Vous mangez fast-food ? Vous allez devenir plus con et plus gros que la moyenne…

Les auteurs constatent que les personnes qui grandissent dans des quartiers où se trouvent des fast-foods sont plus susceptibles d’avoir un IMC plus élevé et des capacités cognitives plus faibles à l’âge de 18-19 ans.

En effet, ce n’est ni une image ni un trait ironique visant la mal bouffe. Non, c’est la conclusion d’une étude sérieuse… 

On s’en doutait, bien sûr, et on se souvient de l’hécatombe des Américains  obèses pendant le covid…

L’étude norvégienne évoquée ci-dessous ne fait que confirmer nos craintes. Oui, entre l’addiction à des séries américaines débiles, des cours débiles et débilitants à l’école, des pubs pour la mal bouffe,  des politiques sans éthique et sans honneur, cannabis et autres fumettes à volonté (mais bon sang où ces ados trouvent-ils l’argent ????) on ne peut que constater qu’une bonne part de notre belle jeunesse part à l’ouest (dans tous les sens du mot). Et si le Français moyen ne voit pas le problème d’habituer ses enfants à Mac Do, poussant le cynisme jusqu’à faire croire aux gosses que, les soirs de Mac Do, c’est la fête, on peut peut-être oser une explication complémentaire puisqu’on nous parle essentiellement des “personnes qui grandissent dans les quartiers où se trouvent des fast-foods….”. Est-ce que l’addiction aux fast-foods, aux Kebabs, au halal… ne serait pas pire dans les quartiers à forte population musulmane par recherche systématique du halal ?

Et est-ce que les quartiers à forte population musulmane ne paieraient pas aussi le prix de l’endogamie spécifique aux pays musulmans  avec mariages consanguins, inceste, drépanocytose etc. avec les conséquences sur la santé physique et les capacités mentales ? 

https://resistancerepublicaine.com/2016/06/13/lislam-champion-de-linceste-et-des-maladies-genetiques-fait-courir-un-risque-enorme-a-nos-descendants/

C’est désormais établi, la restauration rapide contribue à l’augmentation de l’indice de masse corporelle et à… la diminution du QI

Les données du registre norvégien montrent que l’augmentation de l’offre de restauration rapide pourrait être responsable de 35 % de l’augmentation de l’IMC et de 27 % du déclin des capacités cognitives observés dans les cohortes nées dans les années 1980.

Atlantico : Vous venez de publier l’étude Swallow This : Childhood and Adolescent Exposure to Fast Food Restaurants, BMI, and Cognitive Ability. Les données du registre norvégien montrent que l’augmentation de l’offre de restauration rapide pourrait être responsable de 35 % de l’augmentation de l’IMC et de 27 % du déclin des capacités cognitives observés dans les cohortes nées dans les années 1980. Comment expliquer ce phénomène, en particulier sa dimension cognitive ?

Sara Abrahamsson : L’effet que nous constatons sur la cognition est dû à l’exposition au début de la vie, qui est la période où le cerveau se développe le plus rapidement. Des recherches antérieures nous ont appris que, par exemple, lorsque les enfants sont mieux nourris à l’école, ils obtiennent de meilleurs résultats. Aujourd’hui, nous pouvons également montrer que l’accès à des aliments moins nutritifs pendant l’enfance entraîne une diminution des capacités cognitives plus tard dans la vie. 

Avec l’accès accru à la restauration rapide, nous constatons également que les taux d’IMC et de surpoids augmentent. Un repas de restauration rapide contient plus de deux fois plus de calories qu’un déjeuner ou un dîner sain. La multiplication des restaurants à proximité du domicile facilite la consommation de ce type de produits, car les coûts monétaires et non monétaires, comme le temps, pour se rendre dans ces restaurants sont moindres. 

Ces données sont-elles influencées par la santé individuelle à la naissance, l’IMC paternel ou le statut socio-économique du ménage ? Cela vaut-il donc la peine de cibler des groupes spécifiques avec les différentes campagnes “anti-fast food” ?

Nous n’observons pas de différence en fonction des groupes socio-économiques ou de l’IMC du père de ces personnes, même si les personnes dont le père est en surpoids sont beaucoup plus susceptibles d’être elles-mêmes en surpoids. Notre étude suggère plutôt qu’une politique universelle ciblant l’ensemble de la population pour une intervention contre les fast-foods est plus importante. Ces résultats peuvent bien sûr varier selon le pays ou le contexte, car, par rapport aux États-Unis par exemple, la Norvège n’a pas de “desserts alimentaires” dans les quartiers pauvres où les fast-foods sont les seules options alimentaires. En Norvège, comme dans la plupart des pays européens, la plupart des quartiers disposent d’épiceries où il est possible d’acheter des aliments plus sains.

Toutefois, il convient également de souligner que des recherches antérieures ont montré une grande hétérogénéité lorsqu’il s’agit de campagnes d’information destinées à des groupes socio-économiques différents. Si ces campagnes s’avèrent plus efficaces pour atteindre les groupes socio-économiques plus élevés, cela pourrait conduire à une augmentation des inégalités.

Le fait de grandir dans un environnement comportant un grand nombre de fast-foods a-t-il un impact sur l’augmentation de l’IMC et le déclin des capacités cognitives ?

Nous constatons que les personnes qui grandissent dans des quartiers où se trouvent des fast-foods sont plus susceptibles d’avoir un IMC plus élevé et des capacités cognitives plus faibles à l’âge de 18-19 ans. Nous constatons qu’une exposition particulièrement précoce, avant l’âge de 12 ans, est préjudiciable aux capacités cognitives. Toutefois, nous ne constatons pas de grandes différences dans le nombre de restaurants par quartier. La plupart des quartiers n’ont qu’un seul restaurant à proximité et ce restaurant a déjà un impact. 

Dans quelle mesure des politiques visant à réduire l’environnement obésogène pourraient-elles constituer un moyen efficace d’inverser les tendances observées au cours des dernières décennies ? Quelles devraient être ces politiques ?

Des recherches antérieures ont montré que l’augmentation des taxes sur les sodas, l’interdiction des aliments malsains dans les restaurants scolaires ou l’introduction de la pose de calories dans les cafés Starbucks, par exemple, entraînent une réduction de la consommation de ces produits ou des produits plus caloriques. En règle générale, l’effet de ce type de politiques dépend également des options extérieures dont disposent les consommateurs. S’il n’y a pas d’options saines et abordables, ces types d’interventions risquent de tomber à plat. 

Notre étude suggère que la proximité du lieu de résidence est importante, même pour les personnes dont les parents ont un bon niveau d’éducation. En d’autres termes, l’imposition de réglementations plus strictes sur l’emplacement des établissements de restauration rapide pourrait être un moyen efficace de ralentir la tendance à l’augmentation de l’IMC et de la surcharge pondérale. Par ailleurs, informer les parents et les adolescents du nombre de calories qu’ils doivent compenser après avoir mangé dans un fast-food pourrait également être une option (probablement moins efficace).

Sara Sofie Abrahamsson (travaille au centre pour la fertilité et la santé, Institut norvégien de santé publique.)

https://atlantico.fr/author/sara-sofie-abrahamsson

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21 Commentaires

  1. Comme je l’ai déjà dit par le passé, je n’ai rien contre les burgers préparés dans de bonnes conditions sanitaires. Ceux-ci se composent de pain, de viande de boeuf, de tomates, salade, cornichons et parfois fromage. Il en existe aussi au poisson. Ces fast food proposent aussi diverses salades d’accompagnement et une variété de boissons: eau minérale, bière, sodas. Il faut juste savoir en user avec modération comme en toutes choses. Certains restaurants de “bouffe traditionnelle” peuvent aussi être dégueulasses et chers … Ce n’est pas sur ces sujets que nous devons mener des croisades. Je suis heureux et reconnaissant de pouvoir encore manger. Bien sûr aussi, je lutte pour que l’on ne nous impose pas, à notre insu, des insectes et autres saloperies chimiques dans notre alimentation. Et vous restez entièrement libres de vous priver de frites avec votre burger et même de vous priver de tout, question de goût.

  2. Je crois que le kebab est beaucoup plus gras et plus déséquilibré que le burger, qui lui, contient des tomates, de la salade, des cornichons.
    Il aurait fallu une étude comparée.
    De plus, il faut remarquer que ce qui fait grossir dans les fast food, ce n’est pas le plat principal, c’est la boisson qui contient une dizaine de sucres et la glace au sirop de glucose.

  3. Passage intéressant:
    Nous n’observons pas de différence en fonction des groupes socio-économiques ou de l’IMC du père de ces personnes, même si les personnes dont le père est en surpoids sont beaucoup plus susceptibles d’être elles-mêmes en surpoids.
    Si ce ‘est pas une erreur de traduction et que le reste de l’étude est aussi logique alors je ne crois pas que ça soit très fiable.

  4. On a toujours 10 ans de retard sur les conneries venues des USA mais elles arrivent vite et on va peut-être réussir à les égaliser niveaux graisse et débilité !

  5. Certainement pas de la nourriture pour patriote !
    Ben voyons !

    • Rien, mais si vous crevez de faim, vous vous jetterez sur un burger, sauf si vous préférez mourir pour vos idées. Respect.

  6. Si vous êtes adepte de ce genre de bouffe, vous n’allez pas devenir con, vous l’êtes déjà !

  7. Très instructif. La résistance à notre abaissement et notre destruction commence de façon surprenante dans nos assiettes. Concernant le goût et son développement, je viens de recevoir un article du médecin bruxellois Thierry Schmitz. Il va dans le même sens bien sûr et explique d’où nous viennent ce goût pour le sucré et la graisses, et encourage à développer ce goût vers des saveurs inaccoutumées https://drschmitz.lettre-medecin-sante.com/la-joie-cest-le-gout/

  8. Entre la publicité et autres marketings de ces Fast food ,ils ont d’abord créé un effet de mode , chez McDo je crois que c’était un clown représenté avec des enfants dans une ambiance festive, après décrié que c’est de la mal bouffe hyper calorique ne serait pas nouveau,ils sont obèses, à force ,oui, bien sûr,on dit que tout excès est à éviter c’est certain !!! C’est maintenant rentré dans les mœurs alimentaires toutes classes sociales confondues , après effet de mode , vous parlez d’obésité et le diabète ? Quand est t’il ? Personnellement je n’ai jamais été un adepte ,trop bien habitué à se nourrir correctement,j’ai aimé plutôt aller dans des restos routiers ou tout est fait maison quand je faisais les chantiers en France, après il faut contenter tout le monde

    • Si tous ces fast food étaient vraiment dégueulasses, ils seraient vides non? CQFD.

  9. ça me lève le coeur dès que je passe à côté de ces “fast food”, odeur de l’huile…je vomis alors ….une interjection…

  10. J’en ai bouffé ! Pas trop. D’abord, c’est insipide. L’écart entre les photos de leurs publicité et ce qu’ils te balancent dans le carton est assez colossal, à longueur de journée. Je me suis retenu de faire un scandale dans une de leurs officines. Scandale en boutique, je sais faire, mais j’avais la dalle… Bref de la merde en boite ! Si je remets les pieds dans une de leur enseigne, c’est pour le WIFI en voyage. Un café suffira !

  11. Mc Donald’s, Wendy’s, Subway, KFC, Quick sont les temples de la malbouffe car on mange des hamburgers, des frites et autres merdes pour devenir de sacrés obèses et la France est confrontée à ce genre de problème ce qui ne dérange pas les Progressistes gauchistes qui aiment voir ces personnes mourrir parce qu’ils aiment le body positive mais surtout c’est un problème de santé publique et en plus le quotient intellectuel de ces consommateurs d’ hamburger régresse de plus en plus donc la meilleure solution c’est manger sainement avec des légumes, des féculents de la viande et du poisson de manière à équilibrer son alimentation. Mais comme les Bobos des centres villes ne connaissent pas ça tant pis pour eux !

    • j’y ai bossé quand j’étais jeune, j’avais débuté en même temps qu’une autre jeune fille. Elle était toute mince, j’étais en surpoids voire grosse. Elle y mangeait ( on avait le droit à un “repas” presque gratuit par jour tous les jours et piochait des nuggets dans les tiroirs à l’occasion, elle a grossit à vue d’oeil. Moi c’était l’inverse, je suais en cuisine ou dans la salle et n’y mangeait jamais. On a finit par s’échanger nos pantalons de travail, jusqu’à ce qu’elle ne rentre plus dans celui que j’avais au début. Hallucinant.

  12. Pour ma santé, je me suis orienté voilà des années vers le régime méditerranéen. C’est autre chose que la bouffe fast-food et industrielle. Larcher était vétérinaire, il est devenu gras comme un porc par mimétisme. Ce bestiau doit avoisiner les 400 livres facile.

    • En Italie du sud, je bouffe méditerranéen tous les jours. Sauf en voyage sur les autoroutes ou je préfère un McDo rapide et pas cher qu’un resto d’autoroute cher et incertain. Evidemment, en Italie profonde ou en France profonde, je m’arrête plus volontiers dans un petit resto typique.

  13. D’accord avec l’intégralité de l’article. Du côté des sénateurs français, l’on devrait faire aussi une étude sur le gabarit d’un certain nombre d’entre eux. Hier, j’étais en Eure-et-Loire pour une cérémonie, et le sénateur du coin avait le gabarit de Larcher, son président. Il est vrai qu’à 8 euros le repas copieux et les siestes récurrentes, c’est la meilleure recette pour faire du lard cher…

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