains d’en sortir victorieux.

Le choix, cet élément critique qui nous a été accordé avec l’arbre de la sagesse – le libre arbitre –  nous mène à prendre des décisions, parfois sans trop réfléchir aux portées qu’elles puissent avoir sur nous-mêmes et sur les autres…

Si Hitler avait minutieusement préparé la seconde guerre mondiale ? Que nenni, rien de tout cela… c’était le risque, le jeu de poker, l’aventure qui se trouvait derrière son point de départ… et plus le rêve semble inaccessible, plus il a de chance de réussir… Il est passé à côté… il l’a presque atteint… il n’a jamais cru qu’il puisse de retrouver face à un adversaire plus décidé… Mais dont le choix ne lui a pas été accordé.

De même pour le Hamas palestinien. Le 7 octobre 2023 aurait pu sonner sa victoire sur Israël si au lieu de partir d’un élan fougueux, il s’était mieux organisé… mais la fièvre, la hâte, le coït sexuel avaient pris le dessus… et c’est en quelque sorte ce petit caillou inattendu et insoupçonné qui bloque l’engrenage et sauve le jour.

Alors, ces savants qui prédisaient l’apocalypse, se sont tus. Ils n’ont rien vu venir. Leur esprit était ailleurs, enfoui dans des projets calamiteux plus grandioses, comme l’islamisation du monde libre, le nucléaire iranien… Ils se souvinrent soudain des alertes émises par ces petites fourmis sans diplôme, sur les prémices d’une attaque du Hamas, qu’elles observaient du haut de leurs promontoires…

Petits faisceaux sur  le déchaînement programmé, sciemment ignorés.

Caillou ou miracle… l’attaquant devint « l’attaqué » et sa victoire initiale a creusé son tombeau, tout comme fut le cas d’Hitler.

Mais est-ce assez pour réveiller nos chefs d’État endormis, nos services sécuritaires ? NON !

Les USA, jouent à l’autruche en terrant leur tête dans le sable pour ne pas voir un Iran nucléaire… Ferment leurs yeux sur l’installation d’infrastructures iraniennes au Liban, en Syrie, en Iraq et au Yémen.  Mais aussi sur l’érection d’un bloc russo-coréen-iranien…  

Ne dit-on pas qu’en ignorant le mal, celui-ci ne disparaîtra pas comme par miracle.

Même cas pour l’islamisation du monde libre et démocratique. Les Européens voient leur population se dissoudre pour être progressivement substituée. Alors, par manque d’audace et de zèle, ils jettent du sable dans les yeux de leurs concitoyens.

S’il faut agir, c’est maintenant et pas demain ou après-demain.

Alors ces savants qui sonnent l’hallali ne nous servent à rien sinon à nous rabâcher les oreilles de leurs sempiternelles analyses – papotage distrayant pour combler les heures vides des programmes télévisés destinées aux « tarés » que nous sommes devenus…

 Thérèse Zrihen-Dvir

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2 Commentaires

  1. ” si il faut agir, c’est maintenant et pas demain ou après demain ” vous avez entièrement raison , c’est aujourd’hui que se joue l’avenir de l’Europe, demain il sera trop tard . J’espère qu’aux élections européennes les populations voteront pour ceux et celles qui nous sortirons de cette situation catastrophique . Votez reconquête

  2. Rien ne sert de discuter, il faut agir à point. Merci. Thérèse, pour votre article. Prenez soin de vous en ces temps difficiles.

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