En 1956, la France s’habillait encore toute seule : aujourd’hui, on préfère le Bangladesh

…et tout le monde est malheureux !

Photo : mi-novembre à Dacca, les manifestations des ouvriers de l’industrie textile ont dégénéré, faisant 4 morts.

Ci-dessus, illustration d’un article publié par Les Echos le 01/01/2024 sur les malheurs qui s’abattent sur le Bangladesh.

Les ouvriers du textile y sont maintenus dans un quasi esclavage.

Les marques occidentales qui  prêchent hypocritement sur les  » valeurs  » et la lutte contre le réchauffement climatique portent une lourde responsabilité dans cet état de fait.

L’absurdité de la mode express

La « mondialisation heureuse » de Macron n’existe pas. 

En 1956, la France avait ses usines et s’habillait encore toute seule ! 

L’industrie de l’habillement fournissait beaucoup d’emplois aux Français.

Carte scolaire d’antan représentant l’industrie textile en France en 1956 : laine, coton, lin, chanvre, jute, soie…

La laine des Pyrénées 

Ne laissons jamais dire que les Français sont des fainéants ! 

Nous avions un savoir-faire précieux !

Le coupable, c’est la  délocalisation massive.

Les usines Gillet dans les années 50. 

 

Manufacture des chaussures de la Sèvre

19 bis avenue de l’Ecole-Militaire, 79 Saint-Maixent L’école

Historique Cette usine de chaussures est créée vers 1944 par M. Vatin sous l’appellation Manufacture des chaussures de la Sèvre. Ce secteur d’activité s’était développé depuis la fin du 19e siècle dans la ville avec l’implantation d’usines de pantoufles en feutre, puis de chaussures ; une autre importante usine, dénommée Chaussures de Poitou, existait rue Clémenceau. M. Vatin fait édifier les premiers ateliers, qui sont agrandis de façon considérable dans les années 1950. La cessation d’activité remonte à 1977. Les premiers ateliers ont été démolis et ne subsistent plus sur ce site que les bâtiments des années 1950, utilisés par diverses entreprises.

Dans les années 1960, 200 à 300 personnes travaillent dans cette entreprise.

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12 Commentaires

  1. Les Auchan (Mulliez) et Cie faisaient fabriquer les vêtements au Maroc, ensuite en Tunisie, moins cher, ensuite au Bangladesh encore moins cher. Toujours moins cher, mais les consommateurs paieront toujours le maximum. Il y a deux ou trois ans, au Bangladesh, un immeuble comportant des centaines de machines a coudre s’est effondré. Bilan:1200 morts. Auchan (Mulliez) sollicite pour venir en aide aux familles des victimes, a refusé de faire un geste, préférant botter en touche, prétextant qu’il n’était en rien responsable de l’accident, rejetant la responsabilité sur les sous-traitants. Ben voyons comme dirait l’ami Zemmour.

  2. Lorsque j’ étais une gamine de la ville de Roanne,il y avait tissages  » chaîne et trame » éponge, tricotage, teintureries.
    Bonneteries où les ouvrières étaient exploitées +++++ par…je ne puis l’écrire, mais pas par des MZ.
    Le samedi il y avait les ventes textiles, à des prix minimes , tout était fabriqué sur place.
    Pour les tissages, il y avait du choix et de la qualité française, j’ en ai toujours des coupons.
    Pour la soierie il y avait Charlieu. C’était l’ époque où nous allions chez la couturière avec notre tissu Roannais. Tout français.
    Maintenant, il y a des ventes semestrielles made in Portugal, Maroc , Bangladesh. On lave l’ article une fois et c’est poubelle.
    Heureusement il y a toujours la possibilité de coudre. Et de tricoter. Mais aussi faut -il s’ en donner la peine en trouver du vrai « fait en France ».

  3. Une autre industrie européenne majeure dans les trente glorieuses s’est pratiquement complètement délocalisée vers l’Asie, celle du jouet.

    • et l ‘automobile au 21° siècle , l ‘électro ménager
      N ‘oublions pas les armes et munitions
      Bref toute l ‘industrie
      et maintenant l ‘on continue avec l ‘agriculture
      Pour le 8 janvier les agriculteurs allemands demandent le blocage du pays

  4. C’est ça le capitalisme sans frontières pour « les hommes, l’argent et les marchandises » vivement encouragé par le communisme sans frontières pour « les hommes, l’argent et les marchandises » transformé en idiot utile par une de ces ironies dont l’Histoire a le secret. Avec un peu d’assistance des complots mondialistes de longue haleine quand même.

  5. Oui… Qu’est ce que ça fait mal de voir cela.

    C’est cela la France Messieurs les politiques pas celle que vous voulez nous faire avaler.

  6. C’est une honte.PARIS était la capitale de l’élegance,des grands couturiers et les petites couturières copiaient les modèles,la rue était plaisante à voir,il n’y avait pas tout ces jeans minables.Beaucoup de magasins de tissus dont certains ont hélas disparu.Le monde devient uniforme……

  7. draps taies dans les grandes et moyennes surfaces. fabrication Pakistan
    Et en plus on fait travailler des pays terroristes

  8. Outre les marques figurant sur le dessin , on peut y ajouter toutes les marques distributeurs des grandes surfaces.

  9. Cette mondialisation a ruiné la France qui a vu perdre toute son industrie. Aujourd’hui nous avons des vêtements certes « peu » chers mais de qualité déplorable (couture défaite très rapidement, déformation…) Ou bien des vêtements français à prix trop élevé. Ah ouais, et les marques qui se gavent sur notre dos et celui des ouvriers esclaves.

  10. En cas d’arrêt des importations, nous allons nous retrouver à poil après avoir été déshabillés préalablement de nos emplois.

  11. La France avait un statut de leader en confection , même les marques les plus réputées de l’étranger venaient faire fabriquer leurs vêtements chez nous. Comment a t’on pu en arriver là ? Si on voulait reprendre la production en France, le savoir faire s’est perdu, les dernières ouvrières du secteur ont aujourd’hui, 60 ans et se sont reconverties depuis longtemps. La photo la Redoute me fait penser à ma mère qui a travaillée à « la lainière » de Roubaix.

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