Le journaleux Guillaume Durand fait la fine bouche après avoir dîné aux frais de tous les Français !

Ils sont passés dans la coupe de pseudostars -du cinéma ou de la presse-, une coupe à 600€ la bouteille de champagne !!! Qui « ils » ??? « Ils », ce sont mes euros, nos euros, ceux que l’État nous prend.

J’eusse préféré que toutes ces pseudostars versent l’équivalent de leur repas à des associations caritatives ou que la table de… 160 couverts passât à… 1600 avec 1440 autres invités mais, eux, venus de quelque 200 familles nombreuses méritantes à bas revenus ! Ce n’est certainement pas le Roi Charles III qui s’y serait opposé !
Que la France invite et donc offre le séjour, repas compris, au Roi Charles III et sa suite, c’est la moindre des politesses. Mais qu’à cela, on ajoute des invités -qui plus est, largement aisés financièrement !-  à venir se goinfrer avec MES euros… NOS euros, d’autant que certains ont fait part de leur mécontentement, j’ai du mal à… l’avaler ! Sans oublier le « attention, c’est moi qui arrive » de certaines ! Telle cette invitée, ayant un peu calculé son coup en s’étant vêtue, un soir venteux, d’une jupe longue mais fendue jusqu’à la… taille ! Elle était ainsi toute heureuse de montrer ses jambes, la « star à son papa » Charlotte Gainsbourg dont le compagnon Yvan Attal, lui, soit dit en passant et avec reconnaissance -bien que je n’en connaisse pas la raison-, a décliné l’invitation à ce dîner !

Mais le pompon de l’indécence ? De l’irrespect pour tous les Français -les contribuables !-, à qui vais-je me permettre de le remettre ce pompon ? À l’un de mes confrères journalistes ! Un certain Guillaume Durand ! En effet, il n’a pas apprécié le menu ! Le problème est qu’il aurait dû avoir la décence de le garder pour lui et non le dire publiquement !
Donc, plutôt que de bénéficier à ce genre de « stars » de l’écran, grand ou petit, j’eusse préféré que mes impôts servent à des malheureux toujours sans le sous qu’à des heureux, eux, toujours soûls… de leur « immense » célébrité !

Guillaume Durand, qui, en ce 23 septembre, fête ses 71 ans ! Donc « bon anniversaire ! » et voici sans tarder mon cadeau :
Il a estimé « le menu peu copieux » mais pas que… ! Cela non « off », c’est-à-dire non « hors micro », mais carrément et en direct sur BFMTV, à l’issue de ce dîner qu’il a passé à la table royale et républicaine. Au lieu d’être « sincère », ce confrère journaliste aurait dû rester discret voire décent, ne serait-ce qu’en pensant aux millions, que dis-je, aux dizaines de millions de Français qui, pour que leurs enfants mangent le minimum, se privent sur leur propre nourriture quotidienne ! Môôôsieur Durand n’a eu à se goinfrer que de « homard bleu » ou de « tourteau de casier » : combien de Français en ont ne serait-ce que seulement vus à un étal ? Surtout que  M. Durand a tenu, sobrement, à sous-entendre que « le homard de Yannick Alléno » -3 étoiles à Paris !-, il connaissait déjà !
Et quel est le goût du « voile d’amande fraîche » ? Ou de « la menthe coq, volaille de Bresse, au parfum de maïs » ?
Mais lui, Guillaume Durand… Euh, pardon ! Monsieur Guillaume Durand a estimé que la part de volaille n’était « pas gigantesque » ! Je ne l’ai pas vue, cette part, mais je suppose qu’elle aurait satisfait un gamin voire plusieurs gamins ne mangeant pas à leur faim !
Ce Monsieur a également dû se forcer à avaler -nous le plaignons !- du « gratin de cèpes » ? Selon le site www.chasseursdechampignons.com , le prix des cèpes « varie entre 50 € et 150 € du kilo » et je suppose que ceux que Monsieur Durand a dégusté, pardon, a dû se forcer à avaler– peut-être grâce à des rasades de vulgaire champagne à 600 € la bouteille !- ces cèpes qui devaient s’acoquiner avec les 150 € le kilo plutôt que se déshonorer du côté des vulgaires 50 € le kilo… Non ?

Quant au fromage, cela ne devait pas être le même camembert que celui -bien qu’excellent pour moi !- que j’ai acheté à mon supermarché cette semaine ! Camembert dont j’ai mangé une part ce soir-là au moment même où, M. Durand devait -le pôvre ! Quel cauchemar pour lui !- faire travailler ses papilles « à cause » d’un homard ou d’un tourteau si ce n’est, le malheureux, à cause de sa toute petite part… Pardon pour sa « pas gigantesque » part de volaille de Bresse !
Heureusement  pour tous les Français modestes,  M. Macron a eu l’excellente idée de n’inviter que des stars et des pontes à un dîner si catastrophique ! Et surtout aucun d’entre eux avec ou sans enfants !
Homard, tourteau, volaille...  Plats auxquels des dizaines de millions de Français ont eu LA CHANCE D’ÉCHAPPER !!! D’autant que c’est, d’ailleurs, le genre de dîner qu’ils n’ont jamais connu de TOUTE LEUR VIE !!!
Ah, j’allais oublier l’immonde dessert que Monsieur Durand et les 159 autres invités ont dû ingurgiter : un vulgaire « biscuit Ispahan à base de macaron rose et sorbet litchi » ! Comme nous le plaignons, nous tous dont et surtout les Français ayant des enfants à charge et qui laissent aux caisses des supermarchés les marchandises qu’ils ne peuvent acheter pour leurs enfants souffrant déjà de malnutrition !

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Comme Monsieur Guillaume Durand, dans ma vie professionnelle, j’ai été invité à des repas, d’un niveau plus modeste, par des élus.  Le plus élevé fut, une fois, M. Alain Poher, Président du Sénat, mais plus souvent par le Président d’un Conseil départemental ou des maires,  donc des déjeuners payés par nos impôts, mais, par discrétion et simple politesse, je ne me suis jamais exprimé sur la qualité de ces repas.

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En exprimant son mécontentement sur ce dîner de façon si indécente  et des plus déplacées, selon moi et certainement pour des dizaines de millions de Français, Guillaume Durand  qui a eu l’impolitesse de faire savoir à son hôte, M. Macron, que son repas était « nul » cette «  star » du « p’tit écran » insulte aussi les Français…

OUI, IL NOUS INSULTE, NOUS LES MILLIONS DE FRANÇAIS QUI, GRÂCE À NOS IMPÔTS, LUI AVONS PERMIS DE SE GOINFRER GRATUITEMENT ET GRASSEMENT MÊME SI LUI AUSSI PAYE DES IMPÔTS ! En outre, il semble que cela ne soit pas la première fois qu’il bénéficie des largesses de dîners d’État, donc payés par TOUS les contribuables !

Et il a tenu à faire comprendre qu’il est client non de la pâtisserie de mon quartier de banlieue mais de celle de Pierre Hermé, un grand pâtissier de Paris ayant fourni les desserts lors de ce dîner. Afin de montrer qu’il n’est pas « un plouc de… banlieue », il a tenu à préciser : « Le dessert était un des moins sucrés des desserts de Pierre Hermé que j’ai jamais goûtés. »
Une famille nombreuse qui compte à la caisse de sa supérette aurait du mal à s’en offrir, comme lui peut se le permettre, « des desserts de Pierre Hermé » !
En effet, chez cet excellent pâtissier, pour les biscuits, cela va de 10 € à 45 € ! Un « petit » dessert par jour, cela fait 300 € par mois par enfant ! Au fait, à combien était ce dessert, lors de ce dîner, pour 160 invités ?
À 10 €, cela n’aurait fait « que » 1600 € ou à 45 €, « à peine » 7200 € ! Imaginons un dialogue :
-M. Macron qui prend « son » pâtissier par le bras : « Allez, Pierre, on prend celui à 45 € ! Puisque , tu le sais, c’est le contribuable qui règle l’addition pour le régal des autres… »
-M. Hermé qui, délicatement, tente en vain de faire lâcher la prise de son bras par son interlocuteur : « Ok, Emmanuel, mais je vais te faire une fleur : je vais te rajouter une petite cerise sur chaque gâteau ! Je viens d’en recevoir de succulentes, et je te les fais gratuites pour te remercier de la pub que tu me fais ! »

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Monsieur Durand, plutôt que de s’infliger ce supplice de se forcer à ingurgiter toutes ces bouchées,  aurait dû demander au serveur de lui mettre chacun de ses plats dans un sac poubelle (en précisant « sac neuf si possible ! ») et, après ce dîner infect, avant de rentrer chez lui, il aurait pu faire un petit détour par la banlieue, donc chez les ploucs, et je suis certain que, très rapidement, à un coin de rue -il y en a pas loin de chez moi- il aurait fait non un heureux mais une bonne dizaine de femmes, d’hommes ou d’enfants… enchantés non seulement de voir « Guillaume Durand » mais aussi de manger, au moins en ce soir divin du dîner en l’honneur de « T’Charl’esse Tri », oui, de manger, eux, pour un soir, à leur faim ! Et eux ont la faim modeste ! Même si les parts ne sont « pas gigantesques » et même si, pour le dessert le nom de « Pierre Hermé » ne leur aurait rien dit… D’ailleurs, ils ne le connaissent pas et, vraisemblablement, ils ne connaîtront jamais ! Mais, eux, auraient apprécié votre geste qu’ils n’auraient pas trouvé « nul »… Bien au contraire !

JACQUES MARTINEZ, journaliste, 
ancien de RTL (1967-2001), l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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