Macron veut faire marcher les Chinois à la baguette

Après avoir menacé la Chine, et mis en demeure Xi Jinping de cesser tout commerce avec la Russie, le paltoquet qui ne doute de rien, s’attend à un accueil triomphal à Pékin où il doit se rendre du 5 au 7 avril. Cet homuncule prend vraiment les Fils du Ciel pour de vulgaires Gaulois qu’on peut insulter, et qui en redemandent.

Après l’Afrique, encore une visite pour se ridiculiser

En plus de prétendre dicter à la Chine sa politique étrangère, Macronescu insiste pour que Xi cède aux terroristes islamistes tout ce qu’ils exigent. Indépendance, impunité et charia.

Finalement, le suspense de ce nouvel échec prévisible de la diplomatie macronarde porte sur la longueur de la table. Et la place d’Ursula qui s’est invitée en tant que marionnettiste. Papa Scholz, fantoche élu par les Boches, s’est effacé devant la patronne illégitime du IVe Reich.

Xi Jinping a proposé, et à terme promis, un ordre mondial nouveau, multipolaire, où tout se négocierait… Dans un monde transactionnel régi par des rapports d’opportunité, qui séduit un très grand nombre de pays lassés des leçons de bienséance des tartuffes de l’Occident.

Le 15 mars 2023, Xi Jinping a exposé sa vision de la civilisation mondiale à venir. Pacifiée quand des pays occidentaux comme les USA et la France auront admis, de gré ou de force, que leur impérialisme idéologique touche à sa fin. Que ces pays décadents doivent s’abstenir de donner des leçons au monde entier, et arrêtent de prétendre imposer de façon hypocrite leurs propres valeurs ou modèles de société (qu’eux-mêmes ne respectent pas !) à des pays qui n’en veulent pas. Et qui n’ont rien demandé.

Fini les cours de morale à géométrie variable ! Fini les deux poids deux mesures en fonction des intérêts de Soros et des banksters ! Place au réalisme et aux échanges modulés entre États. Selon qu’on est plus ou moins fort dans tel ou tel domaine, tout est négociable. Au moins, ça a le mérite d’être clair.

La défense par l’Occident des « droits de l’Homme », au Xinjiang et ailleurs, sans s’émouvoir des crimes atroces commis par les mahométans Ouïghours, est pour Xi une nouvelle forme de colonialisme. Intolérable. Ceux qui veulent copiner avec les islamistes et les absoudre de tous leurs méfaits, qu’ils continuent à le faire chez eux, comme ces Européens suicidaires. Mais qu’ils n’essaient pas d’imposer leurs délires et leur lâcheté à ceux qui ont décidé d’éradiquer ce cancer. Et les couinements de Macronescu n’y changeront rien.

Pour beaucoup, le pilonnage de la Serbie en 1999, puis l’invasion de l’Irak en 2003 ont mis en évidence la duplicité de la politique de l’Occident en matière de droit international et de droits de l’Homme. Leurs grands principes sont de la poudre aux yeux, adaptée aux intérêts étasuniens du moment, mais ils doivent s’attendre à trouver désormais en travers de leur route une Chine forte et déterminée à ne plus s’en laisser conter.

Un réalisme cynique plutôt qu’un pseudo-idéalisme perfide

Le président chinois entend remodeler l’ordre mondial en vigueur depuis 1945. La Chine en a les moyens. Économiques, financiers, démographiques et militaires. Mais aussi diplomatiques. Car cette vision d’un monde négocié bénéficie d’un réel soutien en dehors de l’Occident. En Afrique mais aussi en Amérique du Sud. Xi Jinping devrait recevoir prochainement à Pékin, le Brésilien Lula da Silva. Liés par une convergence de même nature qu’avec Poutine : œuvrer à l’éclosion d’un monde multipolaire, dont les USA ne définiraient plus les règles à leur guise, chargeant leurs vassaux de l’Eurocrature de les faire appliquer.

Quand Xi parle de « coopération gagnant-gagnant » avec Vladimir Poutine, il avance sa vision de l’ordre mondial, non plus caché sous le faux-nez des valeurs prétendument universelles de démocratie et de liberté (que la France conchie contre ses propres citoyens). Mais comme un système d’accords entre grandes puissances, au coup par coup, selon les circonstances et le potentiel de chacun, reflets de l’équilibre réel de leurs rapports de forces. Et de l’intérêt qu’elles portent à ce que proposent leurs partenaires. Comme dans toute négociation commerciale où l’habileté des Chinois n’est plus à démontrer. De toute évidence, le mecton perruqué de l’Élysée ne fait pas le poids.

Selon Xi, la véritable démocratie implique le développement économique mais pas nécessairement une liberté politique illusoire comme en France. Discours marxiste actualisé, provenant de l’époque où les communistes expliquaient les différence entre « démocratie formelle » et « démocratie réelle ». Des élections souvent truquées qui sont un leurre si les citoyens sont exclus de la vie sociale.

Avec l’Ukraine

La Chine a joué de façon réaliste et efficace. Son intérêt est de ne pas affaiblir la Russie, un client et un allié précieux. Mais de ne pas non plus la renforcer au point de lui laisser tenir le premier rôle en Eurasie. Question d’équilibre. Le yin et le yang. Monsieur Xi est un taoïste dans la pure tradition chinoise. Ainsi réfute-t-il la théorie selon laquelle Poutine aurait menacé la stabilité de l’Europe et impacté la sécurité alimentaire et énergétique du monde entier, comme si l’OTAN était étranger à une situation qu’elle n’a cessé d’envenimer depuis 2014.

Xi se donne une image d’artisan de la paix, mais pas à n’importe quel prix, aux yeux des pays émergents. Lesquels, comme en Afrique, ne demandent qu’à virer Macronescu et Robinette à coups de pieds au cul. C’est un langage viril qui plaît… Mais l’obstination imbécile du Zygomyr qui rejette toute offre de paix raisonnable justifie la poursuite des hostilités.

Alors bien sûr, on n’est pas naïfs, Xi garde un œil sur Taïwan. Il veut affaiblir par ricochet l’adversaire étasunien d’aujourd’hui, qui pourrait devenir l’ennemi de demain. En sapant les sanctions économiques anti-russes et en compensant le soutien militaire des Occidentaux au Zygomyr.

Xi Jinping appelle au respect de la souveraineté de tous les pays, mais ses exégètes sous-entendent que l’Ukraine n’est pas un vrai pays. Terre de rapines sous la coupe des seigneurs de la guerre, comme était la Chine impériale jusqu’au siècle dernier, c’est devenu une dictature bananière inféodée à la CIA.

Avec les mahométans

La Chine peut se targuer d’un succès inattendu en matière de politique étrangère. Le 10 mars, Pékin a réussi à négocier une détente entre deux rivaux acharnés qui paraissaient irréconciliables : l’Iran chiite et l’Arabie saoudite sunnite. Sans prendre parti dans leurs embrouilles métaphysiques. Ni prétendre leur imposer un modèle de gestion étranger, politique, économique ou social. Simplement en démontrant aux uns et aux autres qu’une entente commerciale, plus tard diplomatique, leur serait plus profitable que les chamailleries passées.

Sans commettre l’erreur fatale des USA et de l’Europe en Irak, en Libye et en Afghanistan. Qui ignoraient la culture et la mentalité de ces peuples, et prétendaient les remodeler. Avec le succès que l’on sait. Et les suites catastrophiques dont les Européens subiront longtemps les contrecoups : submersion démographique, islamisation de la société, soumission aux narcos et aux religieux sur un territoire dont ils ont déjà été largement dépossédés.

Les nouvelles routes de la soie à la puissance dix

Xi Jinping n’est pas seul malgré les menaces de sanctions des USA et le tintamarre des médias. La moitié au bas mot de la planète est avec lui. Les leaders de l’Occident détruisent leurs pays pour soutenir à bouts de bras les mafieux ukrainiens… De nombreux pays ont compris que la défaite de la Russie n’est pas à l’ordre du jour, et que les belligérants par procuration sortiront très affaiblis de cette confrontation. Ce serait idiot de se retrouver avec eux parmi les perdants. Au moins 100 pays, représentant plus de 40 % du PIB mondial, n’appliquent pas les sanctions.

De nombreux dirigeants détestent les cow-boys Américains et méprisent les moutons Européens. Pour ne pas attirer sur eux les foudres de Washington, avec la fermeture des marchés et la confiscation de leurs avoirs, s’ils aidaient trop ouvertement les Russes à exporter leurs produits et à importer ce dont ils ont besoin, ils agissent en catimini. Et la Chine est le relais idéal. Qui y trouve un triple intérêt : renforcer ses propres réseaux commerciaux, consolider une coopération fructueuse avec les Russes, et permettre au yuan de rivaliser avec le dollar.

Pékin propose des structures-écran, ou agit en tant que mandataire, pour les pays indociles qui veulent continuer à commercer avec la Russie. Personne n’est dupe. Mais comme ces pays ne sont pas officiellement impliqués, l’OTAN ne peut pas tous les bombarder. Quant à mettre au pas le milliard et demi de Chinois, avec la plus grande armée du monde, presque aussi performante que les Russes dans le domaine des armes hypersoniques, c’est un trop gros morceau. Et les glapissements de Macronescu n’y changeront rien.

Les conditions d’inscription au club sont en train de changer

La stratégie chinoise offre une estrade à des acteurs de second rôle, de la Turquie à l’Amérique du Sud, en passant par les monarchies pétrolières. Une réconciliation avec l’Inde semble même envisageable malgré des escarmouches frontalières. Ce sera du donnant-donnant. De quelque côté qu’on regarde, le message de la Chine est bien reçu… Quant aux Ricains, quel que soit l’heureux élu, ni Trump ni DeSantis ne continueront à ruiner leur pays pour enrichir un clown minable comme le Zygomyr. Un peu de patience, et les USA s’en débarrasseront comme de tous leurs « alliés » périmés.

Les Français devraient avoir leur place au club. Même si les Chinois nous considèrent comme des rêveurs qui se croient très malins et finissent toujours par se prendre les pieds dans le tapis, il n’y a pas de gros contentieux entre nous. Les joint ventures fonctionnent plutôt bien. Et notre culture jouit encore d’un certain prestige. Mais avec Macronescu qui se fait détester partout où il passe, le pire est à craindre.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

https://ripostelaique.com/macron-veut-faire-marcher-les-chinois-a-la-baguette.html

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8 Commentaires

  1. Les Tinois vont bien manipuler le gamin perruqué et l’épicière coiffée par marée montante.
    Faut pas prendre les Tinois pour des cons, et j’en rigole d’avance 😃😂😗
    Et nos deux pitres chercheront à nous faire croire qu’ils ont maté les asiat’…Ha! Ha! Ha!

    Eh Manu, fais pas chier, reste devant la télé avec ton femme Brichel et laisse faire les adultes.

  2. 🌑 Guerre et Paix. Siècle russo-chinois || Pierre Skorobogaty | 26/03/2023
    https://tinyurl.com/yu826nzr
    🍃 a visite d’État du président chinois Xi Jinping à Moscou n’aurait fait sensation sur le fond, mais sur la forme, elle a littéralement bouleversé le monde, traçant les lignes dures de sa transformation actuelle.
    Si la partie occidentale est depuis longtemps sortie de l’euphémisme et a affirmé très clairement ses intérêts stratégiques dans la confrontation avec la Chine et la Russie – la préservation de l’hégémonie américaine -, alors le camp opposé est resté longtemps informe. Et même le lancement du NWO en Ukraine n’a pas été considéré par beaucoup comme un argument critique pour diviser l’ordre mondial habituel. Même en Russie, beaucoup ont d’abord considéré les hostilités comme un prologue à la conclusion d’une sorte d’accord avec l’Occident collectif ou ses parties individuelles sur de nouveaux terrains.
    …/…
    🌐 EXPERT.ru : https://tinyurl.com/yu826nzr

  3. ======
    🌑 Au stade historique actuel, les intérêts de la Russie et de la Chine coïncident largement || Alexandre Lomanov | 26/03/2023
    🍃 Si la Chine moderne était aussi dépendante des marchés, des capitaux et de la technologie occidentaux qu’elle l’était à la fin des années 1990 et au début des années 2000, la Russie n’aurait pas connu un tel niveau de soutien de la part de la Chine.
    […] La Chine a réalisé qu’elle ne pouvait plus récolter les fruits d’une participation à la mondialisation économique en échange d’une reconnaissance tacite du leadership politique occidental. L’accord anti-soviétique de 1972 entre Mao Zedong et Nixon s’est épuisé au cours du dernier demi-siècle. Il ne peut plus servir de base à la coopération sino-américaine.
    …/…
    🌐 EXPERT.ru : https://tinyurl.com/55d298ey
    _____
    ► LA RUSSIE ET LA CHINE sur le webzine russe EXPERT de : [Valery Aleksandrovich Fadeyev]( https://tinyurl.com/mr3apr3a )

    ■ L’ESPACE DÉDIÉ AU THÈME sur EXPERT.ru
    ◙ EXPERT.ru : https://tinyurl.com/5abs9hh4

  4. J’espère que les Chinois vont kidnapper ces 2 sales traîtres et éventuellement demander une rançon, quel serait nôtre plaisir de refuser en bloc de donner 1 seul centime pour libérer deux pourritures mondialistes…

  5. Macron veut faire marcher les Chinois à la baguette ? Donc du coup, c’est la grenouille qui se ferait aussi grosse que le bœuf ? Au train et à l’allure ou vont les choses ,je penserai que la Chine va siffler la fin de la partie sur l’échiquier mondial géostratégique et économique ,et redéfinira les nouvelles règles du jeu ,L’UE ? qu’elle poids apporterait elle en contre balance ? Elle peut remerciée très chaleureusement ,Bill Clinton président, d’avoir permis à la Chine de rentrer dans l’organisation mondiale du commerce en 1999 ,je penserai que pour la représentante de L’UE ,se serait comme fermer le ciel, au dragon céleste

  6. C’est les Chinois qui vont le faire à la baguette tout comme la Nazie la Boche Ursula Von Der Leyen qui tentent de faire pression sur Pékin pour qu’il renonce à soutenir la Russie et qu’il cesse tout commerce avec le pays de Mr Poutine mais Macronor Terminator Flatulator et la Berger Allemande cancéreuse qui a détruit l’Europe avec sa Folie Guerrière elle la tenante du 4e Reich qui va s’effondrer et sa Folie Écolo Dingos qui a détruit l’économie Européenne rentreront de Pékin la queue entre les jambes, fallait pas emmerder Xi Jinping !

    • Comme les chinois mangent n’importe quoi, MACRON pourrait disparaître sous les baguettes chinoises sans laisser aucune trace ….. Merci les chinois !!!

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