Voyage de la Turquie vers la Corée du Nord

Nous allons, dans cet article, visiter des lieux plus ou moins accueillants ! Sans attendre, nous commençons avec les ottomans :

En Turquie, avec Mozart et Beethoven, ouverture de L’enlèvement au Sérail et Marche turque des ruines d’Athènes.

En Égypte, à présent avec la Marche égyptienne de Johann Strauss fils :

Continuons en territoire voisin, la Palestine, avec cette bacchanale endiablée de Camille Saint-Saëns, extraite de Samson et Dalilah :

Ah, l’Iran, un nom qui fait rêver…pas trop en fait, dois-je dire. Mais la Perse, ses contes des mille et nuits, c’est autre chose ! Si on commençait par faire son marché avec Sur un marché persan d’Albert Ketèlbey :

Et voici de Carl Nielsen, compositeur Danois (1865 – 1931), la suite Aladdin :

Et on ne peut pas ignorer Shéhérazade, de Rimsky-Korsakov, dans cette version flamboyante due à Leonard Bernstein :

 

Notre voyage se poursuit en Russie avec La procession des Sardars, extraite des esquisses caucasiennes du compositeur russe Mikhaïl Ippolitov Ivanov, (1859 – 1835) :

Il fallait bien que notre périple se terminât sur une note joyeuse, et la Corée du Nord me semble particulièrement adaptée. On critique ce pays, à tort : quand vous arrivez à Pyongyang, on commence par vous confisquer vos passeports, MAIS C’EST POUR VOTRE BIEN ! Au moins vous ne risquez pas de le perdre, vous pensez à la paperasse sinon ? On vous suit partout où vous allez ? Mais c’est pour être toujours disponible pour vous ! D’accord le régime est légèrement une dictature sur les bords, mais moi je connais un pays dans lequel le premier ministre (je revendique le masculin) fait passer des lois en force depuis 18 mois alors qu’il ne dispose que d’une majorité relative à l’Assemblée, bref une motion de censure correctement votée et tout ce petit monde dégageait. L’arme fatale s’appelle le 49.3 et il a été utilisé 20 fois, la dernière fois avec seulement huit dépités députés présents. Un tel pays, à supposer qu’il existe, ce qui me semble improbable, est mal placé pour donner des leçons de démocratie aux autres.

Bref ! Retour en Corée du Nord. Le 26 février 2008, le New York Philharmonic dirigé par Lorin Maazel donnait un concert au grand théâtre de Pyongyang. Moment historique quand on voit des Nord-Coréens se lever pendant l’hymne américain ! D’abord plutôt réservé, le public (sans doute trié sur le volet) a réservé une véritable standing ovation ovation debout à  l’orchestre à la fin du concert, moment d’ailleurs particulièrement poignant, c’est ça le miracle de la Musique.

Le dernier morceau, Arirang, est une chanson traditionnelle de Corée, aussi bien dans le sud que dans le nord.

La carte de notre voyage :

 

En bonus, une petite vidéo qui n’a rien à voir avec ce qui précède, mais Shéhérazade me fait toujours penser à ce gag :

Filoxe

 

 

 

 

 

 

 

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4 Commentaires

  1. « Ah, l’Iran, un nom qui fait rêver…pas trop en fait,  »

    ouais!

    comme « en territoire voisin, la Palestine, »

  2. Merci Filoxe, pour ce moment d’humour et de musique. En Corée du Nord, il y aurait 200 000 disciples de Mahomet. À mon avis, avec le gentil président de cet endroit paradisiaque, ils doivent se sentir tellement bien qu’ils ne songent même pas à mettre le bordel. Le régime de Kim, à établir partout sur la planète pour contrer l’islamisme.

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