Le concert du mois sera consacré à Richard Strauss, compositeur allemand né à Münich le 11 juin 1864 et mort à Garmisch-Partenkirchen le 8 septembre 1949… soit deux ans jour pour jour avant la naissance de votre serviteur. Sur la photo de présentation, vous ne verrez pas la maison natale de Strauss : elle a été détruite lors de la seconde guerre mondiale, au grand désespoir du compositeur. À la place j’ai inséré une image de sa maison à Garmisch-Partenkirchen. Je ne vais pas non plus m’étaler sur sa biographie que l’on peut trouver facilement sur Wikipédia. Priorité à la musique ! On va commencer par Don Juan, créé le 11 novembre 1889 à Weimar sous la direction du compositeur. Une fois n’est pas coutume, je vous propose deux liens ; le premier est la répétition de l’œuvre en 1970 à Vienne et le concert qui a suivi. Le maestro est le grand Karl Böhm, ami de Strauss. On y voit un chef intraitable sur le plan artistique, mais aussi une personne avenante, et même souriante à l’occasion comme le montre ce passage :
Et voici la répétition dans son intégralité :
Et maintenant, la récompense, le concert (répétitions et concert se sont déroulés du 17 au 19 septembre 1970) :
On l’a vu Strauss était aussi un chef d’orchestre sinon exceptionnel, en tout cas hors du commun !
Bref, on ne s’improvise pas chef d’orchestre, ce n’est pas juste agiter les bras ! (voir à la fin de cet article) .
C’est le 21 juin 1890 que fut créée la Burlesque pour piano et orchestre, avec une importance particulière donnée aux timbales, en voici une version historique, captée en 1992 à Berlin :
S’il y a une œuvre que vous connaissez particulièrement, ou du moins partiellement, c’est bien celle-là :
Il s’agit de l’introduction du poème symphonique Also sprach Zarathustra (Ainsi parlait Zarathoustra), d’après Nietzsche, créé le 27 novembre 1896 à Francfort. Après la grandiose introduction qui nous fait passer du néant à la lumière, l’œuvre se découpe en huit parties enchaînées :
- Von den Hinterweltlern (De ceux des mondes de derrière)
- Von der großen Sehnsucht (De l’aspiration suprême)
- Von den Freuden und Leidenschaften (Des joies et des passions)
- Das Grablied (Le Chant du tombeau)
- Von der Wissenschaft (De la science)
- Der Genesende (Le Convalescent)
- Das Tanzlied (Le Chant de la danse )
- Nachtwandlerlied (Chant du somnambule)
Ce concert est à présent terminé, mais rappelez-vous : on ne s’improvise pas chef d’orchestre !
Filoxe
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Les chefs d’orchestre mènent les musiciens à la baguette. Étonnant que les humanistes de gauche n’aient pas déposé plainte pour maltraitance ? Merci Filoxe. Je connais pour lui avoir quelque fois parlé un chef d’orchestre, un certain Wojkowiak Henri. J’ai habité un temps non loin de chez lui. Cela ne vous dit peut-être rien. J’aime Vienne pour ses valses, la seule danse que je pratiquais avec plaisir. Mes amis me traitaient alors de snob. Et aussi le slow pour le contact…
Alors là, vous parlez d’un de mes compositeurs préférés Richard Strauß, impossible de citer une oeuvre en particulier car ce ne sont que des chefs-d’œuvre je citerai tout même mes préférés : opera: le chevalier à la rose, poeme symphonique : Til Eulenspiegel, lieder: les quatres derniers lieders oeuvres sublimes surtout interprétées par Elisabeth Schwarzskopf ou Lisa Della Casa. Merci pour vos articles toujours passionnants
Merci de votre commentaire, vous avez raison l’œuvre de Strauss est immense et très vraisemblablement le prochain concert du mois lui sera consacré avec les quatre derniers lieder et plein d’autres choses.