Olivier Fougerat, dit Jean Ducluzeau, nous a quittés

Résistance républicaine s’associe au bel hommage rendu par Jean-Louis à Olivier Fougerat qui écrivait aussi de temps en temps pour Résistance républicaine. Jean-Louis a dit l’essentiel, nous sommes et tristes et orphelins.

Christine Tasin

Mon Cher Olivier, toi qui n’as cessé de nous prévenir de l’immense danger de l’Islam, tu nous laisses bien seuls, aujourd’hui…

« Toi qui refuses d’ouvrir les yeux devant la progression de l’idéologie musulmane dans ton pays, la France, l’Europe, l’Occident tout entier, parce que tu ne la vois que de loin, cette réalité, parce que cette mosquée, ce voile, ce halal, ce mouton égorgé, ce ramadan qu’ils pratiquent ne te gênent pas vraiment, parce que, après tout, chacun a le droit de croire en son dieu et de l’exprimer en public, cela fait partie de la démocratie et c’est inscrit dans la laïcité… »

Il y a tout juste dix ans, Olivier Fougerat, connu parmi les lecteurs de Riposte Laïque sous le pseudonyme de Jean Ducluzeau, publiait l’un de ses premiers articles qui nous mettait en garde sur les ravages de l’Islam en Occident. Il avait une connaissance profonde de cette religion, pour l’avoir vue à l’œuvre dans ce pays qu’il aimait, le Maroc, tout au long de sa vie et de sa carrière. Plusieurs de ses livres poursuivaient le même but, dont  « Pronostic vital engagé, Islamectomie ! » publié avec sa femme Anne, sous les pseudonymes d’Yidir Aberkane et Carole Maillac dans lequel ils expriment leur rejet de l’islam qu’il connaissent très bien.

Fils d’un couple d’artistes – peintres et cinéastes – installés à Rabat, au Maroc, depuis le début du siècle dernier, Olivier était architecte formé à l’Ecole Spéciale d’Architecture de Paris. Un architecte de talent, infatigable bâtisseur, il partageait, avec sa femme Anne, une grande admiration pour Franck Lloyd Wright, le maître américain des années cinquante, précurseur d’une architecture sereine qui l’inspira tout au long de sa arrière. Le plus bel exemple de cette admiration reste son adorable maison à Rochechouart, entourée d’un magnifique jardin planté de ses mains et de celles d’Anne, sa complice de toujours. Tous deux aimaient le calme de cette maison de bois très confortable, à quelques pas du magnifique château, où ils venaient se ressourcer régulièrement.

Olivier savait pourquoi il s’était éloigné du Maroc pour s’installer dans le sud du Portugal. Sa vie, lui permettait de vivre entre le Royaume Chérifien et la France, deux pays qu’il aimait mais qu’il savait, comme il le disait « gangrenés par l’Islamisme ».

Ainsi écrivait-il a l’un de ses vieux amis résidant près de Paris, au début de l’année : « Ce que tu nous écris est terrifiant ! Je me suis fermé bien des portes depuis quinze ans à cause de mes alertes sur le danger de l’islam, tant par mes livres (cinq traitant de l’islam) que par mes interventions sur les réseaux sociaux. Ayant eu à Rabat des amis intimes (Youssef…, mais pas que…) qui ont évolué vers le fondamentalisme, j’ai vécu et pu analyser le mécanisme qui peut conduire le plus sympathique et pacifique des hommes au radicalisme meurtrier. L’islam, c’est-à-dire le Coran, porte en lui le fanatisme, islam et islamisme étant une seule et même chose, un islamisme bien pire que le nazisme car il agit au nom d’un dieu. »

Peu de mots remplaceront le bonheur que nous avons eu de connaître cet homme de valeur et de partager de bons moments avec lui. C’était aussi un bon vivant et il savait manier un humour lapidaire, notamment, sur « le désert intellectuel qui l’entourait » ; il pouvait se le permettre, car il avait l’intelligence modeste des êtres qui ont créé et qui écoutent plus qu’ils ne parlent. Il avait écrit une satire à ce sujet, dans un livre dont il m’avait demandé dernièrement de revoir la couverture « Ici Radio Bonobo » et dont je me suis servi pour l’image qui accompagne ce panégyrique.

Nous pensons bien sûr à sa sœur, Nathalie, mais surtout à sa femme Anne qui vient de perdre le seul repère qui comptait pour elle et qui reviendra peut-être un jour du Portugal pour retrouver le chemin de la sérénité, dans cette douce maison du Limousin…

Olivier, tu nous laisses bien seuls. Mais ton combat reste le nôtre.

Jean-Louis Chollet

https://ripostelaique.com/olivier-fougerat-dit-jean-ducluzeau-nous-a-quittes.html

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5 Commentaires

  1. Il a bien travaillé, et réussi sa vie
    J’avais acheté son livre ” Pronostic vital engagé, Islamectomie !
    Un combattant patriote !
    Va en Paix !

  2. Un lanceur d’alerte comme on dit aujourd’hui et un grand ! Respect a ce Monsieur .

  3. Je ne le connaissais pas, mais je compatis. Un honnête homme dans le sens noble du terme, un grand résistant. Ses amis se souviendront longtemps de lui.

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