Marre de danser tout seuls ? Si on dansait le slow à nouveau ce dimanche ?

Drôle de coup de coeur culturel dominical, me direz-vous… Voire..

Quand on dit culture on pense, bien sûr, à la musique, à la peinture, à l’architecture, aux sciences… pas au slow et encore moins au hip-hop (et son horrible musique de rap) ou aux musiques accompagnées par des sauts incessants et solitaires des danseurs. Mais la culture c’est aussi, plus largement, des coutumes, des traditions, des danses, des rites… Et voilà que je regrette la tradition du slow, devenu si rare dans les fêtes, amicales ou familiales. Un phénomène culturel, définitivement disparu ? Presque.

L’heure est à la solitude, plus au couple. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est un des effets de l’immigration musulmane qui refuse que homme et femme se touchent, quoi que… 😉

Je vois bien dans les fêtes, anniversaires, mariages… que le slow est devenu le parent pauvre presque autant que la valse, le rock… ne parlons même pas du twist et du tango, réservés aux amateurs de danses de salon qui ont pour un bon nombre d’entre eux, un âge respectable. Ah ! nostalgie quand tu nous tiens…

C’était quand même le bonheur, le premier slow, la chaleur du corps de l’autre, la tendresse, la première fois qu’un homme vous tenait dans ses bras (et inversement)... Mon premier slow, j’avais 15 ans, j’ai gardé un souvenir inoubliable de ce moment particulier avec un jeune de mon âge, grand et fort, je me sentais protégée, acceptée… Un moment magique qui n’avait rien de sexuel, en plus. Je dois avoir l’air ridicule de dire ça à l’heure où ils apprennent à nos gosses de 5 ans à faire des fellations et à se masturber.  La masturbation en principe ça vient tout seul quand le corps et l’esprit sont prêts et demandeurs, je me demande ce que vont devenir nos pauvres gosses qu’on fait vieillir  à vitesse Grand V. Ils n’ont plus d’enfance, passés du stade de bébé à celui d’adolescent, c’est un massacre.

Mais je m’éloigne du sujet et ce coup de coeur ne doit apporter que du plaisir, du bonheur. Je voulais donc évoquer le plaisir du slow, à retrouver. D’autant qu’on n’a pas besoin d’être un danseur émérite pour bouger sur place en couple ! Et, surtout, nous avons une bibliothèque de musiques, de chansons, de titres inoubliables, de génie pour certains… à sortir du grenier.

J’en profite donc pour faire concurrence à l’amie Filoxe et vous faire (re)découvrir de magnifiques slows, parce que, une fois de plus, n’oubliez jamais amis lecteurs que l’HOMME CRÉE DU BEAU ET DU BONHEUR, quoi qu’il arrive. et les musiques/danses ci-dessous, devenues collector pour certaines devraient éclairer votre dimanche ! Profitez bien !

Mon préféré, c’est un morceau que je vous ai déjà proposé en rubrique musique, il y a 3 ans. Je l’écoute en boucle très très souvent… Je l’avais découvert grâce à un ami il y a une vingtaine d’années, une nuit de Noël. Fabuleux. Nous l’avions écouté en boucle toute la nuit, en buvant du vin et en refaisant le monde…

David Sylvian, I surrender

Ci-dessous l’article que j’avais consacré au morceau :

https://resistancerepublicaine.com/2020/08/08/lenchantement-de-i-surrender-de-david-sylvian-vous-connaissez/

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Puisque nous sommes dans la nostalgie, comment ne pas se rappeler cet excellent duo, quoi qu’on pense du militant politique Bedos.  Il pouvait être excellent comme humoriste et il l’était là, avec Sophie Daumier. C’est collector !

Bedos et Sophie Daumier : la drague !

 

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Dans la série scènes cultes

Sophie Marceau dans La Boum...

 

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Et tant d’autres morceaux superbes pour danser ou juste à écouter. Du bonheur. Merci à Filoxe qui m’en a rappelé certains.

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L’inoubliable IMAGINE… pour lequel j’ai un petit faible, je l’avoue…

 

 

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Merci à notre commentateur Marcojol qui s’est insurgé de ne pas voir l’immense Léo Ferré et son magique C’est extra sur lequel j’ai dansé si souvent ! Je l’ajoute car c’est incontournable, mais j’en ai forcément oublié, des morceaux culte. Mea maxima culpa !

Léo Ferré, c’est extra

 

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Comment oublier Elvis quand on danse le slow ?

 

 

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Et le magnifique Good Night (sous-titré en espagnol ) Impossible de ne pas citer au moins un titre des Beatles, incontournables, inoubliables eux aussi ! 

Beatles, good Night

 

 

 

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 Un petit slow anglais, chanté en français, ça vous dit ?

 

 

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Enfin, un petit sketch que m’a signalé Agathe Rabier il y a quelques semaines et qui m’a donné envie de parler… du slow !  Grand merci à elle. Les commentaires ci-dessous sont les siens et, surtout la question finale, essentielle.

Le slow de notre jeunesse

 

Je ne sais pas le nom de l’humoriste à fort accent du terroir.. Un amateur inconnu ?  Sous la video , on lit « Jean-Luc Lenestour », je ne sais pas si c’est le nom de l’humoriste ou de celui qui a posté la video.

Cet homme mûr, dans son petit sketch drôle et nostalgique, touche au coeur les Français de sa génération et laisse sans doute rêveurs les jeunes d’aujourd’hui.

C’est un micro-fait de société que la disparition du slow. L’ omniprésence d’Internet et celle de l’islam n’y sont sûrement pas étrangères.

Mais où sont les phéromones d’antan ?

 

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52 Commentaires

  1. Ces quelques vidéos permettent de constater à quel point, grâce en grande partie à l’enrichissement diversitaire, l’Europe a changé et pas dans le bon sens. Aujourd’hui, il n’est plus question d’amour, de romantisme, de sensualité. Aujourd’hui, la haine et la vulgarité sont les mots-clés. Un rapeur peut annoncer son intention de tuer des bébés blancs (le programme du Hamas, en somme) et à la fête de la musique, à l’Élysée, les pires grossièretés sont de mise. Quant à l’Eurovision, n’en parlons pas pour ne pas être traités de « phobes », c’est un désastre, un concours de laideur. Il a suffi de quelques décennies pour permettre cet écroulement qui n’avait encore jamais été atteint pas plus en France qu’en Europe.

  2. Merci @ Christine Tasin et @ tous !
    Ma jeunesse est revenue le temps d’écoute de toutes ces chansons ainsi que celui de la saynète Daumier/Bedos… J’en suis réveillée un brin nostalgique.

  3. Les « danses » modernes seuls, à juste remuer sur place sont arrivées avec l’individualisme et le consumérisme, et les confortent. Je les ai toujours trouvées tristes, et maintenant, vaguement masturbatoires.
    Adolescent dans les années 80, je détestais « danser », me trouvant ridicule, comme beaucoup d’autres garçons.Il faut juste accepter le ridicule et surtout, le lâcher-prise et le détachement de l’opinion des autres, bien plus précieux.
    Mon premier slow, c’était à 12 ans au collège à la fin de l’année, quand on a bouclé le programme et qu’on ne fait plus rien (quelles années heureuses…).
    La fille qui m’avait invité était plus grande que moi. C’était la deuxième de la classe, ma seule rivale, car j’étais le premier. Je soupçonne qu’elle avait des sentiments pour moi, ou du moins subissait son explosion hormonales comme je l’ai vu dans les mois qui suivirent.
    Je me sens tout chose. Merci de m’avoir permis ce souvenir.

  4. Le slow c’est la danse des premiers émois amoureux qui donne une dimension particulière à cette danse. Quand vous voyez le sketch du regretté Guy Bedos avec Sophie Daumier dansant un slow où les pensées se contredisent, les chansons de Richard Cocciante, Léo Ferré et autres respirent le romantisme a plein nez et j’aime ça. Je suis quelqu’un de romantique et j’aime le slow même si je ne suis pas un bon danseur.

    • « Le slow c’est la danse des premiers émois amoureux »
      Des premiers et des suivants … Le slow est un très efficace accélérateur de phéromones. 😉 Lors d’un slow, l’ambiance devient très différente.

      • J’étais allais voir la boum 2 au cinéma avec ma cousine et ses copines quand j’étais gamin. C’était une belle époque .comment les gens ont pus oublier la douceur de vivre qu’il y’avait en France a cette époque ,comment peuvent t’il accepter la société actuelle ?

  5. Ce que l’homme CIVILISE peut créer avec 7 notes de musique.
    Une infinie variété de mélodies, incroyablement envoutantes et nous ancrant dans notre Humanité.
    Ce que ne fera jamais l’islam destructeur de civilisations.
    Un peu de douceur pour finir cette période sanglante apportée par les coraniques dans nos sociétés évoluées.

  6. A noter que le titre « c’est extra » de Léo Ferré, n »est qu’ un pastiche vulgaire et pornographique du splendide titre de Justin Hayward du groupe « Moody Blues » : »Nights in white satin ». Rendons a César ce qui est a César.

  7. Merci…En tout cas ma contribution, certes modeste, ne vous manqueras pas. Suite à la suppression de mes commentaires qui n’étaient pas bien méchants.

    • je ne sais pas ou plus quels commentaires ont été supprimés il est possible que ce soit des commentaires qui nous mettaient en danger judiciairement merci de le comprendre

  8.  » …et sous le voile à peine clos, cette touffe de noir, Jésus… »
    C’est toujours aussi Extra, Léo !

  9. En marge de cela, et pour simple information, Guy Bedos …
    « Date de la bataille de Poitiers ?
    Guy Bedos. — Je suis trop jeune pour l’avoir faite. Et comme j’aurais été, déjà, du côté des Arabes, je ne serais pas là pour en parler. »
    (Guy Bedos, « Je craque », “Prenez garde à mon petit couteau” ; Le Livre de Poche, Paris, 1979, p. 65)

  10. Moi aussi j’ai beaucoup de nostalgie des années 50 et 60 aujourd’hui les traditions françaises sont presque détruites les pourritures qui dirigent la France depuis 50 ans peuvent être satisfaites !

  11. Les couilles molles sont dans le moule, prisonniers de la propagande pour sauter d’la dinde_prosac qui les tiennent par peur de solitude et de leurs derniers espoirs de virilité frelatée à plat ventre.
    Les caves ça osent tout, incapables de respirer sans maman (…), incapables de voir, d’appréhender, incapable de voir le moindre danger tranchant comme tétanisés par la dinde finale.
    Mon conseil d’isolé volontaire, entrainez vous sur les caves lobotomisés qui vous castres, ils vous prennent comme vous êtes, pour ce que vous êtes, des caves.
    Et entrainez vous quant une sous merde_blanche bombe le torse pour vous applatir en carpette, mordez le premier, sortez vos balloches.
    Formation-survie yt, le baton de combat. Sinon, chiallez les caves.

  12. « Je dois avoir l’air ridicule de dire ça à l’heure où ils apprennent à nos gosses de 5 ans à faire des fellations et à se masturber. »
    Non, vous n’êtes pas ridicule, vous avez raison. Les pauvres gosses, il est incompréhensible de leur apprendre le sexe de cette façon privée de toute sa magie, de tout ce qui fait son charme et sa force. Ce n’est plus qu’une espèce de recette de cuisine qui ainsi déshumanisée peut même apparaître plutôt sordide voire dégradante.

  13. Dommage que ne soit pas citer « White shade of pale » de Procol Harum ou encore « When a man loves a woman » de Percy Sledge.

  14. Nous faisions des « boums » dans les garages de nos parents avec spots etc…
    Nous n’attendions qu’une chose après avoir un peu dansé, les slows et nous avions eu le temps de repérer certaines filles même si parfois, le « râteau » était inévitable.
    Que de belles années sans danger, sans bagarre et que de jolies musiques…

    • Que de belles années sans danger, sans bagarre
      Ce n’était pas le cas dans les bals, souvent des bandes de villes voisines venaient pour en découdre entre elles, souvent pour un motif puéril sur fond d’alcool.
      Un soir il y eu un mort à la sortie d’un bal, il s’était pris un coup de barre à mines aux cervicales.

      • Je parlais de boum, pas de bals ! De plus, Ce n’est pas parce qu’une fois vous avez connu cela que c’était pareil dans toutes les régions de France !! Auxerre, Je sortais, à 12 ans, par la fenêtre de ma chambre et en prenant mon vélo j’allais à 8kms dans les bals; oui, il y avait parfois des bastons mais rien de comparable à notre décennie où l’on peut même mourir en sortant faire ses courses !

  15. Désormais il faut faire signer un contrat de consentement voire de confidentialité au cas où tu tombes sur une meetow en manque de grisbi froid.
    Voila voila..

  16. Danser le slow ! Putain ! Cette affaire fut un véritable calvaire dans ma vie. Enfant, j’ai été coupé de l’enfance et plus tard, mon adolescence fut un sabordage fatal ! Lire  » La loi des rues. » et  » Les hauts murs. » d’Auguste le Breton. Quand il m’est arrivé, une goutte de liberté dans une marigot de frustration, d’aller dans un bal, cela n’a pu être qu’entre deux évasions et fuite dans n’importe quel azimut… Vrai ! Hélas !
    La première fois que j’ai pu danser le slow, je me suis pris une gaule qui m’a plongé dans un enfer émotionnel. C’est bon ET c’est pas bon ! Géante déchirure !
    Je me suis rattrapé. Longtemps après !

  17. Les danses en couple font partie de notre culture occidentale. Elle sont la marque de la civilisation. Elles n’existe pas chez un grand nombre d’adorateurs de Momo car ils sont incapables de respecter une femme. Ils ne pense qu’au sexe. Comment pourrait-il danser un slow sans agresser sexuellement leur partenaire ? Au lieu d’apprendre à se comporter en personne civilisée, et à maîtriser leurs instincts les plus bas, ils préfèrent que les femmes se cachent sous des voiles et des abayas. Il suffit de voir la réaction qu’ont eue certains Muzz au sujet de Ronaldo qui, pour la remercier d’avoir fait son portrait, a eu des gestes chaleureux et fait la bise à une iranienne handicapée. On se demande si certains n’ont pas un sexe à la place de la cervelle.

    • Je suis tout a fait d accord avec vous ma chère Isabelle
      On vit dans un monde de dégénères

  18. Christine Tasin, on ne se lasse pas de vous lire. Vous savez, comme pas deux, faire partager votre sensibilité. Je me permets de vous dire que vous êtes aussi un professeur de « l’être ».

    • Dainville votre complément me va droit au coeur, c’est une si belle image. Vous me faites rougir

  19. Dans les très grands classiques ne pas oublier

    Moody Blues Nights in white satin

    Procol Harum A Whiter Shade of pale

    Percy Sledge When a man love a women

    James Brown It’s a Man’s Man’s World

    The Platters Only you

    The Rolling Stones Angie,

    Toutes les variations inspirées du soi-disant adagio d’Albinoni

    ou du Canon de Pachelbell et bien d’autres

    • Oui, ça , c’est les plus beaux, à écouter sans modération.
      Un peu particulier, Demis Roussos , Rain and tears, we shall dance

  20. Bonjour Christine, un grand merci á vous. Pour les  »handicapés » de la danse comme moi le slow restait notre  »issue de secours  » pour ne pas faire aussi…….  »tapisserie ».🤣🤗 Excellent dimanche á tous et encore merci. PS: il existe une version superbe de  »c’est extra » par le groupe briochain ARC (les Amis du Rythme et de la Chanson) aujourd’hui éteint malheureusement.

  21. le samedi soir c’était le bal, le dimanche après-midi la boum dans le village voisin, maintenant ce sont les thés dansants, et là c’est compliqué car ce sont les valses, les tangos ect…
    Donc pour moi c’est plié, vu que je danse comme une cuve à fuel.
    Reste les souvenirs, même si certains disent qu’il ne faut pas regarder en arrière.

  22. Avec des potes, on a remis à l’honneur les slows. Je chante tous les samedis soirs dans des salles communales des environs avec eux qui font l’orchestre. . Tout y passe. Nous avons une prédilection pour un chanteur oublié mais qui fait un tabac en Russie, FR David. Words, Music, des titres dansants et inoubliables quand on les a entendus. Les gens adorent, ils retrouvent leur jeunesse, et nous aussi. Même des jeunes participent aux soirées. Mieux que les soirées plateau-télé.

    • Je rajoute qu’on fait tous les styles de musiques et de danses. Il en faut pour tous les goûts.

  23. Dans les bals populaires
    L’ouvrier parisien
    La casquette en arrière
    Tourne, tourne, tourne bien
    Dans les bals populaires
    Les « Raquel » du Samedi
    Du bleu sur les paupières
    Tournent, tournent, tournent aussi
    Moi aussi le samedi j’allais avec des potes au baloche, et on attendait qu’arrive le moment des slows aux alentours de minuit!
    Mais il y avait es filles qui refusaient de danser des slows, et comme elles restaient le long du mur,elles étaient qualifiées comme faisant tapisserie.

      • Ce sont des paroles tirées de la chanson les bals populaires de Michel Sardou.
        Après la disparition des bals, nous allions dans les discothèques c’était bof pour la drague et les entrées étaient plus chères que dans les bals, je me souviens dans les années 70 l’entrée du bal était à 10 Francs, après avoir payé l’entrée, et on
        avait un tampon sur le poignet, je faisais le tour du bal, je ressortais aussitôt, et je collais mon poignet contre le poignet de mes 2 potes qui n’avaient pas de sous!
        À l’époque la bière était à 2 francs, mais l’orangina à 3 Francs.

  24. Christine, pourquoi citer seulement des musiques anglo-saxonnes.
    Pour ma part, mon souvenir inoubliable, c’est d’avoir tenu une fille dans mes bras sur « c’est extra » de Léo Ferré, en Corse, il y longtemps.
    Cela dit, complètement d’accord avec vos remarques sur la disparition actuelle du slow.

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