Obama-Biden offrent 10 milliards de dollars à l’Iran pour financer le terrorisme

Le 14 novembre, l’administration Biden a étendu une dérogation aux sanctions afin de permettre à l’Iran d’accéder à plus de 10 milliards de dollars de revenus de l’électricité qui étaient auparavant bloqués en Irak. Cette dérogation permet à Bagdad de continuer à acheter de l’électricité à l’Iran et, contrairement à la politique antérieure, à l’Iran de convertir ces recettes en euros et de les utiliser pour financer des importations budgétaires en provenance d’Irak et d’Oman.

Cette prolongation intervient un peu plus d’un mois après que le Hamas – un groupe terroriste armé et financé par le régime de Téhéran – a mené une attaque surprise contre Israël, tuant 1 200 Israéliens et en enlevant plus de 240. D’autres groupes mandataires financés et armés par Téhéran ont attaqué les troupes américaines en Irak et en Syrie à l’aide de roquettes et de drones.

Analyse des experts
« Le président Biden mérite d’être félicité pour son soutien à la campagne israélienne de destruction du Hamas. Il mérite d’être fermement condamné pour avoir donné son feu vert au financement de la République islamique d’Iran, principal bailleur de fonds et fournisseur d’armes pour les horribles attaques du 7 octobre contre Israël. Il est inconcevable qu’il mette 10 milliards de dollars à la disposition d’un régime qui utilisera cet argent pour faire la guerre à l’Amérique et à Israël ». – Mark Dubowitz, PDG du FDD

« Cinq semaines après le massacre du 7 octobre et après 55 attaques contre les forces américaines depuis le 17 octobre, l’idée de mettre 10 milliards de dollars à la disposition du commanditaire de tout ce mal n’a guère de sens. Le Congrès a fait pression, à juste titre, pour bloquer les 6 milliards de dollars au Qatar ; il devrait agir rapidement pour bloquer ces 10 milliards de dollars également. – Richard Goldberg, conseiller principal de la FDD

La dérogation fait partie d’un accord nucléaire non reconnu
La nouvelle dérogation prolonge de 120 jours une dérogation américaine accordée pour la première fois en juillet, qui permettait à l’Iran d’accéder aux 10 milliards de dollars de revenus de l’électricité bloqués en Irak. Il n’est pas certain que l’Iran ait dépensé ces 10 milliards de dollars depuis juillet. La dérogation de juillet a été accordée dans le cadre d’un accord nucléaire non reconnu entre les États-Unis et l’Iran, échappant ainsi à l’obligation d’examen par le Congrès prévue par la loi de 2015 sur l’examen de l’accord sur le nucléaire iranien. Quelques semaines plus tard, l’administration a accepté de débloquer 6 milliards de dollars supplémentaires de fonds iraniens gelés en Corée du Sud dans le cadre d’un accord visant à obtenir la libération des otages américains de Téhéran

Selon l’Associated Press, les autorités américaines insistent sur le fait que l’Iran ne peut dépenser les fonds libérés que pour des achats humanitaires, notamment de nourriture, de médicaments, d’équipements médicaux et de produits agricoles. Les opposants à la dérogation font remarquer que l’argent est fongible et que la dérogation permettra au régime de libérer des fonds pour continuer à armer ses mandataires anti-américains et anti-israéliens.

Financement des groupes terroristes
L’Iran arme et finance des groupes terroristes depuis des années. L’Iran fournit au Hamas 100 millions de dollars par an et 700 millions de dollars par an au Hezbollah, en plus de plus nombreux autres groupes terroristes en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen. Ces groupes, comme les Houthis au Yémen et le Hezbollah au Liban,  reçoivent également des armes avancées de Téhéran, notamment des munitions guidées fabriquées en Iran. L’Iran finance également des mandataires chiites qui ont attaqué les forces américaines dans la région 55 fois depuis le 17 octobre.

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https://www.fdd.org/analysis/2023/11/15/iran-receives-access-to-10-billion-thanks-to-u-s-sanctions-waiver/