Le personnage de “James Bond” est né le 13 avril 1953… en France !

Le romancier Ian Fleming a donné naissance à « James Bond » le 13 avril 1953.

Il y a 70 ans…

L’occasion de rappeler les liens historiques du héros avec le Touquet-Paris-Plage !

C’est au Touquet que le romancier et historien britannique, Ian Fleming, a donné naissance à James Bond le 13 avril 1953.

En y séjournant, il s’est inspiré du Casino de La Forêt pour écrire son premier roman “Casino Royale” et créer l’espion britannique.

C’est ensuite en 1962 que le célèbre acteur Sean Connery se rend à lHôtel Westminster pour y signer son premier contrat sur une table du bar. L’acteur allait alors débuter sa longue carrière. A son départ, il signe le livre d’or “Thanks to the memory”, quant à Ian Fleming “Sometimes I’m East, sometimes I’m West”.

Son successeur, Roger Moore, vient lui aussi séjourner à l’Hôtel en 1981 et signe quant à lui “What a pleasure, Bravo !”

Casino Royale…

Le Casino du Touquet, à l'origine de l'inspiration Casino Royale.

Le Casino de La Forêt

Pour écrire sa première histoire James Bond, “Casino Royale”, Ian Fleming s’est inspiré du Casino du Touquet. C’est en y séjournant que l’auteur a fait naître l’espion britannique le plus célèbre au monde. 

L’unique Suite de l’Hôtel, se voit porter le prestigieux numéro de l’agent secret : 007.

Coup de Coeur  : « Goldfinger », 1964.

L’acteur Sean Connery pose en tant que James Bond  à côté de son Aston Martin DB5 dans une scène du film « Goldfinger » de United Artists en 1964.

Il  y est parfait, il possède ce côté félin, cruel, raffiné et détaché, qui manquera cruellement à ses successeurs.

L’histoire : Après avoir mis fin aux agissements de révolutionnaires d’Amérique du Sud qui parfumaient leurs bananes à la cocaïne, Bond se repose à Miami. Il est contacté par son ami de la CIA, Félix Leiter. Sur les ordres de « M », Bond reprend du service, afin de surveiller les agissements d’un certain Auric Goldfinger…. 

GOLDFINGER voit la naissance des génériques bien identifiables, et toujours surprenants.

Citons la grandissime chanson qui accompagne ce même générique, composée par John Barry,

Shirley Bassey, quel coffre ! Elle est la seule chanteuse à avoir enregistré trois chansons de générique pour des films de la série James Bond : Goldfinger en 1964, Les diamants sont éternels en 1971 et Moonraker en 1979.

Le film établit les règles de tous les James Bond qui suivront. Au box-office français, GOLDFINGER totalise 980 976 entrées.

Les recettes aux Etats-Unis : 51,1 millions de dollars, et dans le monde : 124,9 millions de dollars… Ce qui pour un film sorti en 1964 est un beu succès. Mais pour James Bond, l’histoire ne fait que commencer !

Sean Connery naît le 25 Août 1930 à Edimbourg. C’est en 1961 que Ian Fleming le choisit pour incarner son personnage de James Bond 007.

Il incarnera durant presque dix ans l’agent secret anglais.

Sean Connery arrive aux Studios Pinewood le 14 Mars 1964. De nombreuses scènes sont déjà tournées mais Terence Young le réalisateur des deux premiers films, jugé trop gourmand est remplacé par Guy Hamilton.

C’est sur son insistance que l’on donne à Bond un adversaire à sa taille : Goldfinger, truand milliardaire international de haut vol, interprété par Gert  Frobe.

Son chauffeur, homme à tout faire, garde du corps, l’inquiétant Oddjob, trouve en l’acteur, catcheur américain d’origine japonaise Harold  Sakata la parfaite représentation.

Sa partenaire féminine est la transfuge de la série  « Chapeau Melon & Bottes de Cuir » ,  Honor Blackman.

Il faudra plus de deux heures à l’équipe technique pour peindre en or le corps de l’actrice Shirley Heaton, pour une scène mémorable du film. 

 

Quelques semaines plus tôt, l’équipe du film est allée tourner des plans de Fort Knox, avec l’autorisation du Département de la Défense :

Le 6 Juillet, des plans en extérieurs sont tournés en Suisse durant six jours. 

A sa sortie le film est un triomphe.

La Bondmania sévit à travers le monde. GOLDFINGER fait désormais partie de l’histoire du 7ème Art. 

De nos jours, quand on dit James Bond, on sait à peu près à quoi s’attendre, action, aventure et luxe. exotisme, érotisme très léger, tout public.

Pour l’époque c’est quelque peu « révolutionnaire ».

 

007 abandonne à contre coeur sa bonne vieille Bentley Mark IV, contre une magnifique Aston Martin DB.5 grise métallisée truffée de gadgets, dont un extraordinaire siège passager éjectable.

Ce qui deviendra par la suite une des images de marque de la série, de belles voitures gadgetisées. GOLDFINGER ainsi que son successeur dans la longue liste de ses suites, l’excellent ON NE VIT QUE DEUX FOIS marquent l’âge d’or de la série.

GOLDFINGER est certainement le plus cruel des trois premiers films, la production très luxueuse, fait passer le côté sadique de certaines scènes, asphyxies, meutre à bout portant, électrocution, aspiration par un trou d’air…

De nombreuses imitations verront le jour un peu partout dans le monde, OSS 117,  Coplanle Gorille, FlintS.A.S, mais aucun n’arrivera à égaler l’espion british.

 

 

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14 Commentaires

  1. Sean Connery dans le rôle était parfait, c’est celui que je préfère. Mais j’aimais beaucoup aussi les polars de Jean BRUCE, puis Josette à la mort de son père et leur héro OSS117 et son inséparable Enrique (et sa corde à piano…)

  2. Ce même 13 avril 1953,la légende raconte que naissait pas très loin du Touquet une future Jupiter’girl du nom de Brizitte Trogneux, ce ne peut pas être un hasard…

  3. Non, pas OSS117. OSS117, les livres, est un Bond français, toutefois ses films sont des comédies.

    Cela dit, Bond aussi est rattrapé par l’immonde wokisme. Il n’y a rien qui ne doive être défendu de ce totalitarisme là, désormais …

    • Non, il y a eu dans les années 60 des films « sérieux » tirés des bouquins d’Oss 117, mais tournés avec un budget français . Ce n’est que ces dernières années que sont sortis les pastiches (réussis) de ces films d’espions

  4. Je me permets un ajout sur un détail méconnu : le nom du héros provient de celui du voisin de Ian Fleming, un certain James Bond, chasseur repenti et ornithologue de premier plan, auteur notamment de « Birth of the West Indies, a guide to the species of Brirs that inhabit the Greater Antillles Lesser Antilles and Bahamas Islands ». le fusil de James Bond a bien existé, c’était un vieux fusil de chasse.

  5. Le personnage de James Bond de Ian Fleming est né en France ! Je ne savait pas mais n’empêche que James Bond restera mythique car c’est le personnage de fiction le plus connu au monde et des acteurs comme Sean Connery , Georges Lauzenby , Roger Moore , Timothy Dalton , Pierce Brosnan et Daniel Craig ont largement contribuer à la popularité de James Bond sans oublier la marque Anglaise Aston Martin dont les Gauchistes Wokisto déglingos psychopathes essaient de déconstruire pour satisfaire les minorités ethniques et sexuelle qui nous cassent les couilles !

  6. Coïncidence mon eau de toilette, c’est James Bond 007 de chez Coty. Par contre, mon nom d’espion, ce serait plutôt Jules Pond, qui roule en Renault, style pantoufles au coin du feu.

    • Argo, si ça trouve tu as une Renault volante sans le savoir. Regarde bien toutes les commandes sur le tableau de bord ou sous le siège ! 😉

  7. OULALALALALA!!

    des siècles avant!

    Bonde étant inseparable du tonneau de vin

  8. Article très intéressant 👍. Le Touquet était donc mieux famée que maintenant…J’ai toujours aimé ces films quel que soit l’acteur incarnant 007. C’était l’époque où j’allais encore un peu au cinéma.
    J’y vais de ma vanne : dans James Bond il y a Jam…Bon…
    Donc pas d’hallal !

    • Le meilleur acteur des James Bond est Sean Connery, les autres ne collent pas autant aux scénarios.

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