Le Co2 est-il le moteur du climat ? (1)

Si le CO² est le moteur du climat, cela doit être vrai depuis l’origine de la terre, il y a 4.5 milliards d’années.

Ci-dessus, un schéma montrant l’évolution des températures depuis l’origine de la Terre.

Graphique 1[1]

La température « normale » de la Terre est plutôt chaude, 22°, avec des périodes de glaciations marquées par des chutes de températures pouvant baisser de 5°C.

 

Graphique 2[2]

Pendant la même période, le CO² qui composait l’atmosphère a baissé rapidement : de 80 % il y a 4.5 milliards d’années, soit 800.000 ppm, à 10 à 15 % de 4.4 à 4 milliards d’années, jusqu’à des teneurs proches de

200 ppm pendant notre ère.

Si le CO²   était le moteur du climat, nous devrions constater une tendance à la baisse constante sur le graphique 1.

Voyons maintenant un graphique un peu moins schématique, moins lissé.

Ce lien conduit directement au graphique. http://www.astrosurf.com/luxorion/Bio/terre-o2-co2-temp-500ma.jpg

L’équipe de VAN DE VELDE

CO2 maximum 6300 ppm au cambien

4500ppm au début de l’ordovicien

3000ppm au silurien

Graphique 3[3]

Il y a -530 millions d’années environ, la teneur en CO²   était de près de 6.300ppm. Pour autant, la température (courbe verte) était de l’ordre de 22C°. Nous voyons que le CO² , courbe rouge a une évolution totalement indépendante de la courbe verte. Il n’y a aucune corrélation entre les deux.

Il faut savoir que la température moyenne relativement douce sur Terre n’a rien à voir avec le CO2. Elle a pour seule cause la pression atmosphérique au sol.[4] Quand on monte dans la troposphère, la pression diminue et la température aussi, à raison de -6,5°C/km. La pression au sol sur Vénus est énorme : 90 atm, et donc la température au sol y est très forte : 460°C. Là aussi, elle n’a rien à voir avec le taux de CO2.

Sur Terre, la pression atmosphérique moyenne au niveau de la mer dépend essentiellement de la masse de l’atmosphère, celle-ci pouvant évoluer avec la masse moyenne des gaz à concentration variable comme la vapeur d’eau.[5]

 

Rapprochons-nous de notre époque :

Graphique 4[6]

Ce graphique a été obtenu par l’analyse de carottes de glace issues de forages effectués à VOSTOK, en Sibérie, dans les années 1975.

La courbe bleue représente les températures, et la courbe bordeaux les teneurs en CO² .

Nous constatons que les teneurs en CO²   suivent les variations de température. Le CO²   ne peut donc être la cause de la température.

A cela, le GIEC répond qu’il y a un effet rétroactif du CO², qui, bien que venant après, participe à l’élévation de température….

Une tentative d’explication est faite dans cet article[7] LORIUS

 

En utilisant les données sur le forçage radiatif direct associé aux changements de concentration des gaz à effet de serre, nous obtenons des informations sur le rôle des processus de rétroaction rapide. Cela ne nécessite pas de solution au problème de la « poule et de l’oeuf », c’est-à-dire que nous n’avons pas à aborder entièrement la question des causes des cycles glaciaires et interglaciaires et des séquences de facteurs de forçage possibles. Par exemple, que les changements de température précèdent ou suivent les changements de concentration de CO2 ou de CH4 n’est pas pertinent pour l’étude des rétroactions rapides. Il y a, cependant, la contrainte importante que la planète doit être dans l’équilibre proche du rayonnement avec l’espace. Cela peut prendre plusieurs milliers d’années et ne peut donc pas utiliser cette approche pour aborder la question des événements transitoires ou rapides, qui peuvent se produire dans quelques décennies 41. dans ces limites, nous pouvons supposer que les gaz à effet de serre ont contribué au changement de température glaciaire-interglaciaire par leur forçage radiatif direct associé au processus de rétroaction rapide.

 

Dans son livre PLANETE BLANCHE, Jean JOUZEL, ancien vice-président du GIEC, reprend plus en détail ces mesures pour démontrer cet effet rétroactif, en prenant soin de préciser qu’en matières de rétroactions rapide, rien ne sert de chercher la poule et l’œuf, sans démonstration, c’est un axiome en mathématiques,  ou un dogme en religion.

 

Les commentaires associés à la figure 12.5 du livre ne correspondent pas à ce que chacun peut lire page 199 sur le graphique entre la ligne noire et la ligne bleue : (j’ai rajouté une ligne bleue pour aider la visualisation)  . De -245.000 ans à – 238.500 ans

. Le CO²   croit

. Le méthane croit

. La température croit

 

  • De -238.500 ans à environ -237.000 ans, soit pendant environ 1.500 ans

. Le CO²   croit

. Le méthane croit

. La température décroit

 

J’en déduis que la croissance de la température de -250.000 ans jusqu’à -238.500 ans a réchauffé les océans. L’inertie très grande des océans fait qu’il faut un temps important pour qu’ils commencent à se refroidir, Pendant ce temps, CO²   et CH4 continuent à être libérés (ce dernier par la fonte des pergélisols) dans l’atmosphère pendant 1.500 ans. [8] Où est passé leur effet rétroactif ?

 

L’effet de la vapeur d’eau est absent alors que page 209 de PLANETE BLANCHE, on peut lire : « ce sont donc bien des processus d’amplification, liés en premier lieu à la vapeur d’eau, qui sont en œuvre dans le système climatique ».

Depuis que le CO²   a atteint ses niveaux les plus bas, au quaternaire, et grâce aux forages glaciaires, tant en arctique qu’en Antarctique, il apparait une certaine liaison entre ce gaz et la température qui semble due, pour moi, non spécialiste, mais à la suite de mes lectures, à la séquestration et au relargage par les océans selon qu’ils se refroidissent ou se réchauffent.[9]

 

Nous avons donc vu, sans faire appel à de savants calculs, que le CO²   et le CH4 n’ont jamais montré de corrélation avec la température de la Terre.

 

PRECISION IMPORTANTE

J’ai échangé avec Hervé LE TREUT, Jean JOUZEL, Jean-Marc JANKOVICI sur tous ces sujets.
Aucun d’entre eux n’a remis en cause tous les graphiques utilisés et reproduis ici.

Hervé Le TREUT face aux climats du passé m’avait répondu que maintenant, ce n’était plus pareil, car le CO²   dégagé par les activités humaines est à l’origine d’une action rétroactive.

Jean Marc JANVCOVICI m’avait répondu que les températures du passé étaient dues à la présence de CO², mais aussi de CH4. Il m’avait conseillé de lire VOYAGE A TRAVERS LES CLIMATS DE LA TERRE, de Gilles RAMSTEIN, aux éditions JACOB Je n’y ai trouvé aucune corrélation entre CO², CH4, et température, (on y retrouve le graphique 3). Je lui ai fait parvenir mes commentaires, il ne m’a jamais répondu.

Jean JOUZEL m’a conseillé de lire son livre, dans lequel il tente d’expliquer, page 199 l’effet rétroactif. Je lui ai fait part de l’absence d’effet rétroactif pendant 1500 ans. Devant une nouvelle demande d’explication, il m’a renvoyé aux rapports du GIEC.

Dans ces rapports, je n’ai trouvé aucun chapitre dans lequel les 40 modèles ou même un seul aurait été confrontés aux climats du passé pour vérifier leur cohérence avec les variations de teneur de CO²   et les températures.

Ceci est la démarche de tout scientifique sérieux, comparer ses hypothèses à la réalité.

Tant que l’hypothèse n’est pas vérifiée, il faut en changer.

[1] http://climatevolution.free.fr/i1.html

[2] http://profsvt71.e-monsite.com/pages/ts-specialite/theme-2-climats/evolution-de-l-atmosphere.html

[3] http://www.astrosurf.com/luxorion/menu-terre.htm

[4] https://effetdemasse.weebly.com/masse-atmospherique.html

[5] https://fr.wikipedia.org/wiki/Pression_atmosph%C3%A9rique

[6] http://cedric.ringenbach.com/2009/07/19/correlation-entre-co2-et-temperature/

 [7]https://www.researchgate.net/publication/23832192_The_ice-core_record_-_Climate_sensitivity_and_future_greenhouse_warming

[8] https://books.openedition.org/editionscnrs/11361?lang=fr

[9] http://www.ocean-climate.org/wp-content/uploads/2015/03/FichesScientifiques-ocean-pompe-carbone.pdf

https://wwz.ifremer.fr/L-ocean-pour-tous/Nos-ressources-pedagogiques/Comprendre-les-oceans/Ocean-et-climat/Absorption-de-CO2-comment-l-ocean-regule-le-climat

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3 Commentaires

  1. Nous sommes au printemps. J’ai effectué des relevés de températures sur plusieurs années. Hier, 17 degrés sous abri. Pluies importantes. La germination des graines pour la plupart n’a lieu qu’à partir de 20 degrés centigrades. Je ne peux pas encore semer, sauf sous abri alors que d’habitude mes travaux au potager étaient bien avancés. Où est le réchauffement?

    • Bonjour Argo, pour ma part côté jardin, mes pommes de terre sont déjà buttées , les premières fraises d’hier sur la table déjà … et tomates en terre aussi … aucun abri, rien de rien, énormément en avance cette année ( comme ces dernières années d’ailleurs) mais là ça bat un record tout de même ! Nous ne sommes pas sous la même latitude probablement,, moi sur le 16 …. On parle de rechauffement climatique , oui pour certains ! Pour d autres c est plutot refroidissement suivant les zones , je dirais plutot ” changement climatique ” . Inutile de se prendre la tete inutilement avec telle ou telle étude , qui vont dans un sens ou dans un autre , il y a bel bien un changement , dans mon secteur on ne depassait jamais les 34-35 degres en été et cela dans les années 80 et 90 ….. , il y a 3 ans et l année derniere , nous avons atteind les 42 degres …… POurquoi ? A cause de quoi ? Je sais pas , mais si cela s amplifie , il faudra savoir et etre capable de s adapter rapidement ! Bon , merci beaucoup , au pire , patates , fraises artichauds etc etc …. de mon propre jardin si la famine vous atteint un jour ( humour bien sur )

  2. Le CO2 n’est pas responsable du prétendu Réchauffement climatique vanter par les médias de grands chemins et par les Écolo Nazis qui font du chantage au prétendu Réchauffement climatique, voiture électrique etc etc etc. Comparez les études scientifiques sur le CO2 paraît très pertinent même si les scientifiques genre Jean Jouzel, Jean Marc Jancovessie ou Hervé le Treut sont en contradiction avec eux même sur ce sujet.

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