« Bleus à Lame » (2016) : une jeune épicière reprend les tournées de sa mère

Années 50 dans le village de Bussières. Henria l’épicière a décidé qu’il était temps de céder sa place à sa fille Clémence.

Ce film est réalisé d’après le roman de Françoise Barry « Les tournées de Clémence l’épicière ».

Avec une équipe de passionnés amateurs , tous débutants , autodidactes.

Premier long métrage

Bande-annonce

Bleus à Lame se déroule à la fin des années 50.

Une jeune épicière reprend les tournées de sa mère dans trois hameaux. Tout est paisible jusqu’au départ inattendu d’une jeune habitante. Alors, les langues se délient, le passé resurgit, on s’accuse entre voisins… Cet événement révèle la vraie personnalité des villageois. 

Des rebondissements, du suspens… 

Une belle aventure vécue dans la générosité, la bonne humeur et le partage.

Ce film artisanal et audacieux a été réalisé avec les moyens du bord. Il est joué par un collectif de 37 personnes venues des différents villages de la Communauté de communes de Cèze-Cévennes, entre Ardèche et Provence. Les scènes ont été tournées de mai 2015 à décembre 2015. Il a été réalisé par Alain Borie à partir du scénario de Françoise Barry, tiré de son dernier roman :« Les Tournées de Clémence l’épicière » paru en Avril 2016.

Film en entier 

Quelques critiques de spectateurs

Très belle adaptation de ce roman dont les interprètes sont très touchants et ont réussi à recréer admirablement bien l’ atmosphère d’ un village calme où soudain quelque chose se passe…

Jusqu’à la dernière minute on est tenu en haleine. Suspens très réussi ! Je remercie les talentueux « amateurs » qui m’ont fait passer un très bon moment. La jeune fille interprétant le rôle de Louisa mérite de faire carrière au cinéma ou au théâtre, elle est en pus ravissante. Bravo à tous. Continuez à nous enchanter!

Il en faudrait plus des belles histoires pareilles, un air d’un temps passé…..belle adaptation !

–Un retour dans le passé

Des gens unis formidables qui voulaient nous parler de la vie avec les décors et leurs cœurs…

J’étais là dans mon confinement ils m’ont ouvert une porte d’évasion parmi les humains avec bien d’agréables images dans des vérités de la vie amusantes et touchantes.

Donc ce ne sera pas la palme d’or mais une plus méritée : La palme Sincère .…de ceux comme moi qui ont été touchés par votre œuvre

L’épicerie de campagne :

«C’est un peu la vie de famille, on est au courant de tout ce qui se passe dans le village»

Immersion dans l’une d’entre elles en 1973.

Qui a connu ?

Actualité

Pour les courageux qui préfèrent rester dans l’époque actuelle, en prolongement de l’actualité, il existe une série télévisée dont le nom est  Mocro Maffia 

https://www.monflix.org/series-en-ligne/drame-s/8946-mocro-maffia.html

Ce n’est pas très dépaysant car on croise ces faciès à chaque coin de rue dans nos villes maintenant. Et finalement,  on ne sait pas vraiment si la série dénonce ou glorifie : 

Acteurs principauxAchmed Akkabi
Walid Benmbarek
Oussama Ahammoud
Nasrdin Dchar
Aziz Akazim
Mandela Wee Wee
Bilal Wahib

Des ministres contraints de se cacher pour échapper à des kidnappings commandités par des barons de la cocaïne. Des avocats et des journalistes assassinés.

Des policiers et des douaniers soumis à de brutales tentatives de corruption.

Ça ne se passe pas en Amérique du sud, en Colombie ou en Equateur, terre des cartels tout puissants, mais en Europe, au Pays Bas, en Belgique, en France. BFMTV


 

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4 Commentaires

  1. Que de changements en si peu de temps !!
    «  »Je suis européiste »!!! gnan gnan gnan…..

  2. C’est la recette – provisoire – pour survivre : se retrouver entre nous, pratiquer l’apartheid intrne au moins de principe (= contacts minimaux ou sabotés avec les occupants et les collabos), retrait dans les campagnes quand c’est possible, restauration ou établissement de chaînes de solidarité avec des gens de confiance. Il n’y a pas besoin de grand monde. Ne serait-ce que de recommander un artisan fiable ET raconter ses déboires avec les mauvais, c’est beaucoup. Aucun contact, ou quand on a pas le choix avec les occupants et les salauds. Les principes de survie datant de la préhistoire.

  3. Je me souviens du boucher, de l’épicier, du boulanger qui, au volant de leurs tubes Citroën parcouraient la campagne. Ils klaxonnaient pour avertir la clientèle. Je me rappelle les conversations des femmes qui faisaient la queue. Toute une époque. Ils sont tous partis pour le grand voyage. Merci, Jules pour ce beau clin d’oeil.

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